journaux

MAURICIE / CENTRE-DU-QUÉBEC / BOIS-FRANCS
(Liste des villes)
 
En novembre 2017, le groupe icimédias a fait l'acquisition de 21 journaux appartenant à TC Media, dont L'Hebdo Journal, L'Hebdo du Saint-Maurice, L'Écho de La Tuque, Le Courrier Sud et L'Écho de Maskinongé.  
 
Les détails de la transaction se trouvent ici.  
 
MAURICIE  
 
CAP-DE-LA-MADELEINE  
 
LOUISEVILLE  
 
SHAWINIGAN  
 
GRAND-MÈRE  
 
CHAMPLAIN  
 
SAINT-TITE  
 
LA TUQUE  
 
MÉKINAC  
 
CENTRE-DU-QUÉBEC / BOIS-FRANCS  
 
NICOLET  
 
VICTORIAVILLE  
 
L'AVENIR  
 
ET POUR CONCLURE...
Mot Annotation
MAURICIE / CENTRE-DU-QUÉBEC / BOIS-FRANCS
(Liste des villes)
En novembre 2017, le groupe icimédias a fait l'acquisition de 21 journaux appartenant à TC Media, dont L'Hebdo Journal, L'Hebdo du Saint-Maurice, L'Écho de La Tuque, Le Courrier Sud et L'Écho de Maskinongé.
Les détails de la transaction se trouvent ici.
MAURICIE
CAP-DE-LA-MADELEINE
LOUISEVILLE
SHAWINIGAN
GRAND-MÈRE
CHAMPLAIN
SAINT-TITE
LA TUQUE
MÉKINAC
CENTRE-DU-QUÉBEC / BOIS-FRANCS
NICOLET
VICTORIAVILLE
L'AVENIR
ET POUR CONCLURE...
MAURICIE
 
CAP-DE-LA-MADELEINE
 
LE JOURNAL DU CAP / L'HEBDO JOURNAL
1967 - ...
Claude Bérubé
 
On peut lire la page-titre de la première édition du journal à cette adresse. On lira ici les noms de l'équipe du journal. On trouve aussi le comité consultatif du journal, et enfin un texte de Claude Bérubé.  
 
Le 13 septembre 1967 était publié par Claude Bérubé la première édition du Journal du Cap qui allait éventuellement devenir L'Hebdo journal en 1985, journal qui a fêté ses 50 ans d'existence en 2017.  
 
Dans ce numéro historique, l'éditeur-fondateur Claude Bérubé traçait dans une chronique le mandat qu'il donnait à son bébé: '' Quel est ce médium d'information que vous tenez entre vos mains? Un médium local. Nous laissons le soin aux médias régionaux tels que CHLN, CKTR, CKTM-TV et Le Nouvelliste de vous informer sur le plan régional, national et international. Nous nous spécialisons dans l'information du comté de Champlain. Le Cap de la Madeleine devient notre capitale. St-Adelphe, St-Prosper, Ste-Anne-de-la-Pérade, etc., tout le comté de Champlain devient notre centre d'intérêt, le centre de nos préoccupations.'' 
 
C'est comme animateur à CKTR (devenu plus tard CJTR) puis CHLN que Claude Bérubé fait ses premiers pas dans l'univers médiatique au début des années 1960.  
 
Ses interventions en direct à la radio dans des commerces de Cap-de-la-Madeleine lui font réaliser qu'il y a une vitalité socio-économique dans ce secteur dont les médias régionaux ne témoignaient pas. ' Ils n'en avaient que pour Trois-Rivières seulement ', se rappelle Claude Bérubé qui coule aujourd'hui des jours paisibles à Saint-Cyrille-de-Wendover, dans le Centre-du-Québec.  
 
L'objectif de Claude Bérubé d'augmenter le tirage à plus de 10 000 copies et de couvrir entièrement le comté de Champlain se bute toutefois à des difficultés. C'est là que l'éditeur a l'idée de génie de distribuer son journal gratuitement à toutes les portes de son territoire, suscitant ainsi l'intérêt des annonceurs trop heureux d'atteindre leur clientèle. ' Nous avons été l'un des premiers au Québec à adopter ce système et cela a fait boule de neige par la suite dans la presse hebdomadaire ', explique M. Bérubé.  
 
L'Hebdo Journal reçut L'Ordre des Hebdos lors du congrès de Hebdos Québec en 1990 pour la qualité de ses informations et la création de l'ODC (Office de la distribution certifiée).  
 
Plusieurs artisans ont apposé leurs empreintes dans les pages de L'Hebdo Journal au cours des 50 ans dernières années mais Claude Bérubé se rappelle de deux noms marquants: Jean Dupont et Claude Loranger. Il décrit le premier comme son bras droit qui a été en mesure de concrétiser les idées de son patron au niveau administratif.  
 
De Claude Loranger, l'ancien éditeur racontera que ses rubriques sportives à potins ont donné un style au journal. ' Tout le monde voulait voir son nom dans ses chroniques. On a même exporté ça dans les autres sections du journal tellement les gens aimaient ça.' 
 
Quelques dates pour mieux comprendre...  
 
13 septembre 1967: Premier numéro du Journal du Cap  
1971: Lancement de L'Hebdo de Trois-Rivières et nouveau nom pour  
Le Journal du Cap qui devient L'Hebdo de Cap-de-la-Madeleine  
1975: Fusion des deux hebdos qui deviennent L'Hebdo Cap-de-la-Madeleine / Trois-Rivières  
1981: Acquisition de L'Hebdo Cap-de-la-Madeleine / Trois-Rivières par  
Gesca (Power Corporation et également propriétaire du quotidien Le Nouvelliste)  
1985: L'Hebdo Cap-de-la-Madeleine / Trois-Rivières change de nom pour  
L'Hebdo Journal  
2001: Acquisition de L'Hebdo Journal par le groupe Transcontinental  
(le groupe Transcontinental est le créateur du Publicac)  
13 septembre 2017: L'Hebdo Journal célèbre ses 50 ans!  
 
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Mot Annotation
MAURICIE
CAP-DE-LA-MADELEINE
LE JOURNAL DU CAP / L'HEBDO JOURNAL
1967 - ...
Claude Bérubé
On peut lire la page-titre de la première édition du journal à cette adresse. On lira ici les noms de l'équipe du journal. On trouve aussi le comité consultatif du journal, et enfin un texte de Claude Bérubé.
Le 13 septembre 1967 était publié par Claude Bérubé la première édition du
Journal du Cap
qui allait éventuellement devenir
L'Hebdo journal
en 1985, journal qui a fêté
ses 50 ans d'existence
en 2017.
Dans ce numéro historique, l'éditeur-fondateur Claude Bérubé traçait dans une chronique le mandat qu'il donnait à son bébé: '' Quel est ce médium d'information que vous tenez entre vos mains? Un médium local. Nous laissons le soin aux médias régionaux tels que CHLN, CKTR, CKTM-TV et
Le Nouvelliste
de vous informer sur le plan régional, national et international. Nous nous spécialisons dans l'information du comté de Champlain. Le Cap de la Madeleine devient notre capitale. St-Adelphe, St-Prosper, Ste-Anne-de-la-Pérade, etc., tout le comté de Champlain devient notre centre d'intérêt, le centre de nos préoccupations.''
C'est comme animateur à CKTR (devenu plus tard CJTR) puis CHLN que Claude Bérubé fait ses premiers pas dans l'univers médiatique au début des années 1960.
Ses interventions en direct à la radio dans des commerces de Cap-de-la-Madeleine lui font réaliser qu'il y a une vitalité socio-économique dans ce secteur dont les médias régionaux ne témoignaient pas. ' Ils n'en avaient que pour Trois-Rivières seulement ', se rappelle Claude Bérubé qui coule aujourd'hui des jours paisibles à Saint-Cyrille-de-Wendover, dans le Centre-du-Québec.
L'objectif de Claude Bérubé d'augmenter le tirage à plus de 10 000 copies et de couvrir entièrement le comté de Champlain se bute toutefois à des difficultés. C'est là que l'éditeur a l'idée de génie de distribuer son journal gratuitement à toutes les portes de son territoire, suscitant ainsi l'intérêt des annonceurs trop heureux d'atteindre leur clientèle. ' Nous avons été l'un des premiers au Québec à adopter ce système et cela a fait boule de neige par la suite dans la presse hebdomadaire ', explique M. Bérubé.
L'Hebdo Journal
reçut
L'Ordre des Hebdos
lors du congrès de
Hebdos Québec
en 1990 pour la qualité de ses informations et la création de l'ODC (Office de la distribution certifiée).
Plusieurs artisans ont apposé leurs empreintes dans les pages de L'Hebdo Journal au cours des 50 ans dernières années mais Claude Bérubé se rappelle de deux noms marquants: Jean Dupont et Claude Loranger. Il décrit le premier comme son bras droit qui a été en mesure de concrétiser les idées de son patron au niveau administratif.
De Claude Loranger, l'ancien éditeur racontera que ses rubriques sportives à potins ont donné un style au journal. ' Tout le monde voulait voir son nom dans ses chroniques. On a même exporté ça dans les autres sections du journal tellement les gens aimaient ça.'
Quelques dates pour mieux comprendre...
13 septembre 1967:
Premier numéro du
Journal du Cap
1971:
Lancement de
L'Hebdo de Trois-Rivières
et nouveau nom pour
Le Journal du Cap
qui devient
L'Hebdo de Cap-de-la-Madeleine
1975:
Fusion des deux hebdos qui deviennent
L'Hebdo Cap-de-la-Madeleine /
Trois-Rivières
1981:
Acquisition de
L'Hebdo Cap-de-la-Madeleine / Trois-Rivières
par
Gesca (Power Corporation et également propriétaire du quotidien
Le Nouvelliste)
1985:
L'Hebdo Cap-de-la-Madeleine / Trois-Rivières
change de nom pour
L'Hebdo Journal
2001:
Acquisition de
L'Hebdo Journal
par le groupe Transcontinental
(le groupe Transcontinental est le créateur du Publicac)
13 septembre 2017:
L'Hebdo Journal
célèbre ses 50 ans!
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CAP-DE-LA-MADELEINE
 
L'AVENIR DU CAP / L'AVENIR DE LA MAURICIE
Le journal des idées nouvelles
1935-1951; 1951-1953
Roméo Morissette
 
On pourra lire un exemplaire du journal du 22 mai 1952 et du 12 juin 1952.  
 
Jusqu'en 1935, la population de la ville du Cap-de-Ia-Madeleine n'a eu aucun journal consacré spécifiquement à la vie de sa municipalité.  
 
À cette date, Roméo Morissette, maire du Cap-de-Ia-Madeleine, fonde, le 10 avril 1935, le journal L'Avenir, qui lui permettra de transmettre ses vues sur les activités de sa municipalité.  
 
Après quelques changements de propriétaires, le journal est acheté par Joseph-Alfred (J.A.) Mongrain en 1951. L'avenir du Cap s'appellera désormais L'avenir de la Mauricie et défendra les politiques du conseil municipal de Trois-Rivières, J.A. Mongrain étant alors maire de Trois-Rivières.  
 
On a dit que J.A. Mongrain, militant libéral, avait voulu concurrencer le journal Nos Droits que Maurice Bellemare , député de Champlain, avait fondé en 1948 pour promouvoir les réalisations du parti politique l'Union nationale. .  
 
Le 22 mai 1952, Duplessis annonce la dissolution de la Chambre; des élections sont prévues pour le 16 juillet. Le 5 juin 1952, la première page de L'Avenir titre en manchette: MONGRAIN CONTRE DUPLESSIS. .  
 
Cette campagne électorale demeure mémorable dans l'histoire politique de Trois-Rivières et un certain nombre de nos lecteurs l'ont probablement encore présente à l'esprit.  
 
Rapidement, J.A. Mongrain devient l'une des vedettes de l'équipe libérale. Conrad Black a écrit que Georges-Émile Lapalme , le chef du parti libéral du Québec , '' salua en M. Mongrain l'homme qui s'est levé le premier pour résister à la dictature de l'Union nationale '' (Black, Duplessis, 1977, tome 2 : 103).  
 
Mais Maurice Duplessis n'allait pas se laisser faire par J.A. Mongrain.  
 
Conrad Black, en page 107 du même tome, écrit: '' À la veille des élections, on lisait en première page du Devoir: '' Les fiers-à-bras commencent leur travail ''. L'article racontait trois incidents: la disparition d'un camion qui transportait le journal de J.A. Mongrain, l'entrée par effraction au domicile de J. A. Mongrain et, finalement, le saccage d'une salle qui servait de lieu de rencontre à un comité libéral. '' 
 
De 1951 à 1953, J.A. Mongrain défendra, par le biais de L'Avenir, les intérêts du parti de l'opposition, dénonçant les scandales politiques, le patronage et la corruption, qui, selon lui, se cachaient derrière les réalisations de l'Union nationale. Par contre, son journal servira à promouvoir les actions du conseil municipal auprès de la population trifluvienne.  
 
Dans la nuit du 31 janvier 1951, le pont Duplessis s'effondre. Maurice Duplessis attribue l'effondrement du pont à un sabotage des '' éléments subversifs qui parcourent la province'' (sous-entendu, des communistes...), alors que l'analyse de la catastrophe révèle plutôt d'importants défauts de construction.  
 
Tous les détails du déroulement de la catastrophe se trouvent dans l'enquête publique.  
En 1952, candidat contre Duplessis, J.A. Mongrain dit volontiers que le régime de l'Union nationale est appelé à tomber comme le pont de son chef. Mais Duplessis sera facilement réélu à neuf reprises dans cette circonscription…  
 
Le 19 septembre 1953, L'Avenir annonce que J.A. Mongrain ne renouvellera pas son mandat de maire de Trois-Rivières et le 7 novembre 1953, J.A. Mongrain écrit qu'il arrête les publications de L'Avenir de la Mauricie.  
 
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CAP-DE-LA-MADELEINE
L'AVENIR DU CAP / L'AVENIR DE LA MAURICIE
Le journal des idées nouvelles
1935-1951; 1951-1953
Roméo Morissette
On pourra lire un exemplaire du journal du 22 mai 1952 et du 12 juin 1952.
Jusqu'en 1935, la population de la ville du Cap-de-Ia-Madeleine n'a eu aucun journal consacré spécifiquement à la vie de sa municipalité.
À cette date, Roméo Morissette, maire du Cap-de-Ia-Madeleine, fonde, le 10 avril 1935, le journal
L'Avenir,
qui lui permettra de transmettre ses vues sur les activités de sa municipalité.
Après quelques changements de propriétaires, le journal est acheté par Joseph-Alfred (J.A.) Mongrain en 1951.
L'avenir du Cap
s'appellera désormais
L'avenir de la Mauricie
et défendra les politiques du conseil municipal de Trois-Rivières, J.A. Mongrain étant alors maire de Trois-Rivières.
On a dit que J.A. Mongrain, militant libéral, avait voulu concurrencer le journal
Nos Droits
que Maurice Bellemare , député de Champlain, avait fondé en 1948 pour promouvoir les réalisations du parti politique l'Union nationale. .
Le 22 mai 1952, Duplessis annonce la dissolution de la Chambre; des élections sont prévues pour le 16 juillet. Le 5 juin 1952, la première page de
L'Avenir
titre en manchette: MONGRAIN CONTRE DUPLESSIS. .
Cette campagne électorale demeure mémorable dans l'histoire politique de Trois-Rivières et un certain nombre de nos lecteurs l'ont probablement encore présente à l'esprit.
Rapidement, J.A. Mongrain devient l'une des vedettes de l'équipe libérale. Conrad Black a écrit que Georges-Émile Lapalme , le chef du parti libéral du Québec , '' salua en M. Mongrain l'homme qui s'est levé le premier pour résister à la dictature de l'Union nationale '' (Black, Duplessis, 1977, tome 2 : 103).
Mais Maurice Duplessis n'allait pas se laisser faire par J.A. Mongrain.
Conrad Black, en page 107 du même tome, écrit: '' À la veille des élections, on lisait en première page du Devoir: '' Les fiers-à-bras commencent leur travail ''. L'article racontait trois incidents: la disparition d'un camion qui transportait le journal de J.A. Mongrain, l'entrée par effraction au domicile de J. A. Mongrain et, finalement, le saccage d'une salle qui servait de lieu de rencontre à un comité libéral. ''
De 1951 à 1953, J.A. Mongrain défendra, par le biais de
L'Avenir,
les intérêts du parti de l'opposition, dénonçant les scandales politiques, le patronage et la corruption, qui, selon lui, se cachaient derrière les réalisations de l'Union nationale. Par contre, son journal servira à promouvoir les actions du conseil municipal auprès de la population trifluvienne.
Dans la nuit du 31 janvier 1951, le pont Duplessis s'effondre. Maurice Duplessis attribue l'effondrement du pont à un sabotage des '' éléments subversifs qui parcourent la province'' (sous-entendu, des communistes...), alors que l'analyse de la catastrophe révèle plutôt d'importants défauts de construction.
Tous les détails du déroulement de la catastrophe se trouvent dans l'enquête publique.
En 1952, candidat contre Duplessis, J.A. Mongrain dit volontiers que le régime de l'Union nationale est appelé à tomber comme le pont de son chef. Mais Duplessis sera facilement réélu à neuf reprises dans cette circonscription…
Le 19 septembre 1953,
L'Avenir
annonce que J.A. Mongrain ne renouvellera pas son mandat de maire de Trois-Rivières et le 7 novembre 1953, J.A. Mongrain écrit qu'il arrête les publications de
L'Avenir de la Mauricie.
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LOUISEVILLE
 
LE COURRIER DE MASKINONGÉ
Publié à Rivière-du-Loup, dans les Intérêts du District de Trois-Rivières  
et du Comté de Maskinongé.
1878
Philippe Duval, Joseph Labonté
 
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse.  
 
Un an après la première publication de L'Éclair à Trois-Rivières, Philippe Duval et Joseph Labonté ferment boutique pour aller fonder, le 7 mars 1878, un premier journal à Louiseville, Le Courrier de Maskinongé.  
 
En cette fin du XIXe siècle, la région de Louiseville s'enorgueillissait d'un riche attrait touristique auquel Le Courrier de Maskinongé a consacré plusieurs articles: les célèbres sources thermales de Saint-Léon-le-Grand  
 
En 1894, Alfred Marchand quitte son poste de rédacteur en chef du Courrier de Maskinongé pour fonder L'Écho de Louiseville.  
 
Dans le premier numéro, soit le 27 avril 1894, M. Marchand écrit que son journal veut '' travailler à la prospérité de cette belle et vaste portion du district '' (comté de Maskinongé).  
 
L'Écho de Louiseville se montre un ardent promoteur des programmes de colonisation et sera d'abord un journal politique. Il cessera de paraître en août 1897.  
 
La disparition de L'Écho de Louiseville provoque la naissance d'un autre journal libéral. Dès 1897, Le Progrès de Louiseville prendra la relève.  
 
D'après l'article de Louis Blazon, le journal aurait cessé ses publications à la mort de son fondateur Charles Trépanier en 1901. Toujours selon Louis Blazon, L'Étoile, un journal fondé par Charles Trépanier et J.A. Giguère en 1900, '' ne vécut que ce que vivent les roses ''. Mais, contrairement à ce qu'affirme cet article, L'Étoile, toujours sous la même direction, se transporte à Trois-Rivières en 1901 pour être publié jusqu'en 1904.  
 
Après cette date, il semble que la population de Louiseville doive attendre 1929 pour lire un journal publié dans sa ville.  
 
Cependant, à quelques kilomètres de cette ville, un journal mensuel naissait en 1921.  
Le village de Saint-Justin, lançait en 1921 L'Écho de saint-Justin journal qui, de mensuel, allait se changer en hebdomadaire pour, à sa fermeture en 1948, se transformer et connaître une histoire des plus prestigieuse.  
 
C'est en effet l'héritier de L'Écho de saint-Justin, devenu en 1948 L'Écho de Louiseville (deuxième parution du titre, après sa disparition en 1897), qui remportera en 1985 le titre d'hebdo de l'année dans sa catégorie.  
 
Le 29 septembre 1971, L'Écho de Louiseville présentait un numéro spécial à l'occasion de son cinquantième anniversaire de parution. Spécial sous plus d'un aspect, ce numéro de 112 pages retraçait, entre autres, l'histoire du journal. On y présentait, pour chacune des cinquante années d'existence, un choix d'articles représentatifs des événements survenus dans la région. Le montage était fait de telle façon que chaque page pouvait résumer un an d'histoire régionale.  
 
Le numéro du cinquantième anniversaire retraçait aussi l'histoire de la famille Gagné, propriétaire de L'Écho de Louiseville pendant trois générations.  
 
Depuis les débuts de l'ère industrielle, Louiseville vivait sous le signe d'une certaine prospérité.  
 
Ville plutôt calme, Louiseville sera, en 1952, le théâtre d'un drame qui passera à l'histoire du Québec. En mars 1952, 850 ouvriers, surtout des femmes, de la filature de l'Associated Textile quittent le travail.  
 
Faisant suite à la grève de l'amiante de 1949, elle-même suivie de la grève de Murdochville en 1957, c'est le début de la grève de Louiseville de 1952, une grève longue et dure. Onze mois plus tard, soit en février 1953, les ouvriers seront obligés de retourner au travail sans avoir obtenu gain de cause sur leurs demandes principales; ils devront accepter une augmentation de salaire de 12 cents l'heure.  
 
Aujourd'hui L'Écho de Maskinongé assure linformation dans la région.  
 
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LOUISEVILLE
LE COURRIER DE MASKINONGÉ
Publié à Rivière-du-Loup, dans les Intérêts du District de Trois-Rivières
et du Comté de Maskinongé.
1878
Philippe Duval, Joseph Labonté
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse.
Un an après la première publication de
L'Éclair
à Trois-Rivières, Philippe Duval et Joseph Labonté ferment boutique pour aller fonder, le 7 mars 1878, un premier journal à Louiseville,
Le Courrier de Maskinongé.
En cette fin du XIXe siècle, la région de Louiseville s'enorgueillissait d'un riche attrait touristique auquel
Le Courrier de Maskinongé
a consacré plusieurs articles: les célèbres sources thermales de Saint-Léon-le-Grand
En 1894, Alfred Marchand quitte son poste de rédacteur en chef du
Courrier de Maskinongé
pour fonder
L'Écho de Louiseville.
Dans le premier numéro, soit le 27 avril 1894, M. Marchand écrit que son journal veut '' travailler à la prospérité de cette belle et vaste portion du district '' (comté de Maskinongé).
L'Écho de Louiseville
se montre un ardent promoteur des programmes de colonisation et sera d'abord un journal politique. Il cessera de paraître en août 1897.
La disparition de
L'Écho de Louiseville
provoque la naissance d'un autre journal libéral. Dès 1897,
Le Progrès de Louiseville
prendra la relève.
D'après l'article de Louis Blazon, le journal aurait cessé ses publications à la mort de son fondateur Charles Trépanier en 1901. Toujours selon Louis Blazon,
L'Étoile,
un journal fondé par Charles Trépanier et J.A. Giguère en 1900, '' ne vécut que ce que vivent les roses ''. Mais, contrairement à ce qu'affirme cet article,
L'Étoile,
toujours sous la même direction, se transporte à Trois-Rivières en 1901 pour être publié jusqu'en 1904.
Après cette date, il semble que la population de Louiseville doive attendre 1929 pour lire un journal publié dans sa ville.
Cependant, à quelques kilomètres de cette ville, un journal mensuel naissait en 1921.
Le village de Saint-Justin, lançait en 1921
L'Écho de saint-Justin
journal qui, de mensuel, allait se changer en hebdomadaire pour, à sa fermeture en 1948, se transformer et connaître une histoire des plus prestigieuse.
C'est en effet l'héritier de
L'Écho de saint-Justin,
devenu en 1948
L'Écho de Louiseville
(deuxième parution du titre, après sa disparition en 1897),
qui remportera en 1985 le titre d'hebdo de l'année dans sa catégorie.
Le 29 septembre 1971,
L'Écho de Louiseville
présentait un numéro spécial à l'occasion de son cinquantième anniversaire de parution. Spécial sous plus d'un aspect, ce numéro de 112 pages retraçait, entre autres, l'histoire du journal. On y présentait, pour chacune des cinquante années d'existence, un choix d'articles représentatifs des événements survenus dans la région. Le montage était fait de telle façon que chaque page pouvait résumer un an d'histoire régionale.
Le numéro du cinquantième anniversaire retraçait aussi l'histoire de la famille Gagné, propriétaire de
L'Écho de Louiseville
pendant trois générations.
Depuis les débuts de l'ère industrielle, Louiseville vivait sous le signe d'une certaine prospérité.
Ville plutôt calme, Louiseville sera, en 1952, le théâtre d'un drame qui passera à l'histoire du Québec. En mars 1952, 850 ouvriers, surtout des femmes, de la filature de l'Associated Textile quittent le travail.
Faisant suite à la grève de l'amiante de 1949, elle-même suivie de la grève de Murdochville en 1957, c'est le début de la grève de Louiseville de 1952, une grève longue et dure. Onze mois plus tard, soit en février 1953, les ouvriers seront obligés de retourner au travail sans avoir obtenu gain de cause sur leurs demandes principales; ils devront accepter une augmentation de salaire de 12 cents l'heure.
Aujourd'hui L'Écho de Maskinongé assure linformation dans la région.
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SHAWINIGAN
 
L'INDUSTRIEL
1902-1915
Napoléon Jacques
 
L'histoire des journaux de Shawinigan se trouve résumée dans l'ouvrage de Fabien Larochelle, Shawinigan depuis 75 ans (1900-1975), Hôtel de ville, Shawinigan, 747 p. On en trouve ici un extrait.  
 
En octobre 1901, Napoléon Jacques, un jeune assureur qui avait été quelque temps gérant du journal L'Étoile des Trois-Rivières arrive à Shawinigan.  
 
Le 5 janvier 1902, il publie le premier numéro d'un nouveau journal, L'Industriel.  
 
Tout en rédigeant cet hebdomadaire de quatre pages à caractère local, il continue à vendre des assurances puis devient Maître de Poste en mai 1904. Il conserve le journal pendant six ans. W.-L. Forget, un imprimeur local, prend alors la succession jusqu'en 1913.  
 
L'Industriel devient ensuite la propriété de J.-A. Dufresne, un ancien maire de la ville, qui en assume la direction jusqu'en 1915, année de la disparition du journal.  
 
En 1915, Elzéar Dallaire achète L'Industriel et en change le nom pour celui de L'Echo du St-Maurice, que l'on peut lire ici aussi.  
 
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SHAWINIGAN
L'INDUSTRIEL
1902-1915
Napoléon Jacques
L'histoire des journaux de Shawinigan se trouve résumée dans l'ouvrage de Fabien Larochelle,
Shawinigan depuis 75 ans (1900-1975),
Hôtel de ville, Shawinigan, 747 p. On en trouve ici un extrait.
En octobre 1901, Napoléon Jacques, un jeune assureur qui avait été quelque temps gérant du journal
L'Étoile des Trois-Rivières
arrive à Shawinigan.
Le 5 janvier 1902, il publie le premier numéro d'un nouveau journal,
L'Industriel.
Tout en rédigeant cet hebdomadaire de quatre pages à caractère local, il continue à vendre des assurances puis devient Maître de Poste en mai 1904. Il conserve le journal pendant six ans. W.-L. Forget, un imprimeur local, prend alors la succession jusqu'en 1913.
L'Industriel
devient ensuite la propriété de J.-A. Dufresne, un ancien maire de la ville, qui en assume la direction jusqu'en 1915, année de la disparition du journal.
En 1915, Elzéar Dallaire achète
L'Industriel
et en change le nom pour celui de
L'Echo du St-Maurice,
que l'on peut lire ici aussi.
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SHAWINIGAN
 
L'ÉCHO DU ST-MAURICE / L'HEBDO DU ST-MAURICE
' Fais bien ce que tu fais '
1915-1971
Elzéar Dallaire
1873-1959
 
On peut lire un exemplaire du journal original
à cette adresse.  
 
L'Hebdo du St-Maurice rend ici hommage à Elzéar Dallaire et à ses œuvres.  
 
Le 21 juillet 2015 , L'Écho de La Tuque/Haut-St-Maurice, devenu avec le temps L'Hebdo du St-Maurice , a souligné son centième anniversaire de fondation en publiant un Cahier spécial d'une centaine de pages.  
 
Successeur de L'Industriel en 1915, L'Écho de La Tuque / Haut-St-Maurice, en bref, L'Écho du St-Maurice, a une longue histoire.  
 
Les premiers numéros contiennent plus de publicité que de nouvelles et E. Dallaire montre son attachement à Grand-Mère en publiant autant de nouvelles de Grand-Mère que de Shawinigan.  
 
Le journal naît au début de la Première Guerre Mondiale. Avant la guerre, E. Dallaire est un partisan du parti conservateur. Mais, puisque le gouvernement Borden favorise la conscription, E. Dallaire se ralliera au camp libéral pour appuyer l'enrôlement volontaire. L'Écho du St-Maurice, à cette époque, narguera le propriétaire de La Semaine, P.E. Blondin.  
 
L'Écho du St-Maurice demeure la propriété d'Elzéar Dallaire jusqu'en 1949 alors qu'il passe aux mains de Lucien Guertin, un homme d'affaires de Shawinigan. Sous sa direction, le journal change de facture: le format devient tabloïd et le nombre de pages augmente.  
 
Contrairement à E. Dallaire, L. Guertin va s'entourer de collaborateurs pour éditer son journal. Parmi eux, il faut mentionner le nom de José Caden. Né en France en 1910, José Caden arriva à Shawinigan en 1954 muni d'une riche expérience comme éditeur d'un mensuel à Paris et auteur de plusieurs publications pour les adolescents.  
 
La carrière journalistique de José Caden à L'Écho du St-Maurice durera vingt ans. En plus de couvrir les événements quotidiens, José Caden écrira une série d'articles sur la petite histoire de Shawinigan. Plusieurs de ces articles seront regroupés en 1961 pour former un livre intitulé L'An un de Shawinigan, qui raconte dans le détail la création de la ville de Shawinigan, mois après mois, de mai 1901 à mai 1902.  
 
On peut lire un des articles de José Caden, du 2 novembre 1960 pour l'élection du maire de Shawinigan, à cette adresse.  
 
Lucien Guertin dirigera le journal jusqu'au 11 août 1971. À cette date, Claude Bérubé achète L'Écho du Saint-Maurice qui devient alors L'Hebdo du St-Maurice , que l'on connaît aujourd'hui.  
 
Le nouvel Hebdo du St-Maurice entre dans la famille de Publi-Hebdo, un nouveau regroupement dirigé par Claude Bérubé, déjà propriétaire du Journal du Cap et qui fondra à la même époque L'Hebdo de Trois-Rivières devenu L'Hebdo Journal, que nous connaissons aujourd'hui.  
 
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Mot Annotation
SHAWINIGAN
L'ÉCHO DU ST-MAURICE / L'HEBDO DU ST-MAURICE
' Fais bien ce que tu fais '
1915-1971
Elzéar Dallaire
1873-1959
On peut lire un exemplaire du journal original à cette adresse.
L'Hebdo du St-Maurice
rend ici hommage à Elzéar Dallaire et à ses œuvres.
Le 21 juillet 2015 ,
L'Écho de La Tuque/Haut-St-Maurice,
devenu avec le temps L'Hebdo du St-Maurice ,
a souligné son centième anniversaire de fondation en publiant un Cahier spécial d'une centaine de pages.
Successeur de
L'Industriel
en 1915,
L'Écho de La Tuque / Haut-St-Maurice,
en bref,
L'Écho du St-Maurice,
a une longue histoire.
Les premiers numéros contiennent plus de publicité que de nouvelles et E. Dallaire montre son attachement à Grand-Mère en publiant autant de nouvelles de Grand-Mère que de Shawinigan.
Le journal naît au début de la Première Guerre Mondiale. Avant la guerre, E. Dallaire est un partisan du parti conservateur.
Mais, puisque le gouvernement Borden favorise la conscription, E. Dallaire se ralliera au camp libéral pour appuyer l'enrôlement volontaire.
L'Écho du St-Maurice,
à cette époque, narguera le propriétaire de
La Semaine,
P.E. Blondin.
L'Écho du St-Maurice
demeure la propriété d'Elzéar Dallaire jusqu'en 1949 alors qu'il passe aux mains de Lucien Guertin, un homme d'affaires de Shawinigan. Sous sa direction, le journal change de facture: le format devient tabloïd et le nombre de pages augmente.
Contrairement à E. Dallaire, L. Guertin va s'entourer de collaborateurs pour éditer son journal. Parmi eux, il faut mentionner le nom de José Caden. Né en France en 1910, José Caden arriva à Shawinigan en 1954 muni d'une riche expérience comme éditeur d'un mensuel à Paris et auteur de plusieurs publications pour les adolescents.
La carrière journalistique de José Caden à
L'Écho du St-Maurice
durera vingt ans. En plus de couvrir les événements quotidiens, José Caden écrira une série d'articles sur la petite histoire de Shawinigan. Plusieurs de ces articles seront regroupés en 1961 pour former un livre intitulé
L'An un de Shawinigan,
qui raconte dans le détail la création de la ville de Shawinigan, mois après mois, de mai 1901 à mai 1902.
On peut lire un des articles de José Caden, du 2 novembre 1960 pour l'élection du maire de Shawinigan, à cette adresse.
Lucien Guertin dirigera le journal jusqu'au 11 août 1971. À cette date, Claude Bérubé achète
L'Écho du Saint-Maurice
qui devient alors
L'Hebdo du St-Maurice ,
que l'on connaît aujourd'hui.
Le nouvel
Hebdo du St-Maurice
entre dans la famille de
Publi-Hebdo,
un nouveau regroupement dirigé par Claude Bérubé, déjà propriétaire du
Journal du Cap
et qui fondra à la même époque
L'Hebdo de Trois-Rivières
devenu
L'Hebdo Journal,
que nous connaissons aujourd'hui.
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SHAWINIGAN
 
THE SHAWINIGAN STANDARD
1928-1970
J. Aiken Clark, Charles-Édouard Labranche,  
Raymond Wilson, Charles-Auguste Saint-Arnaud
 
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse.  
 
J. Aiken Clark, propriétaire et éditeur du journal The Saint-Maurice Valley Chronicle, Charles Édouard de Bourevage LaBranche, coéditeur du même journal, Raymond Wilson, gérant de la Banque Canadienne de Commerce à Shawinigan et Charles-Auguste Saint-Arnaud, journaliste, s'associent et fondent en 1928 The Shawinigan Standard.  
 
Le journal est d'abord publié à Trois-Rivières. En 1930, D. R. Wilson en devient l'unique propriétaire. À partir de cette date, le journal sera rédigé et imprimé à Shawinigan. Le journal était unilingue anglais, sauf pendant quelque temps dans les années 1930 où il a publié une ou deux pages en français.  
 
D.R. Wilson rédige pratiquement seul le journal pendant de nombreuses années. Il en soigne la présentation. D'un naturel optimiste, il s'intéresse à la promotion de la ville de Shawinigan et maintient la publication du journal durant de nombreuses années.  
 
D'un naturel optimiste, il s'intéresse à la promotion de la ville de Shawinigan en publiant durant quelques années un album d'une centaine de pages, bilingue et bien illustré, qu'il envoyait aux industries du Québec et de l'Ontario pour les convaincre de venir s'installer dans sa ville. Quatre ou cinq de ces albums ont été publiés sous le titre de Industrial Shawinigan Industriel.  
 
Abondamment illustré, The Shawinigan standard offre des nouvelles régionales. Cependant, plus de la moitié de ses pages servent à la publicité. Le tirage du journal atteindra plus de 3 000 exemplaires dans les années soixante. Le 22 décembre 1970, The Shawinigan Standard paraîtra pour la dernière fois, à la suite du déclin de la population anglophone de la région.  
 
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Mot Annotation
SHAWINIGAN
THE SHAWINIGAN STANDARD
1928-1970
J. Aiken Clark, Charles-Édouard Labranche,
Raymond Wilson, Charles-Auguste Saint-Arnaud
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse.
J. Aiken Clark, propriétaire et éditeur du journal
The Saint-Maurice Valley Chronicle,
Charles Édouard de Bourevage LaBranche, coéditeur du même journal, Raymond Wilson, gérant de la Banque Canadienne de Commerce à Shawinigan et Charles-Auguste Saint-Arnaud, journaliste, s'associent et fondent en 1928
The Shawinigan Standard.
Le journal est d'abord publié à Trois-Rivières. En 1930, D. R. Wilson en devient l'unique propriétaire. À partir de cette date, le journal sera rédigé et imprimé à Shawinigan. Le journal était unilingue anglais, sauf pendant quelque temps dans les années 1930 où il a publié une ou deux pages en français.
D.R. Wilson rédige pratiquement seul le journal pendant de nombreuses années. Il en soigne la présentation. D'un naturel optimiste, il s'intéresse à la promotion de la ville de Shawinigan et maintient la publication du journal durant de nombreuses années.
D'un naturel optimiste, il s'intéresse à la promotion de la ville de Shawinigan en publiant durant quelques années un album d'une centaine de pages, bilingue et bien illustré, qu'il envoyait aux industries du Québec et de l'Ontario pour les convaincre de venir s'installer dans sa ville. Quatre ou cinq de ces albums ont été publiés sous le titre de
Industrial Shawinigan Industriel.
Abondamment illustré,
The Shawinigan standard
offre des nouvelles régionales. Cependant, plus de la moitié de ses pages servent à la publicité. Le tirage du journal atteindra plus de 3 000 exemplaires dans les années soixante. Le 22 décembre 1970,
The Shawinigan Standard
paraîtra pour la dernière fois, à la suite du déclin de la population anglophone de la région.
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SHAWINIGAN
 
LES CHUTES DE SHAWINIGAN
1938-1968
1898-1976
 
On pourra lire la première page de l'édition du 26 octobre 1938 de Les Chutes (de Shawinigan) à cette adresse.  
 
L'histoire des journaux de Shawinigan se trouve résumée dans l'ouvrage de Fabien Larochelle, Shawinigan depuis 75 ans (1900-1975), Hôtel de ville, Shawinigan, 1976, 747 p. On en trouve ici un extrait.  
 
Le 26 octobre 1938, Joseph-Armand (J.-A.) Foucher, un homme d'affaire de Shawinigan, lançait sept hebdomadaires qui couvraient le territoire de la Mauricie et la région du Saguenay- Lac Saint-Jean. Dans la Mauricie, on retrouve Les Chutes de Shawinigan, Le Laurentien de Grand-Mère, Les Chenaux de Trois-Rivières et La Sentinelle de La Tuque (1938-1971).  
 
Tous les hebdos de J. A. Foucher sont imprimés à l'Imprimerie Shawinigan de J. A. Foucher mais chacun va traiter des nouvelles locales et des événements sociaux.  
 
D'abord des hebdos voués à la promotion des entreprises de J. A. Foucher. Ces hebdos traiteront de problèmes politiques seulement si ces derniers ont un lien avec le monde des affaires.  
 
Ainsi, vers la fin des années 1950, J. A. Foucher entreprend une campagne pour contrer la hausse des prix de l'essence. Chaque semaine, le journal Les Chutes de Shawinigan publiera une page de promotion du garage Foucher où on pourra lire, tel un feuilleton, les divers épisodes de cette guerre des prix.  
 
L'hebdo Les Chutes de Shawinigan traitera rarement de politique provinciale, ne publiant que les annonces publicitaires payées par les partis politiques. Le journal reproduira les causeries hebdomadaires données par J. A. Foucher à la radio alors qu'il était maire de Shawinigan.  
 
Dans le premier numéro, M. Foucher précisait en ces termes la politique qu'entendait suivre son journal:  
''Notre journal n'est pas un journal de clan, ni de parti, c'est un journal dévoué aux meilleurs intérêts de notre ville et de notre région. ''Il poursuivait en laissant entendre qu'il''s'appliquerait à encourager les hommes publiques à bien faire, qu'il ''ne manquerait pas de suggérer des réformes dans l'intérêt public, sans animosité contre qui que ce soit.'' 
 
Au mérite de M. Foucher, il faut reconnaître qu'il n'a jamais dévié de la ligne tracée au départ et que le journal s'est appliqué à surveiller les dépenses publiques en préconisant l'économie et une saine administration. Le journal a longtemps servi de tribune publique à M. Foucher au cours de sa carrière de maire de Shawinigan.  
 
À la mort de Maurice Duplessis, le 5 septembre 1959, nulle biographie, nul commentaire n'est publié. Seule une note de condoléances sous la photo du Premier Ministre va souligner cet événement qui fera la manchette de tous les journaux de la province. Et pourtant, on a toujours prétendu que les journaux de J.A. Foucher '' étaient du bon bord ''.  
 
Le dernier numéro du journal Les Chutes de Shawinigan paraît en décembre 1968. Les autres hebdos de J.A. Foucher cessent leur publication en 1971.  
 
M. Foucher a eu la sagesse de conserver la collection des Chutes qu'il a fait assembler en volumes annuels. Au cours de 1975, il a déposé cette collection à la Bibliothèque municipale, où elle peut être facilement consultée.  
 
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Mot Annotation
SHAWINIGAN
LES CHUTES DE SHAWINIGAN
1938-1968
1898-1976
On pourra lire la première page de l'édition du 26 octobre 1938 de
Les Chutes
(de Shawinigan)
à cette adresse.
L'histoire des journaux de Shawinigan se trouve résumée dans l'ouvrage de Fabien Larochelle,
Shawinigan depuis 75 ans (1900-1975),
Hôtel de ville, Shawinigan, 1976, 747 p.
On en trouve
ici un extrait.
Le 26 octobre 1938, Joseph-Armand (J.-A.) Foucher, un homme d'affaire de Shawinigan, lançait sept hebdomadaires qui couvraient le territoire de la Mauricie et la région du Saguenay- Lac Saint-Jean. Dans la Mauricie, on retrouve
Les Chutes de Shawinigan,
Le Laurentien de Grand-Mère,
Les Chenaux de Trois-Rivières
et
La Sentinelle de La Tuque
(1938-1971).
Tous les hebdos de J. A. Foucher sont imprimés à l'Imprimerie Shawinigan de J. A. Foucher mais chacun va traiter des nouvelles locales et des événements sociaux.
D'abord des hebdos voués à la promotion des entreprises de J. A. Foucher. Ces hebdos traiteront de problèmes politiques seulement si ces derniers ont un lien avec le monde des affaires.
Ainsi, vers la fin des années 1950, J. A. Foucher entreprend une campagne pour contrer la hausse des prix de l'essence. Chaque semaine, le journal
Les Chutes de Shawinigan
publiera une page de promotion du garage Foucher où on pourra lire, tel un feuilleton, les divers épisodes de cette guerre des prix.
L'hebdo
Les Chutes de Shawinigan
traitera rarement de politique provinciale, ne publiant que les annonces publicitaires payées par les partis politiques. Le journal reproduira les causeries hebdomadaires données par J. A. Foucher à la radio alors qu'il était maire de Shawinigan.
Dans le premier numéro, M. Foucher précisait en ces termes la politique qu'entendait suivre son journal:
''Notre journal n'est pas un journal de clan, ni de parti, c'est un journal dévoué aux meilleurs intérêts de notre ville et de notre région. ''
Il poursuivait en laissant entendre qu'il''
s'appliquerait à encourager les hommes publiques à bien faire,
qu'il ''
ne manquerait pas de suggérer des réformes dans l'intérêt public, sans animosité contre qui que ce soit.''
Au mérite de M. Foucher, il faut reconnaître qu'il n'a jamais dévié de la ligne tracée au départ et que le journal s'est appliqué à surveiller les dépenses publiques en préconisant l'économie et une saine administration. Le journal a longtemps servi de tribune publique à M. Foucher au cours de sa carrière de maire de Shawinigan.
À la mort de Maurice Duplessis, le 5 septembre 1959, nulle biographie, nul commentaire n'est publié. Seule une note de condoléances sous la photo du Premier Ministre va souligner cet événement qui fera la manchette de tous les journaux de la province. Et pourtant, on a toujours prétendu que les journaux de J.A. Foucher '' étaient du bon bord ''.
Le dernier numéro du journal
Les Chutes de Shawinigan
paraît en décembre 1968. Les autres hebdos de J.A. Foucher cessent leur publication en 1971.
M. Foucher a eu la sagesse de conserver la collection des
Chutes
qu'il a fait assembler en volumes annuels. Au cours de 1975, il a déposé cette collection à la Bibliothèque municipale, où elle peut être facilement consultée.
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GRAND-MÈRE
 
LE COURRIER DE GRAND-MÈRE
1909-1917
Elzéar Dallaire
1873-1959
 
On peut lire un exemplaire du journal original à cette adresse.  
 
En 1908, la population de Grand-Mère n'est que de 4600 personnes (Grand-Mère n'est érigée en municipalité que depuis 1968). C'est dans ce petit village '' né d'un moulin à papier '' qu'Elzéar Dallaire, un des piliers du journalisme de la région mauricienne, décide de s'établir afin d'y fonder le premier d'une série d'hebdomadaires.  
 
Elzéar Dallaire fonde son premier hebdo, Le Courrier de Grand-Mère, en 1909. À cette époque, malgré son jeune âge, il est déjà un journaliste d'expérience:  
 
''... dès l'âge de 13 ans, il entrait dans le monde du journalisme comme correspondant pour L'Éclaireur de Québec et Le Réveil du Saguenay. Il n'avait pas encore 15 ans qu'il rédigeait presque à lui seul le premier numéro du journal Le Progrès du Saguenay, le 18 août 1887. Il demeura au service de ce journal durant quelques années avant d'aller collaborer à la rédaction d'un hebdomadaire à Windsor (Ontario). Il fut ensuite au service d'un journal à Lowell, Mass. (E.-U.) et du quotidien La Presse, à Montréal.'' 
(Fabien Larochelle, Shawinigan depuis 75 ans, Shawinigan, Hôtel de ville, 1976)  
 
En 1895, il revient à Baie Saint-Paul, sa région natale, et fonde son premier journal, Le courrier de Charlevoix, qui paraîtra jusqu'en 1897. En 1898, il devient rédacteur à L'Écho de Charlevoix. Mais Elzéar Dallaire, un conservateur qui désire se montrer neutre, n'est pas bien accepté dans ce journal libéral.  
 
Incapable d'adhérer aux thèses libérales, E. Dallaire quitte Charlevoix, s'installe à Chicoutimi et y fonde Le Journal en 1899. Ensuite, il dirige Le Progrès du Saguenay de 1901 à 1908.  
 
C'est donc muni d'une expérience vieille de plus de vingt ans, qu'il s'installera à Grand-Mère en 1909.  
 
Il y poursuivra sa carrière d'abord dans le journalisme puis, dans la politique municipale. Plus tard, il augmentera son rayonnement professionnel en participant à la fondation de l'Association des éditeurs de la presse hebdomadaire régionale francophone en 1932, dont le premier président est Louis Francoeur. Elzéar Dallaire occupera le poste de président en 1934.  
 
(suite page suivante)  
 
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GRAND-MÈRE
LE COURRIER DE GRAND-MÈRE
1909-1917
Elzéar Dallaire
1873-1959
On peut lire un exemplaire du journal original à cette adresse.
En 1908, la population de Grand-Mère n'est que de 4600 personnes (Grand-Mère n'est érigée en municipalité que depuis 1968). C'est dans ce petit village '' né d'un moulin à papier '' qu'Elzéar Dallaire, un des piliers du journalisme de la région mauricienne, décide de s'établir afin d'y fonder le premier d'une série d'hebdomadaires.
Elzéar Dallaire fonde son premier hebdo,
Le Courrier de Grand-Mère,
en 1909. À cette époque, malgré son jeune âge, il est déjà un journaliste d'expérience:
''... dès l'âge de 13 ans, il entrait dans le monde du journalisme comme correspondant pour L'Éclaireur de Québec et Le Réveil du Saguenay. Il n'avait pas encore 15 ans qu'il rédigeait presque à lui seul le premier numéro du journal Le Progrès du Saguenay, le 18 août 1887. Il demeura au service de ce journal durant quelques années avant d'aller collaborer à la rédaction d'un hebdomadaire à Windsor (Ontario). Il fut ensuite au service d'un journal à Lowell, Mass. (E.-U.) et du quotidien La Presse, à Montréal.''
(Fabien Larochelle,
Shawinigan depuis 75 ans,
Shawinigan, Hôtel de ville, 1976)
En 1895, il revient à Baie Saint-Paul, sa région natale, et fonde son premier journal,
Le courrier de Charlevoix,
qui paraîtra jusqu'en 1897.
En 1898, il devient rédacteur à
L'Écho de Charlevoix.
Mais Elzéar Dallaire, un conservateur qui désire se montrer neutre, n'est pas bien accepté dans ce journal libéral.
Incapable d'adhérer aux thèses libérales, E. Dallaire quitte Charlevoix, s'installe à Chicoutimi et y fonde
Le Journal
en 1899. Ensuite, il dirige
Le Progrès du Saguenay
de 1901 à 1908.
C'est donc muni d'une expérience vieille de plus de vingt ans, qu'il s'installera à Grand-Mère en 1909.
Il y poursuivra sa carrière d'abord dans le journalisme puis, dans la politique municipale. Plus tard, il augmentera son rayonnement professionnel en participant à la fondation de l'Association des éditeurs de la presse hebdomadaire régionale francophone en 1932, dont le premier président est Louis Francoeur. Elzéar Dallaire occupera le poste de président en 1934.
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GRAND-MÈRE
 
LE COURRIER DE GRAND-MÈRE
 
Elzéar Dallaire publie le premier numéro du Courrier de Grand-Mère le 22 janvier 1909. Le journal publiera peu de nouvelles locales. Un lecteur qui voudrait connaître la vie de Grand-Mère à cette époque n'y trouverait que peu d'informations. Seuls les avis municipaux nous renseignent un peu sur les activités du conseil de ville.  
 
Au début du XIXe siècle, on pouvait lire dans chaque numéro d'un journal trifluvien le nom et le lieu de résidence des personnes séjournant temporairement à l'hôtel, chez des parents ou des amis à Trois-Rivières. Cette coutume devait disparaître lorsque la population devint trop grande et qu'il fut impossible de connaître tous les déplacements des voyageurs.  
 
Cependant, les journaux des petites municipalités devaient reprendre cette coutume au XXe siècle. Jusque durant les années 1940, les hebdos publiaient les déplacements, les voyages et les visites des membres de la communauté.  
 
Nous retranscrivons ici les mentions parues dans l'édition du 30 avril 1909 du Courrier de Grand-Mère:  
 
M. Juvenal Ally de N .0. de Pierreville était à Grand-Mère la semaine dernière, en visite chez son frère, M. Aimé Ally.  
M. J.E. Trudel, de Saint-Rock de Mékinac, était à l'hôtel Grand-Mère jeudi dernier  
M. Pitre Gauthier, autrefois cultivateur à Chicoutimi, et maintenant de Montréal était à Grand-Mère vendredi dernier.  
M. David Thibaudeau, le populaire voyageur de la maison Kyle Cheezbrough Co de Montréal, a passé une huitaine de jours à Grand- Mère à l'hôtel Windsor.  
M. P.E. Blondin, M.P. était en ville dimanche.  
On nous apprend que M. Joseph Dufresne qui a été gravement malade prend beaucoup de mieux.  
 
(suite page suivante)  
 
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2
GRAND-MÈRE
LE COURRIER DE GRAND-MÈRE
Elzéar Dallaire publie le premier numéro du
Courrier de Grand-Mère
le 22 janvier 1909. Le journal publiera peu de nouvelles locales. Un lecteur qui voudrait connaître la vie de Grand-Mère à cette époque n'y trouverait que peu d'informations. Seuls les avis municipaux nous renseignent un peu sur les activités du conseil de ville.
Au début du XIXe siècle, on pouvait lire dans chaque numéro d'un journal trifluvien le nom et le lieu de résidence des personnes séjournant temporairement à l'hôtel, chez des parents ou des amis à Trois-Rivières. Cette coutume devait disparaître lorsque la population devint trop grande et qu'il fut impossible de connaître tous les déplacements des voyageurs.
Cependant, les journaux des petites municipalités devaient reprendre cette coutume au XXe siècle. Jusque durant les années 1940, les hebdos publiaient les déplacements, les voyages et les visites des membres de la communauté.
Nous retranscrivons ici les mentions parues dans l'édition du 30 avril 1909 du
Courrier de Grand-Mère:
M. Juvenal Ally de N .0. de Pierreville était à Grand-Mère la semaine dernière, en visite chez son frère, M. Aimé Ally.
M. J.E. Trudel, de Saint-Rock de Mékinac, était à l'hôtel Grand-Mère jeudi dernier
M. Pitre Gauthier, autrefois cultivateur à Chicoutimi, et maintenant de Montréal était à Grand-Mère vendredi dernier.
M. David Thibaudeau, le populaire voyageur de la maison Kyle Cheezbrough Co de Montréal, a passé une huitaine de jours à Grand- Mère à l'hôtel Windsor.
M. P.E. Blondin, M.P. était en ville dimanche.
On nous apprend que M. Joseph Dufresne qui a été gravement malade prend beaucoup de mieux.
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GRAND-MÈRE
 
LE COURRIER DE GRAND-MÈRE
 
Le Courrier de Grand-Mère suit de près la politique nationale et traite faits et événements selon l'idéologie de son propriétaire.  
 
Ainsi, le 7 avril 1910, Le Courrier de Grand-Mère émet quelques opinions qui reflètent l'idée des conservateurs sur l'instruction. Le journal critique le parti libéral qui défend l'idée d'une école gratuite et obligatoire au Québec:  
 
C'est l'école '' où on établira un service spécial de gendarme pour constater chaque jour si les petits canadiens qui sont absents de la classe le sont pour une colique véritable ou pour des raisons d'ordre plus relevé. (...) mais en fin de compte, il y aura une note et qui la soldera? (L'argent du gouvernement) ne tombe pas des nues, il vient de la poche du contribuable, (...) alors pourquoi bouleverser tout un système pour arriver au point de départ? Pourquoi? Mais pour déchristianiser l'école...'' 
 
Elzéar Dallaire vend Le Courrier de Grand-Mère en 1911 à celui qui allait devenir le sénateur Blondin. Le journal change de nom et paraît sous le nom de La Semaine le premier juin 1911. En changeant le nom, on souhaite que La Semaine devienne le porte-parole de toute la région mauricienne. En plus des nouvelles locales, La Semaine publiera des nouvelles des municipalités environnantes.  
 
À partir de 1915, La Semaine est en concurrence avec le nouveau journal fondé par Elzéar Dallaire, L'Echo du Saint-Maurice, et les propos échangés seront souvent très loin des louanges. Le 3 août 1917, le notaire Desroches quitte son poste de directeur et de rédacteur de La semaine et malgré l'article qui annonce une réorganisation, l'hebdomadaire cessera de paraître définitivement cette année-là.  
 
Depuis la disparition de La Semaine en 1917, E. Dallaire, qui ne possède que L'Écho de la Mauricie, lancera en mai 1936 L'Union nationale, qui devint L'Actualité Mauricienne en 1942. Il demeurera propriétaire du journal jusqu'en 1952. La vente du journal marquera la fin de l'époque d'Elzéar Dallaire.  
 
Membre fondateur de l'Association des Hebdomadaires de langue française du Canada, cette association lui rendit un hommage grandiose en 1946 à Montréal afin de souligner ses 60 ans de carrière. Au cours de cette soirée à laquelle participèrent plus de 400 journalistes, on le reconnut officiellement comme le doyen des journalistes de langue française au pays. M. Dallaire s'est éteint en 1959 à l'âge de 86 ans.  
 
La carrière d'Elzéar Dallaire aura duré presque 60 ans.  
 
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GRAND-MÈRE
LE COURRIER DE GRAND-MÈRE
Le Courrier de Grand-Mère
suit de près la politique nationale et traite faits et événements selon l'idéologie de son propriétaire.
Ainsi, le 7 avril 1910,
Le Courrier de Grand-Mère
émet quelques opinions qui reflètent l'idée des conservateurs sur l'instruction. Le journal critique le parti libéral qui défend l'idée d'une école gratuite et obligatoire au Québec:
C'est l'école
'' où on établira un service spécial de gendarme pour constater chaque jour si les petits canadiens qui sont absents de la classe le sont pour une colique véritable ou pour des raisons d'ordre plus relevé. (...) mais en fin de compte, il y aura une note et qui la soldera? (L'argent du gouvernement) ne tombe pas des nues, il vient de la poche du contribuable, (...) alors pourquoi bouleverser tout un système pour arriver au point de départ? Pourquoi? Mais pour déchristianiser l'école...''
Elzéar Dallaire vend
Le Courrier de Grand-Mère
en 1911 à celui qui allait devenir le sénateur Blondin. Le journal change de nom et paraît sous le nom de
La Semaine
le premier juin 1911.
En changeant le nom, on souhaite que
La Semaine
devienne le porte-parole de toute la région mauricienne. En plus des nouvelles locales,
La Semaine
publiera des nouvelles des municipalités environnantes.
À partir de 1915,
La Semaine
est en concurrence avec le nouveau journal fondé par Elzéar Dallaire,
L'Echo du Saint-Maurice,
et les propos échangés seront souvent très loin des louanges. Le 3 août 1917, le notaire Desroches quitte son poste de directeur et de rédacteur de
La semaine
et malgré l'article qui annonce une réorganisation, l'hebdomadaire cessera de paraître définitivement cette année-là.
Depuis la disparition de
La Semaine
en 1917, E. Dallaire, qui ne possède que
L'Écho de la Mauricie,
lancera en mai 1936
L'Union nationale,
qui devint
L'Actualité Mauricienne
en 1942. Il demeurera propriétaire du journal jusqu'en 1952. La vente du journal marquera la fin de l'époque d'Elzéar Dallaire.
Membre fondateur de l'Association des Hebdomadaires de langue française du Canada, cette association lui rendit un hommage grandiose en 1946 à Montréal afin de souligner ses 60 ans de carrière. Au cours de cette soirée à laquelle participèrent plus de 400 journalistes, on le reconnut officiellement comme le doyen des journalistes de langue française au pays. M. Dallaire s'est éteint en 1959 à l'âge de 86 ans.
La carrière d'Elzéar Dallaire aura duré presque 60 ans.
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GRAND-MÈRE
 
LE PONT
1979-1989
Claude Rompré
 
Le 7 mars 1979, Claude Rompré, un enseignant, lance Le Pont, un nouvel hebdo pour desservir Shawinigan, Grand-Mère et les municipalités environnantes, soit une concurrence directe à L'Écho / L'Hebdo du Saint-Maurice.  
 
Pierre Dubois, journaliste au Dynamique de la Mauricie à Saint-Tite, s'associe avec Claude Rompré pour la production du journal.  
 
Le Pont sera d'abord composé à L'Imprimerie Bellemare, à Shawinigan, et imprimé au Journal de Québec.  
 
Le journal reçoit un accueil encourageant et devient rapidement en mesure d'acquérir son propre équipement de composition et de montage. La lutte avec L'Hebdo du Saint-Maurice est de tous les instants, chacun courtisant la même clientèle.  
 
En 1980, la Société canadienne internationale de gestion et de portefeuille Power Corporation (Gesca) devient propriétaire des deux concurrents. Malgré cet unique propriétaire, Le Pont et L'Hebdo du Saint-Maurice fonctionnent comme deux entités indépendantes.  
 
Le tirage du Pont avoisine les 20 000 exemplaires. L'effectif est passé de quatre ou cinq personnes à seize.  
 
On pourra prendre connaissance ici de la controverse qui s'est développée en 1982 entre M. Roger Greiss, secrétaire du Comité d'action municipale de Sainte-Flore et M. Gaston Langlois, journaliste au Pont.  
 
À la fin des années 1980, Claude Rompré quitte Le Pont pour tenter l'aventure politique.  
 
Il se présente comme candidat pour le NPD, Nouveau Parti Démocratique du Canada. .  
Le Pont perd des lecteurs au profit de son concurrent.  
 
En 1989, Gesca cesse la publication du Pont, laissant toute la place à son concurrent.  
 
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Mot Annotation
GRAND-MÈRE
LE PONT
1979-1989
Claude Rompré
Le 7 mars 1979, Claude Rompré, un enseignant, lance
Le Pont,
un nouvel hebdo pour desservir Shawinigan, Grand-Mère et les municipalités environnantes, soit une concurrence directe à
L'Écho / L'Hebdo du Saint-Maurice.
Pierre Dubois, journaliste au
Dynamique de la Mauricie
à Saint-Tite, s'associe avec Claude Rompré pour la production du journal.
Le Pont
sera d'abord composé à L'Imprimerie Bellemare, à Shawinigan, et imprimé au
Journal de Québec.
Le journal reçoit un accueil encourageant et devient rapidement en mesure d'acquérir son propre équipement de composition et de montage. La lutte avec
L'Hebdo du Saint-Maurice
est de tous les instants, chacun courtisant la même clientèle.
En 1980, la Société canadienne internationale de gestion et de portefeuille Power Corporation (Gesca) devient propriétaire des deux concurrents. Malgré cet unique propriétaire,
Le Pont
et
L'Hebdo du Saint-Maurice
fonctionnent comme deux entités indépendantes.
Le tirage du
Pont
avoisine les 20 000 exemplaires. L'effectif est passé de quatre ou cinq personnes à seize.
On pourra prendre connaissance ici de la controverse qui s'est développée en 1982 entre M. Roger Greiss, secrétaire du Comité d'action municipale de Sainte-Flore et M. Gaston Langlois, journaliste au
Pont.
À la fin des années 1980, Claude Rompré quitte
Le Pont
pour tenter l'aventure politique.
Il se présente comme candidat pour le NPD, Nouveau Parti Démocratique du Canada. .
Le Pont
perd des lecteurs au profit de son concurrent.
En 1989, Gesca cesse la publication du
Pont,
laissant toute la place à son concurrent.
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GRAND-MÈRE
 
LE LAURENTIEN DE GRAND-MÈRE
1938-1968
1898-1976
 
Le Laurentien de Grand-Mère fait partie de la suite de journaux lancés en 1938 par Joseph-Armand Foucher, homme d'affaires et éditeur prolifique.  
 
La recette suit celle de ses autres publications : un journal régionaliste voué aux intérêts de ses concitoyens, des articles variés, peu de photographies, beaucoup d'opinions et de commentaires, un journal populiste à distribution gratuite (plus de 5 000 exemplaires en 1960) et une tribune personnelle pour son propriétaire et ses entreprises commerciales.  
 
Le journal est produit aux ateliers des Chutes de Shawinigan situés dans la 4e rue à Shawinigan.  
 
Bien que de contenu rédactionnel spécifique à Grand-Mère, Le Laurentien de Grand-Mère présente comme un clone des Chutes de Shawinigan.  
 
Le Laurentien de Grand-Mère cesse ses publications en 1968.  
 
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Mot Annotation
GRAND-MÈRE
LE LAURENTIEN DE GRAND-MÈRE
1938-1968
1898-1976
Le Laurentien de Grand-Mère
fait partie de la suite de journaux lancés en 1938 par Joseph-Armand Foucher, homme d'affaires et éditeur prolifique.
La recette suit celle de ses autres publications : un journal régionaliste voué aux intérêts de ses concitoyens, des articles variés, peu de photographies, beaucoup d'opinions et de commentaires, un journal populiste à distribution gratuite (plus de 5 000 exemplaires en 1960) et une tribune personnelle pour son propriétaire et ses entreprises commerciales.
Le journal est produit aux ateliers des
Chutes de Shawinigan
situés dans la 4e rue à Shawinigan.
Bien que de contenu rédactionnel spécifique à Grand-Mère,
Le Laurentien de Grand-Mère
présente comme un clone des
Chutes de Shawinigan.
Le Laurentien de Grand-Mère
cesse ses publications en 1968.
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GRAND-MÈRE
 
LE COURRIER DE LAVIOLETTE
1952-1974
Gérard Gauthier
 
Le 1er mai 1952, un nouvel hebdomadaire livre sa première édition sous le nom de Courrier de Laviolette.  
 
Fondé par Gérard Gauthier, Le Courrier de Laviolette entre en compétition directe avec quatre autres hebdos…Une telle concurrence dans un si petit marché est surprenante, d'autant plus qu'elle n'est pas l'apanage de la région du Centre-Mauricie.  
 
Le Courrier de Laviolette loge au-dessus d'une quincaillerie, au coin de la 3e rue et de la 6e avenue à Grand-Mère. Il fonctionne avec un personnel réduit de trois personnes, et fait appel à des sous-traitants pour les autres étapes.  
 
En 1968, Gérard Gauthier embauche un jeune directeur général, Gilles Béchard. Moins d'un an plus tard, les associés de Radio La Tuque ltée, Jean Trépanier, Laurette Leclerc et Vincent Spain, deviennent propriétaires du Courrier de Laviolette.  
 
Malgré le même effectif réduit, l'hebdo de format tabloïd distribue chaque semaine environ 8 000 exemplaires.  
 
Gilles Béchard comprend que pour établir une niche au Courrier de Laviolette il doit le différencier de ses concurrents, assez solidement identifiés à l'un ou l'autre des partis politiques.  
 
Le Courrier de Laviolette se présente et est perçu comme un journal d'échange d'idées. L'introduction du concept du publi reportage renforce l'aspect commercial du journal.  
 
À l'été 1972, Gilles Béchard quitte Le Courrier de Laviolette. Au début des années 2000, il deviendra éditeur de L'Hebdo Journal.  
 
En 1973, Jean Trépanier, actionnaire principale d'une radio locale, change le nom du journal pour celui de Mauricie Journal. Malgré les efforts, le journal ne peut soutenir la concurrence ni avec La Voix, ni avec L'Hebdo du Saint-Maurice, devenu l'hebdo le plus influent du milieu.  
 
Mauricie Journal cesse de paraître en 1974.  
 
Avec Mauricie Journal se termine une suite ininterrompue de titres pour un même journal. Au départ, Elzéar Dallaire avait lancé L'Union Nationale en 1936, devenu L'Actualité Mauricienne en 1942, lui-même devenu Le Courrier de Laviolette en 1952, lui-même devenu Mauricie Journal en 1973.  
 
Cette succession de titres n'est pas, loin s'en faut, l'apanage de l'histoire de la presse hebdomadaire de langue française en Mauricie. On en retrouve des exemples dans la majorité des régions du Québec.  
 
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GRAND-MÈRE
LE COURRIER DE LAVIOLETTE
1952-1974
Gérard Gauthier
Le 1er mai 1952, un nouvel hebdomadaire
livre sa première édition sous le nom de
Courrier de Laviolette.
Fondé par Gérard Gauthier,
Le Courrier de Laviolette
entre en compétition directe avec quatre autres hebdos…Une telle concurrence dans un si petit marché est surprenante, d'autant plus qu'elle n'est pas l'apanage de la région du Centre-Mauricie.
Le Courrier de Laviolette
loge au-dessus d'une quincaillerie, au coin de la 3e rue et de la 6e avenue à Grand-Mère. Il fonctionne avec un personnel réduit de trois personnes, et fait appel à des sous-traitants pour les autres étapes.
En 1968, Gérard Gauthier embauche un jeune directeur général, Gilles Béchard. Moins d'un an plus tard, les associés de Radio La Tuque ltée, Jean Trépanier, Laurette Leclerc et Vincent Spain, deviennent propriétaires du
Courrier de Laviolette.
Malgré le même effectif réduit, l'hebdo de format tabloïd distribue chaque semaine environ 8 000 exemplaires.
Gilles Béchard comprend que pour établir une niche au
Courrier de Laviolette
il doit le différencier de ses concurrents, assez solidement identifiés à l'un ou l'autre des partis politiques.
Le Courrier de Laviolette
se présente et est perçu comme un journal d'échange d'idées. L'introduction du concept du publi reportage renforce l'aspect commercial du journal.
À l'été 1972, Gilles Béchard quitte
Le Courrier de Laviolette.
Au début des années 2000, il deviendra éditeur de
L'Hebdo Journal.
En 1973, Jean Trépanier, actionnaire principale d'une radio locale, change le nom du journal pour celui de
Mauricie Journal.
Malgré les efforts, le journal ne peut soutenir la concurrence ni avec
La Voix,
ni avec
L'Hebdo du Saint-Maurice,
devenu l'hebdo le plus influent du milieu.
Mauricie Journal
cesse de paraître en 1974.
Avec
Mauricie Journal
se termine une suite ininterrompue de titres pour un même journal. Au départ, Elzéar Dallaire avait lancé
L'Union Nationale
en 1936, devenu
L'Actualité Mauricienne
en 1942, lui-même devenu
Le Courrier de Laviolette
en 1952, lui-même devenu
Mauricie Journal
en 1973.
Cette succession de titres n'est pas, loin s'en faut, l'apanage de l'histoire de la presse hebdomadaire de langue française en Mauricie. On en retrouve des exemples dans la majorité des régions du Québec.
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CHAMPLAIN
 
NOS DROITS
1948-1964
1912-1989
 
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse.  
 
Dans la première édition de Nos Droits, le 25 juin 1948, Maurice Bellemare, le fondateur du journal, annonce que désormais chaque foyer de Champlain pourra recevoir son journal.  
 
En fait, Nos Droits est d'abord un organe d'information de l'Union nationale, le parti dirigé par Maurice Duplessis, un journal destiné à diffuser les bonnes nouvelles du parti au pouvoir. Dans les pages des premiers numéros, on peut voir un montage de photos représentant des réalisations du parti: ponts, routes, écoles...  
 
Alors que L'Avenir, journal libéral dans lequel Joseph-Alfred (J.A.) Mongrain publiait des articles critiquant l'Union nationale, aura presque toujours une première page de révélations scandaleuses, Nos Droits publiera semaine après semaine des articles témoignant de la grandeur des réalisations du parti au pouvoir.  
 
Il est vrai qu'un parti au pouvoir a justement le pouvoir de faire des réalisations, ce qui n'est pas le cas d'un parti dans l'opposition. Les deux journaux jouaient donc très bien leur rôle respectif.  
 
Maurice Bellemare demeure propriétaire de Nos Droits jusqu'en août 1962. Pendant ces années, Paul Dupuis occupera la fonction de directeur et de rédacteur en chef.  
 
Acheté par Maurice Loranger, Nos Droits devient un journal indépendant et sera publié jusqu'en avril 1964.  
 
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CHAMPLAIN
NOS DROITS
1948-1964
1912-1989
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse.
Dans la première édition de
Nos Droits,
le 25 juin 1948, Maurice Bellemare, le fondateur du journal, annonce que désormais chaque foyer de Champlain pourra recevoir son journal.
En fait,
Nos Droits
est d'abord un organe d'information de l'Union nationale, le parti dirigé par Maurice Duplessis, un journal destiné à diffuser les bonnes nouvelles du parti au pouvoir. Dans les pages des premiers numéros, on peut voir un montage de photos représentant des réalisations du parti: ponts, routes, écoles...
Alors que
L'Avenir,
journal libéral dans lequel Joseph-Alfred (J.A.) Mongrain publiait des articles critiquant l'Union nationale, aura presque toujours une première page de révélations scandaleuses,
Nos Droits
publiera semaine après semaine des articles témoignant de la grandeur des réalisations du parti au pouvoir.
Il est vrai qu'un parti au pouvoir a justement le pouvoir de faire des réalisations, ce qui n'est pas le cas d'un parti dans l'opposition. Les deux journaux jouaient donc très bien leur rôle respectif.
Maurice Bellemare demeure propriétaire de
Nos Droits
jusqu'en août 1962. Pendant ces années, Paul Dupuis occupera la fonction de directeur et de rédacteur en chef.
Acheté par Maurice Loranger,
Nos Droits
devient un journal indépendant et sera publié jusqu'en avril 1964.
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SAINT-TITE
 
LE DYNAMIQUE DE LA MAURICIE
Dévoué à l'essor de St-Tite, Ste-Thècle, St-Adelphe,  
St-Séverin de Proulxville et St-Thimotée, Etc.
1964-1987
Gérard Marchand, Gérard Gauthier
 
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse, en particulier la toute première édition du 5 juin 1964.  
 
En 1964, Gérard Marchand est employé au journal Le Nouvelliste de Trois-Rivières. Homme de caractère et d'audace, il quitte son travail dans un journal bien établi pour fonder, avec Gérard Gauthier, Le Dynamique de la Mauricie, un journal ayant Saint-Tite comme port d'attache.  
 
La première édition paraîtra le 5 juin 1964. L'histoire du Dynamique de la Mauricie rappelle l'histoire de nombreux journaux dont les propriétaires, souvent sans grands capitaux, ont réussi par leur détermination à créer des journaux qui sont devenus rentables après quelques années.  
 
Ne pouvant engager du personnel, faute de capitaux, G. Marchand, rédacteur du journal, édite Le Dynamique de la Mauricie entièrement seul, recueillant les nouvelles, sollicitant les annonceurs, faisant la mise en page, administrant les fonds...  
 
Ce n'est qu'en avril 1965 qu'il peut engager Lise LÉveillée, une jeune secrétaire qui deviendra bientôt une collaboratrice indispensable au journal. De sa résidence à Saint-Tite, G. Marchand dirige le journal, vend les annonces publicitaires tandis que Lise Léveillée, chaque fin de journée, recueille les commandes afin de faire la mise en page du journal le lendemain tout en s'occupant de la comptabilité à son bureau, d'abord situé à Grand-Mère puis à Saint-Tite.  
 
G. Marchand dirige le journal jusqu'à son décès, survenu le 23 juillet 1978. À cette date, Lise Léveillée devint l'unique propriétaire du journal. Toujours propriétaire du journal en 1987, elle a continué à en assumer toutes les tâches.  
 
Seuls quelques collaborateurs participent à la rédaction à cette époque. Raymond Pagé, professeur retraité de l'université du Québec à Trois-Rivières, y signe l'éditorial dès 1965. Pierre-Aimé Damphousse y est chroniqueur sportif pendant vingt ans.  
 
Parmi les anciens collaborateurs, on peut nommer Denis Pronovost, qui a mené sa carrière au Nouvelliste de Trois-Rivières, René Matton, directeur de L'Hebdo Journal (Trois-Rivières-Cap-de-Ia-Madeleine) et Pierre Dubois, directeur du journal Le Pont à Grand-Mère.  
 
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SAINT-TITE
LE DYNAMIQUE DE LA MAURICIE
Dévoué à l'essor de St-Tite, Ste-Thècle, St-Adelphe,
St-Séverin de Proulxville et St-Thimotée, Etc.
1964-1987
Gérard Marchand, Gérard Gauthier
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse,
en particulier la toute première édition du 5 juin 1964.
En 1964, Gérard Marchand est employé au journal
Le Nouvelliste
de Trois-Rivières.
Homme de caractère et d'audace, il quitte son travail dans un journal bien établi pour fonder, avec Gérard Gauthier,
Le Dynamique de la Mauricie,
un journal ayant Saint-Tite comme port d'attache.
La première édition paraîtra le 5 juin 1964. L'histoire du
Dynamique de la Mauricie
rappelle l'histoire de nombreux journaux dont les propriétaires, souvent sans grands capitaux, ont réussi par leur détermination à créer des journaux qui sont devenus rentables après quelques années.
Ne pouvant engager du personnel, faute de capitaux, G. Marchand, rédacteur du journal, édite
Le Dynamique de la Mauricie
entièrement seul, recueillant les nouvelles, sollicitant les annonceurs, faisant la mise en page, administrant les fonds...
Ce n'est qu'en avril 1965 qu'il peut engager Lise LÉveillée, une jeune secrétaire qui deviendra bientôt une collaboratrice indispensable au journal. De sa résidence à Saint-Tite, G. Marchand dirige le journal, vend les annonces publicitaires tandis que Lise Léveillée, chaque fin de journée, recueille les commandes afin de faire la mise en page du journal le lendemain tout en s'occupant de la comptabilité à son bureau, d'abord situé à Grand-Mère puis à Saint-Tite.
G. Marchand dirige le journal jusqu'à son décès, survenu le 23 juillet 1978. À cette date, Lise Léveillée devint l'unique propriétaire du journal. Toujours propriétaire du journal en 1987, elle a continué à en assumer toutes les tâches.
Seuls quelques collaborateurs participent à la rédaction à cette époque. Raymond Pagé, professeur retraité de l'université du Québec à Trois-Rivières, y signe l'éditorial dès 1965. Pierre-Aimé Damphousse y est chroniqueur sportif pendant vingt ans.
Parmi les anciens collaborateurs, on peut nommer Denis Pronovost, qui a mené sa carrière au
Nouvelliste
de Trois-Rivières,
René Matton, directeur de
L'Hebdo Journal
(Trois-Rivières-Cap-de-Ia-Madeleine)
et Pierre Dubois, directeur du journal
Le Pont
à Grand-Mère.
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LA TUQUE
 
L'ÉCHO DE LA TUQUE ET DU HAUT SAINT-MAURICE
1938 - ...
marchand douville
1912-2013; 1905-1997
 
On peut lire la première page du journal original à cette adresse. Le texte de présentation est de Clément Marchand. Seule la moitié supérieure de la page a résisté au temps...  
 
Dès que le chemin de fer est en construction, une première usine de papier s'implante à La Tuque. Un an plus tard, soit le 11 mars 1911, la ville reçoit son incorporation officielle. Comme ses sœurs, situées plus bas sur le Saint-Maurice, La Tuque va prendre de l'expansion très rapidement.  
 
S'il faut attendre 1939 pour voir naître une deuxième industrie d'importance, la Shawinigan Enginering Company, la ville ne sera pas pour autant privée de petites industries, de commerces et des nombreux services nécessaires à toute agglomération. Ainsi, le premier journal verra le jour presque en même temps que la ville, le journal La Tuque Fondé en 1911 par J. G. Delage, le La Tuque a-t-il été publié pendant longtemps? Nous croyons que non puisque nous n'en connaissons que les deux premiers numéros.  
 
Après ces premières années, il faudra faire un grand saut dans le temps pour parvenir à 1938, année de fondation du journal L'Écho de La Tuque et du Haut Saint-Maurice par Raymond Douville et Clément Marchand, à l'époque propriétaires du journal Le Bien public à Trois-Rivières.  
 
Il peut sembler paradoxal que deux jeunes Trifluviens entreprennent une telle publication. Mais, selon Clément Marchand, ''nous avions déjà l'imprimerie et cette région éloignée ne possédait pas de journal. On s'est donc donné mission de faire valoir le potentiel de la région ''. Si le journal est placé sous la responsabilité de Raymond Douville, Clément Marchand participe régulièrement à la rédaction.  
 
Lorsqu'en 1959 Ramond Douville quitte la région, L'Écho de la Tuque et du Haut Saint-Maurice sera vendu à Paul et Waddah Aboud, déjà propriétaires d'une station de radio à Trois-Rivières. En 1963, ces derniers céderont le journal à Jean Trépanier et Laurette Leclerc qui le dirigeront jusqu'au premier juillet 1987. À cette date, les frères Bouliane, qui impriment l'Écho depuis 15 ans, et Gaston Martin, directeur de deux journaux au Lac Saint-Jean et ancien employé de l'Écho, sont devenus propriétaires du journal.  
 
Celui-ci est devenu L'Écho de la Tuque et du Haut Saint-Maurice que l'on connaît aujourd'hui.  
 
La ville de La Tuque, pourtant privée de journal local pendant plus de 35 ans, verra naître un second journal en 1938. J.A. Foucher, fondateur de plusieurs hebdos régionaux imprimés à Shawinigan, publie aussi La Sentinelle de La Tuque, un hebdomadaire où les articles d'intérêt général voisinent avec quelques articles sur les événements locaux.  
 
La Sentinelle de La Tuque cessera de paraître en 1971, en même temps que les autres hebdos de J.A. Foucher.  
 
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Mot Annotation
LA TUQUE
L'ÉCHO DE LA TUQUE ET DU HAUT SAINT-MAURICE
1938 - ...
marchand douville
1912-2013; 1905-1997
On peut lire la première page du journal original à cette adresse. Le texte de présentation est de Clément Marchand. Seule la moitié supérieure de la page a résisté au temps...
Dès que le chemin de fer est en construction, une première usine de papier s'implante à La Tuque. Un an plus tard, soit le 11 mars 1911, la ville reçoit son incorporation officielle. Comme ses sœurs, situées plus bas sur le Saint-Maurice, La Tuque va prendre de l'expansion très rapidement.
S'il faut attendre 1939 pour voir naître une deuxième industrie d'importance, la
Shawinigan Enginering Company,
la ville ne sera pas pour autant privée de petites industries, de commerces et des nombreux services nécessaires à toute agglomération. Ainsi, le premier journal verra le jour presque en même temps que la ville, le journal
La Tuque
Fondé en 1911 par J. G. Delage, le
La Tuque
a-t-il été publié pendant longtemps? Nous croyons que non puisque nous n'en connaissons que les deux premiers numéros.
Après ces premières années, il faudra faire un grand saut dans le temps pour parvenir à 1938, année de fondation du journal
L'Écho de La Tuque et du Haut Saint-Maurice
par Raymond Douville et Clément Marchand, à l'époque propriétaires du journal
Le Bien public
à Trois-Rivières.
Il peut sembler paradoxal que deux jeunes Trifluviens entreprennent une telle publication. Mais, selon Clément Marchand, ''
nous avions déjà l'imprimerie et cette région éloignée ne possédait pas de journal. On s'est donc donné mission de faire valoir le potentiel de la région
''. Si le journal est placé sous la responsabilité de Raymond Douville, Clément Marchand participe régulièrement à la rédaction.
Lorsqu'en 1959 Ramond Douville quitte la région,
L'Écho de la Tuque et du Haut Saint-Maurice
sera vendu à Paul et Waddah Aboud, déjà propriétaires d'une station de radio à Trois-Rivières. En 1963, ces derniers céderont le journal à Jean Trépanier et Laurette Leclerc qui le dirigeront jusqu'au premier juillet 1987. À cette date, les frères Bouliane, qui impriment l'Écho depuis 15 ans, et Gaston Martin, directeur de deux journaux au Lac Saint-Jean et ancien employé de l'Écho, sont devenus propriétaires du journal.
Celui-ci est devenu L'Écho de la Tuque et du Haut Saint-Maurice que l'on connaît aujourd'hui.
La ville de La Tuque, pourtant privée de journal local pendant plus de 35 ans, verra naître un second journal en 1938. J.A. Foucher, fondateur de plusieurs hebdos régionaux imprimés à Shawinigan, publie aussi
La Sentinelle de La Tuque,
un hebdomadaire où les articles d'intérêt général voisinent avec quelques articles sur les événements locaux.
La Sentinelle de La Tuque
cessera de paraître en 1971, en même temps que les autres hebdos de J.A. Foucher.
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LA TUQUE
 
L'AMI
Paul Forrest
1946-1947
 
À partir de décembre 1946, Paul Forrest, propriétaire de l'Imprimerie commerciale de La Tuque, s'associe avec un groupe de personnes de Windigo, une région isolée au nord de La Tuque, pour publier L'Ami, journal mensuel bilingue.  
 
Le journal de quatre pages est d'abord destiné à la population de Windigo mais environ la moitié des nouvelles sportives et culturelles concernent la population de La Tuque.  
 
Demeurant à La Tuque depuis 1915, Paul Forrest est un de ces pionniers qui ont vu prospérer la ville et qui se sont intéressés aux affaires municipales et à la vie culturelle des Latuquois.  
 
Dans le premier numéro de L'Ami, les éditeurs lancent un concours de poèmes. Le premier prix est de 10 $. La participation à ce concours est tellement grande que dans le deuxième numéro, on annonce que la proclamation des gagnants est reportée au prochain numéro, le jury n'ayant pas terminé sa sélection. Pour chaque numéro, Paul Forrest dessinait quelques caricatures de personnalités latuquoises.  
 
Le mensuel ne pourra subsister plus d'une une année.  
 
.../19
Mot Annotation
LA TUQUE
L'AMI
Paul Forrest
1946-1947
À partir de décembre 1946, Paul Forrest, propriétaire de l'
Imprimerie commerciale de La Tuque,
s'associe avec un groupe de personnes de Windigo, une région isolée au nord de La Tuque, pour publier
L'Ami,
journal mensuel bilingue.
Le journal de quatre pages est d'abord destiné à la population de Windigo mais environ la moitié des nouvelles sportives et culturelles concernent la population de La Tuque.
Demeurant à La Tuque depuis 1915, Paul Forrest est un de ces pionniers qui ont vu prospérer la ville et qui se sont intéressés aux affaires municipales et à la vie culturelle des Latuquois.
Dans le premier numéro de
L'Ami,
les éditeurs lancent un concours de poèmes. Le premier prix est de 10 $. La participation à ce concours est tellement grande que dans le deuxième numéro, on annonce que la proclamation des gagnants est reportée au prochain numéro, le jury n'ayant pas terminé sa sélection. Pour chaque numéro, Paul Forrest dessinait quelques caricatures de personnalités latuquoises.
Le mensuel ne pourra subsister plus d'une une année.
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LA TUQUE
 
LA TUQUE ÉCLAIR
1963-1966
Roger Rochette, Sylvio Lambert
 
En 1963, apparaît un nouvel hebdomadaire, La Tuque Éclair, publié par Roger Rochette et Sylvio Lambert, rédacteur en chef.  
 
Hebdomadaire local typique d'une vingtaine de pages, La Tuque Éclair est d'abord une publication commerciale, mais on y rapporte aussi les événements locaux. Les annonces de naissances, de mariages et de décès côtoient les activités des clubs sociaux et les nouvelles des sports. La Tuque Éclair publie régulièrement des communiqués émis par le maire ou les commissaires.  
 
Chaque semaine, Sylvio Lambert et Liboire Boutet, deux journalistes qui ne craignent pas les polémiques, écriront leurs commentaires, parfois virulents, sur les propos et gestes des personnalités dirigeantes. Vers la fin de l'année 1965, ou au début de 1966, le journal est vendu à Lucien Filion, alors maire de La Tuque. Mais après la vente, le journal n'est jamais reparu.  
 
.../20
Mot Annotation
LA TUQUE
LA TUQUE ÉCLAIR
1963-1966
Roger Rochette, Sylvio Lambert
En 1963, apparaît un nouvel hebdomadaire,
La Tuque Éclair,
publié par Roger Rochette et Sylvio Lambert, rédacteur en chef.
Hebdomadaire local typique d'une vingtaine de pages,
La Tuque Éclair
est d'abord une publication commerciale, mais on y rapporte aussi les événements locaux. Les annonces de naissances, de mariages et de décès côtoient les activités des clubs sociaux et les nouvelles des sports.
La Tuque Éclair
publie régulièrement des communiqués émis par le maire ou les commissaires.
Chaque semaine, Sylvio Lambert et Liboire Boutet, deux journalistes qui ne craignent pas les polémiques, écriront leurs commentaires, parfois virulents, sur les propos et gestes des personnalités dirigeantes. Vers la fin de l'année 1965, ou au début de 1966, le journal est vendu à Lucien Filion, alors maire de La Tuque. Mais après la vente, le journal n'est jamais reparu.
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LA TUQUE
 
LE NORD MAURICIEN
1990-1991
 
Journal issu d'une coopérative formée de commerçants locaux, l'hebdomadaire Le Nord Mauricien a vu le jour en mars 1990.  
 
On y retrouve plusieurs chroniques traitant de sujets locaux et la couverture complète de l'actualité locale. Distribué gratuitement, le journal n'aura toutefois été publié que pendant une année.  
 
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LA TUQUE
LE NORD MAURICIEN
1990-1991
Journal issu d'une coopérative formée de commerçants locaux, l'hebdomadaire
Le Nord Mauricien
a vu le jour en mars 1990.
On y retrouve plusieurs chroniques traitant de sujets locaux et la couverture complète de l'actualité locale. Distribué gratuitement, le journal n'aura toutefois été publié que pendant une année.
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MÉKINAC
 
L'HEBDO MÉKINAC / DES CHENAUX
 
 
réouvert le 6 février 2019
 
Tel qu'annoncé dans le communiqué de presse du groupe icimédias, les résidents de la MRC des Chenaux et de la MRC Mékinac ont eu droit à un journal conçu spécialement selon les réalités de leur territoire par l'entremise de L'Hebdo Mékinac / des Chenaux à partir du 6 février 2019.  
 
L'Hebdo Mékinac/des Chenaux avait vu le jour en 1995. C'est sous la bannière de TC Média qu'il avait cessé ses activités en 2013, les articles se retrouvant alors dans L'Hebdo Journal (pour la MRC des Chenaux) et dans L'Hebdo du Saint-Maurice (pour la MRC de Mékinac).  
 
Le 22 janvier 2019, le groupe icimédias a pris la décision de faire renaître L'Hebdo Mékinac / des Chenaux dans le but d'offrir une couverture de l'actualité locale à la hauteur du dynamisme des gens des deux MRC.  
 
'' Le monde des médias traditionnels se redéfinit depuis quelques années: l'instantanéité de la nouvelle, du contenu en continu et des dossiers exclusifs. On doit se démarquer et préserver notre papier, tout en étant présent sur le web et les réseaux sociaux.  
Depuis la vente des Hebdos de la région au groupe Icimédias en novembre 2017, notre priorité est le contenu 100% local. C'est notre créneau. La présence d'un journal local est encore essentielle en 2019 '', soulignait Amélie St-Pierre, directrice générale des Hebdos Mauricie/Rive-Sud chez icimédias.  
 
Au total, 12 400 copies de L'Hebdo Mékinac/des Chenaux seront distribuées aux portes de ces deux MRC à chaque édition. Cet ajout porte à près de 135 000 le nombre de foyers rejoints par les Hebdos Mauricie – Rive-Sud.  
 
'' C'est un juste retour pour les résidents de ces secteurs qui ont connu la première mouture de L'Hebdo Mékinac/des Chenaux de 1995 à 2013 '', indique Amélie St-Pierre.  
 
'' La mission des hebdos est de fournir du contenu très local à ses lecteurs et cette notion était moins présente dans les dernières années avec la fermeture de cette entité. Avec la relance du journal, la population retrouvera une publication, aux deux semaines, qui les concernera davantage et qui sera plus accessible pour les entreprises locales du territoire '', ajoute-t-elle.  
 
'' Nous croyons que les hebdos sont essentiels à la vitalité et au développement de nos communautés, de nos villes et villages et de leur région. Nous croyons aussi que chaque hebdo est unique et fait partie de l'identité et de l'ADN de sa communauté '', soulignent de concert les copropriétaires d'icimédias, messieurs Renel Bouchard et Marc-Noël Ouellette.  
 
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MÉKINAC
L'HEBDO MÉKINAC / DES CHENAUX
réouvert le 6 février 2019
Tel qu'annoncé dans le communiqué de presse du groupe icimédias, les résidents de la MRC des Chenaux et de la MRC Mékinac ont eu droit à un journal conçu spécialement selon les réalités de leur territoire par l'entremise de
L'Hebdo Mékinac / des Chenaux
à partir du 6 février 2019.
L'Hebdo Mékinac/des Chenaux
avait vu le jour en 1995. C'est sous la bannière de TC Média qu'il avait cessé ses activités en 2013, les articles se retrouvant alors dans
L'Hebdo Journal
(pour la MRC des Chenaux) et dans
L'Hebdo du Saint-Maurice
(pour la MRC de Mékinac).
Le 22 janvier 2019, le groupe icimédias a pris la décision de faire renaître
L'Hebdo Mékinac / des Chenaux
dans le but d'offrir une couverture de l'actualité locale à la hauteur du dynamisme des gens des deux MRC.
'' Le monde des médias traditionnels se redéfinit depuis quelques années: l'instantanéité de la nouvelle, du contenu en continu et des dossiers exclusifs. On doit se démarquer et préserver notre papier, tout en étant présent sur le web et les réseaux sociaux.
Depuis la vente des Hebdos de la région au groupe Icimédias en novembre 2017, notre priorité est le contenu 100% local. C'est notre créneau. La présence d'un journal local est encore essentielle en 2019 '', soulignait Amélie St-Pierre, directrice générale des
Hebdos Mauricie/Rive-Sud
chez icimédias.
Au total, 12 400 copies de
L'Hebdo Mékinac/des Chenaux
seront distribuées aux portes de ces deux MRC à chaque édition. Cet ajout porte à près de 135 000 le nombre de foyers rejoints par les
Hebdos Mauricie – Rive-Sud.
'' C'est un juste retour pour les résidents de ces secteurs qui ont connu la première mouture de
L'Hebdo Mékinac/des Chenaux
de 1995 à 2013 '', indique Amélie St-Pierre.
'' La mission des hebdos est de fournir du contenu très local à ses lecteurs et cette notion était moins présente dans les dernières années avec la fermeture de cette entité. Avec la relance du journal, la population retrouvera une publication, aux deux semaines, qui les concernera davantage et qui sera plus accessible pour les entreprises locales du territoire '', ajoute-t-elle.
'' Nous croyons que les hebdos sont essentiels à la vitalité et au développement de nos communautés, de nos villes et villages et de leur région. Nous croyons aussi que chaque hebdo est unique et fait partie de l'identité et de l'ADN de sa communauté '', soulignent de concert les copropriétaires d'icimédias, messieurs Renel Bouchard et Marc-Noël Ouellette.
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CENTRE-DU-QUÉBEC / BOIS-FRANCS
 
NICOLET
 
LE COURRIER SUD
*Au service des comtés de Nicolet et Yamaska*
1964 - ...
Armand Bouchard
(reprise, modifiée, de l'article de Sébastien Lacroix )
 
On pourra lire des exemplaires du journal original à cette adresse et à cette adresse.  
 
L'hebdomadaire Le Courrier Sud avait été lancé en 1964 par Armand Bouchard dans un local situé au 78 de l'édifice Courchesne, au deuxième étage d'un édifice du centre-ville de Nicolet, qui a notamment abrité une brasserie, avant d'être démoli, en 2007.  
 
Après sa fusion avec le journal La Boussole, le journal partagera un édifice avec le photographe Pierre Wibault, au 153 de la rue Brassard, dans un local adjacent à l'ancien bureau de poste qui est aujourd'hui devenu Le Thymbré.  
 
En novembre 1974, dans une simple mention sur un bandeau en page frontispice, Le Courrier Sud annonce à ses lecteurs que '' nos bureaux sont maintenant situés à l'ancien local de l' U.P.A. '' qui était à l'origine une école de rang.  
 
On pourrait aussi ajouter le sous-sol de l'ancienne brasserie. C'est à cet endroit, en août 1979, qu'un groupe d'ex-employés avait concocté le premier et seul numéro du Régional avant de se porter acquéreur du Courrier Sud.  
 
Ils vendront ensuite le journal à la division des Journaux de Trans-Canada, de Gesca , en 1984. Transcontinental l'achètera, en 2001, dans le cadre d'une transaction majeure.  
 
La petite histoire du Courrier Sud a débuté en décembre 1933, lorsque Camille Duguay a lancé Le Nicolétain (voir fiche plus loin). Le nom du journal était en fait une reprise du nom du journal Le Nicolétain publié de 1886 à 1890 par Wilfrid Camirand (voir fiche suivante).  
 
Le Nicolétain de Camille Duguay, qui couvrait la ville de Nicolet et les comtés de Nicolet et de Yamaska, se voulait résolument régional.  
 
Celui-ci sera publié deux fois par mois durant les cinq premières années avant de devenir un véritable hebdomadaire, à partir de janvier 1938, en raison du succès qu'il remporte. Cette publication sera publiée jusqu'en décembre 1958 sous cette appellation avant de devenir La Boussole et être vendue par abonnements.  
 
Ce journal fusionnera au Courrier Sud, en novembre 1969, après cinq ans de concurrence, dont les deux dernières étaient beaucoup plus féroces. Jusqu'en août 1971, Courrier Sud s'est d'ailleurs appelé Courrier Sud-Boussole.  
 
Plusieurs publications n'auront aussi fait que passer sur la Rive-Sud.  
 
Dans son essai Histoire de la presse hebdomadaire au Québec, Mauricie / Centre-du-Québec, 2008, l'ancien éditeur du Courrier Sud, Jean Blanchette, en a dans son essai retracé plusieurs, comme Claude Lessard, Le Séminaire de Nicolet, 1803-1969, Éditions du Bien Public, 1980, 527 p., qui résume les différents journaux dans son ouvrage  
 
C'est Le Moniteur qui aurait été le tout premier journal à Nicolet et qui aurait cessé sa parution vers 1844.  
 
De janvier 1881 à juin 1884, sera publié Le Messager de Nicolet, un journal ''conservateur et catholique'', que l'on peut lire à cette adresse (Religion et Patrie. Agriculture, Colonisation et Industrie).  
 
Puis, d'avril 1886 à avril 1890, Le Nicolétain sera rédigé par des étudiants du Séminaire de Nicolet et de jeunes professionnels locaux.  
 
La Gazette de Nicolet, en 1896, et Le Courrier de Nicolet, en 1906, des journaux qui défendaient des idées conservatrices, n'auront duré que quelques mois devant la présence des libéraux.  
 
Le Progrès, un journal '' sans attache politique '', sera publié à partir de 1900, mais sera contraint de mettre la clé dans la porte en 1903.  
 
D'octobre 1950 à juin 1951, Le Progrès de la Rive-Sud publiera 18 numéros. Puis, Le Boulevard Marie-Victorin ne durera que quelques semaines, en août et septembre 1955.  
 
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CENTRE-DU-QUÉBEC / BOIS-FRANCS
NICOLET
LE COURRIER SUD
*Au service des comtés de Nicolet et Yamaska*
1964 - ...
Armand Bouchard
(reprise, modifiée, de l'article de Sébastien Lacroix )
On pourra lire des exemplaires du journal original à cette adresse et à cette adresse.
L'hebdomadaire
Le Courrier Sud
avait été lancé en 1964 par Armand Bouchard dans un local situé au 78 de l'édifice Courchesne, au deuxième étage d'un édifice du centre-ville de Nicolet, qui a notamment abrité une brasserie, avant d'être démoli, en 2007.
Après sa fusion avec le journal
La Boussole,
le journal partagera un édifice avec le photographe Pierre Wibault, au 153 de la rue Brassard, dans un local adjacent à l'ancien bureau de poste qui est aujourd'hui devenu
Le Thymbré.
En novembre 1974, dans une simple mention sur un bandeau en page frontispice,
Le Courrier Sud
annonce à ses lecteurs que '' nos bureaux sont maintenant situés à l'ancien local de l' U.P.A. '' qui était à l'origine une école de rang.
On pourrait aussi ajouter le sous-sol de l'ancienne brasserie. C'est à cet endroit, en août 1979, qu'un groupe d'ex-employés avait concocté le premier et seul numéro du
Régional
avant de se porter acquéreur du
Courrier Sud.
Ils vendront ensuite le journal à la division des Journaux de Trans-Canada, de Gesca , en 1984. Transcontinental l'achètera, en 2001, dans le cadre d'une transaction majeure.
La petite histoire du
Courrier Sud
a débuté en décembre 1933, lorsque Camille Duguay a lancé
Le Nicolétain
(voir fiche plus loin). Le nom du journal était en fait une reprise du nom du journal
Le Nicolétain
publié de 1886 à 1890 par Wilfrid Camirand (voir fiche suivante).
Le Nicolétain
de Camille Duguay, qui couvrait la ville de Nicolet et les comtés de Nicolet et de Yamaska, se voulait résolument régional.
Celui-ci sera publié deux fois par mois durant les cinq premières années avant de devenir un véritable hebdomadaire, à partir de janvier 1938, en raison du succès qu'il remporte. Cette publication sera publiée jusqu'en décembre 1958 sous cette appellation avant de devenir
La Boussole
et être vendue par abonnements.
Ce journal fusionnera au
Courrier Sud,
en novembre 1969, après cinq ans de concurrence, dont les deux dernières étaient beaucoup plus féroces. Jusqu'en août 1971,
Courrier Sud
s'est d'ailleurs appelé
Courrier Sud-Boussole.
Plusieurs publications n'auront aussi fait que passer sur la Rive-Sud.
Dans son essai Histoire de la presse hebdomadaire au Québec, Mauricie / Centre-du-Québec, 2008, l'ancien éditeur du
Courrier Sud,
Jean Blanchette, en a dans son essai retracé plusieurs, comme Claude Lessard,
Le Séminaire de Nicolet, 1803-1969,
Éditions du Bien Public, 1980, 527 p., qui résume les différents journaux dans son ouvrage
C'est
Le Moniteur
qui aurait été le tout premier journal à Nicolet et qui aurait cessé sa parution vers 1844.
De janvier 1881 à juin 1884, sera publié
Le Messager de Nicolet,
un journal ''conservateur et catholique'', que l'on peut lire à cette adresse
(Religion et Patrie. Agriculture, Colonisation et Industrie).
Puis, d'avril 1886 à avril 1890,
Le Nicolétain
sera rédigé par des étudiants du Séminaire de Nicolet et de jeunes professionnels locaux.
La Gazette
de Nicolet, en 1896, et
Le Courrier
de Nicolet, en 1906, des journaux qui défendaient des idées conservatrices, n'auront duré que quelques mois devant la présence des libéraux.
Le Progrès,
un journal '' sans attache politique '', sera publié à partir de 1900, mais sera contraint de mettre la clé dans la porte en 1903.
D'octobre 1950 à juin 1951,
Le Progrès de la Rive-Sud
publiera 18 numéros. Puis,
Le Boulevard Marie-Victorin
ne durera que quelques semaines, en août et septembre 1955.
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NICOLET
 
LE NICOLÉTAIN (I)
FRANC ET SANS DOL
1886-1890
Wilfrid Camirand
1855-1928
 
On pourra lire un exemplaire du journal original à cette adresse.  
 
La publication des journaux de Nicolet se trouve détaillée dans l'ouvrage de Claude Lessard, Le Séminaire de Nicolet, 1803-1969, Éditions du Bien Public, 1980, 527 p., dont on peut lire ici un extrait.  
 
Fils de Louis Camirand, cultivateur, et Gélère Bergeron, Wilfrid Camirand est né à Sainte-Monique le 1er mai 1855. Après des études classiques au Séminaire de Nicolet et des études de droit à Montréal, il est reçu avocat en janvier 1883.  
 
À Nicolet, tout en exerçant sa profession, Wilfrid Camirand s'occupe activement de journalisme. Il fonde même ses propres journaux: Le Nicolétain (1886-1890) et La Gazette de Nicolet (1896). Ses articles étaient souvent signés par les pseudonymes Narimac, Marc-Antoine et Juvénal.  
 
De 1885 à son décès, Wilfrid Camirand est secrétaire-trésorier et aviseur légal de la ville de Nicolet. Il est aussi secrétaire et président des sociétés Saint-Jean-Baptiste, Saint-Vincent-de -Paul, Alliance Nationale et Union Saint-Joseph de Drummondville. Il préside la commission des écoles ville Nicolet pendant Joseph de Drummondville. Il préside la commission des écoles de la ville de Nicolet pendant dix ans et l'association conservatrice de la ville de Nicolet de 1896 à 1908.  
 
Wilfrid Camirand est décédé le 10 août 1928 à l'âge de 73 ans.  
 
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Mot Annotation
NICOLET
LE NICOLÉTAIN (I)
FRANC ET SANS DOL
1886-1890
Wilfrid Camirand
1855-1928
On pourra lire un exemplaire du journal original à cette adresse.
La publication des journaux de Nicolet se trouve détaillée dans l'ouvrage de Claude Lessard,
Le Séminaire de Nicolet, 1803-1969,
Éditions du Bien Public, 1980, 527 p., dont on peut lire ici un extrait.
Fils de Louis Camirand, cultivateur, et Gélère Bergeron, Wilfrid Camirand est né à Sainte-Monique le 1er mai 1855. Après des études classiques au Séminaire de Nicolet et des études de droit à Montréal, il est reçu avocat en janvier 1883.
À Nicolet, tout en exerçant sa profession, Wilfrid Camirand s'occupe activement de journalisme. Il fonde même ses propres journaux:
Le Nicolétain
(1886-1890)
et
La Gazette de Nicolet
(1896).
Ses articles étaient souvent signés par les pseudonymes Narimac, Marc-Antoine et Juvénal.
De 1885 à son décès, Wilfrid Camirand est secrétaire-trésorier et aviseur légal de la ville de Nicolet. Il est aussi secrétaire et président des sociétés Saint-Jean-Baptiste, Saint-Vincent-de -Paul, Alliance Nationale et Union Saint-Joseph de Drummondville. Il préside la commission des écoles ville Nicolet pendant Joseph de Drummondville. Il préside la commission des écoles de la ville de Nicolet pendant dix ans et l'association conservatrice de la ville de Nicolet de 1896 à 1908.
Wilfrid Camirand est décédé le 10 août 1928 à l'âge de 73 ans.
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NICOLET
 
LE NICOLÉTAIN (II)
Ce journal est le pilier du commerce,  
le véhicule de la nouvelle et le ferment de l'opinion
1933-1938
Camille Duguay
 
On pourra lire la toute première édition du journal à cette adresse, et un des numéros suivants à cette adresse.  
 
La petite histoire de l'hebdomadaire Le Courrier Sud a débuté le 6 décembre 1933, lorsque Camille Duguay, directeur de La Voix des Bois-Francs a lancé Le Nicolétain. Le nom du journal était en fait une reprise du nom du journal Le Nicolétain, publié de 1886 à 1890 par Wilfrid Camirand (voir fiche précédente).  
 
Le Journal de Camille Duguay, qui couvrait la ville de Nicolet et les comtés de Nicolet et de Yamaska, se voulait résolument régional.  
 
Le Nicolétain, journal bi-mensuel, était imprimé aux ateliers de L'Écho de St-Justin, propriété de W.-H. Gagné, du village de St-Justin, comté de Maskinongé.  
 
Celui-ci sera publié deux fois par mois durant les cinq premières années avant de devenir un véritable hebdomadaire, à partir de janvier 1938, en raison du succès qu'il remporte. Cette publication sera publiée jusqu'en décembre 1958 sous cette appellation avant de devenir La Boussole et être vendue par abonnements.  
 
Ce journal fusionnera au Courrier Sud, en novembre 1969, après cinq ans de concurrence, dont les deux dernières étaient beaucoup plus féroces. Jusqu'en août 1971, Courrier Sud s'est d'ailleurs appelé Courrier Sud-Boussole.  
 
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NICOLET
LE NICOLÉTAIN (II)
Ce journal est le pilier du commerce,
le véhicule de la nouvelle et le ferment de l'opinion
1933-1938
Camille Duguay
On pourra lire la toute première édition du journal à cette adresse, et un des numéros suivants à cette adresse.
La petite histoire de l'hebdomadaire
Le Courrier Sud
a débuté le 6 décembre 1933, lorsque Camille Duguay, directeur de
La Voix des Bois-Francs
a lancé
Le Nicolétain.
Le nom du journal était en fait une reprise du nom du journal
Le Nicolétain,
publié de 1886 à 1890 par Wilfrid Camirand (voir fiche précédente).
Le Journal de Camille Duguay, qui couvrait la ville de Nicolet et les comtés de Nicolet et de Yamaska, se voulait résolument régional.
Le Nicolétain,
journal bi-mensuel,
était imprimé aux ateliers de
L'Écho de St-Justin,
propriété de W.-H. Gagné,
du village de St-Justin, comté de Maskinongé.
Celui-ci sera publié deux fois par mois durant les cinq premières années avant de devenir un véritable hebdomadaire, à partir de janvier 1938, en raison du succès qu'il remporte. Cette publication sera publiée jusqu'en décembre 1958 sous cette appellation avant de devenir
La Boussole
et être vendue par abonnements.
Ce journal fusionnera au
Courrier Sud,
en novembre 1969, après cinq ans de concurrence, dont les deux dernières étaient beaucoup plus féroces. Jusqu'en août 1971,
Courrier Sud
s'est d'ailleurs appelé
Courrier Sud-Boussole.
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VICTORIAVILLE
 
LA VOIX DES BOIS-FRANCS
Organe de la ville de Victoriaville et du district
1928-1969
camille_duguay marthe_duguay
Camille Duguay Marthe Lemaire-Duguay
On pourra lire des exemplaires du journal original à cette adresse, dont la première édition du 25 octobre 1928.  
 
Camille Duguay avait fondé le journal Le Canadien dans la petite ville minière de Thetford Mines en 1918 et le journal La Parole en 1926 dans la ville de Drummondville, avant de lancer le journal La Voix des Bois-Francs le 25 octobre 1928.  
 
Le nationalisme canadien trouve un porte-parole influent dans la personne de Camille Duguay, chanteur baryton réputé dans la région mais surtout écrivain et journaliste accompli. Fidèle admirateur d'Henri Bourassa, il dirige La Voix des Bois-Francs et Le Nicolétain jusqu'à sa mort le 10 avril 1936. C'est sa femme, Marthe Lemaire-Duguay, qui assurera la continuité du journal de 1936 à 1966.  
 
La Voix de Bois-Francs se présente alors comme un journal régional, indépendant des partis politiques. Il met l'accent sur l'information régionale, les sports, et il s'efforce de présenter un choix de chroniques susceptibles d'intéresser tous les membres d'une famille. durant ses dernières années d'existence, ce journal s'est distingué par ses rubriques sur les arts, les lettres et l'histoire locale.  
 
En 1967, La Voix des Bois-Francs, qui publie aussi La Boussole (ex-Nicolétain), passe aux mains d'un industriel du meuble de Daveluyville, Hermann Fournier. Ce chef d'entreprise milite dans les rangs du parti politique des ''bleus'' à Québec et à Ottawa.  
 
C'est un éditorial négatif sur Daniel Johnson (père), paru dans L'Union des Cantons de l'Est, qui décide Hermann Fournier et son gendre Jean-Paul Savoie, à acquérir La voix des Bois-Francs et La Boussole pour donner une voix à leur idéologie politique.  
 
En 1969, La Voix des Bois-Francs doit fermer ses portes, ne pouvant plus soutenir la concurrence de l'hebdo L'Union et de La Nouvelle, journal lancé en 1954 par les imprimeurs Germain et Jean-Louis Forcier.  
 
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VICTORIAVILLE
LA VOIX DES BOIS-FRANCS
Organe de la ville de Victoriaville et du district
1928-1969
camille_duguay marthe_duguay
Camille Duguay Marthe Lemaire-Duguay
On pourra lire des exemplaires du journal original à cette adresse, dont la première édition du 25 octobre 1928.
Camille Duguay avait fondé le journal
Le Canadien
dans la petite ville minière de Thetford Mines en 1918 et le journal
La Parole
en 1926 dans la ville de Drummondville, avant de lancer le journal
La Voix des Bois-Francs
le 25 octobre 1928.
Le nationalisme canadien trouve un porte-parole influent dans la personne de Camille Duguay, chanteur baryton réputé dans la région mais surtout écrivain et journaliste accompli. Fidèle admirateur d'Henri Bourassa, il dirige
La Voix des Bois-Francs
et
Le Nicolétain
jusqu'à sa mort le 10 avril 1936. C'est sa femme, Marthe Lemaire-Duguay, qui assurera la continuité du journal de 1936 à 1966.
La Voix de Bois-Francs
se présente alors comme un journal régional, indépendant des partis politiques. Il met l'accent sur l'information régionale, les sports, et il s'efforce de présenter un choix de chroniques susceptibles d'intéresser tous les membres d'une famille. durant ses dernières années d'existence, ce journal s'est distingué par ses rubriques sur les arts, les lettres et l'histoire locale.
En 1967,
La Voix des Bois-Francs,
qui publie aussi
La Boussole (ex-Nicolétain),
passe aux mains d'un industriel du meuble de Daveluyville, Hermann Fournier. Ce chef d'entreprise milite dans les rangs du parti politique des ''bleus'' à Québec et à Ottawa.
C'est un éditorial négatif sur Daniel Johnson (père), paru dans
L'Union des Cantons de l'Est,
qui décide Hermann Fournier et son gendre Jean-Paul Savoie, à acquérir
La voix des Bois-Francs
et
La Boussole
pour donner une voix à leur idéologie politique.
En 1969,
La Voix des Bois-Francs
doit fermer ses portes, ne pouvant plus soutenir la concurrence de l'hebdo
L'Union
et de
La Nouvelle,
journal lancé en 1954 par les imprimeurs Germain et Jean-Louis Forcier.
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VICTORIAVILLE
 
UNION DES CANTONS DE L'EST
Journal politique, industriel, littéraire et agricole
Notre Foi, Notre Langue et Nos Institutions.
1866 ...
 
Mgr Philippe-Hippolyte Suzor
(1826-1917)
 
 
Le 14 décembre, 1866 un groupe de 16 conservateurs ecclésiastiques et laïques regroupés autour du curé Philippe-Hippolyte Suzor fonde, dans les locaux d'une imprimerie d'Arthabaskaville, le journal L'Union des Cantons de l'Est, devenu aujourd'hui La Nouvelle union.  
 
La Nouvelle union (et l'Avenir de l'Érable), troisième hebdomadaire francophone le plus ancien au Canada en 2019, porte bien ses quelque 153 années d'existence. Le 14 décembre 2016, ce journal a fêté son 150e anniversaire de publication. Son histoire est résumée dans le texte de Raymond Tardif.  
 
Le 14 décembre 1916, L'Union des Cantons de l'Est avait marqué son 50e anniversaire par une édition spéciale. Les employés de l'imprimerie d'Arthabaska vers 1900 ont peut-être participé à cette publication.  
 
En décembre 1999, La Nouvelle union a publié un cahier spécial intitulé Visages du siècle, préparé par Alain Bergeron, cahier regroupant les 50 visages parus de façon hebdomadaire dans le journal. On pourra en prendre connaissance au site des généalogistes associés, géré par Bertrand L. Fleury.  
On peut également accéder au document complet directement à cette adresse.  
 
L'Union des Cantons de l'Est, journal grand format, comme on peut le lire dans une édition de 1867, était édité par Antoine Gagnon & Cie, et ses activités étaient étroitement liées à celles de l'imprimerie. Les premiers rédacteurs se nomment Onésime Gagnon et Louis-Georges Houle.  
 
À cette époque, Arthabaska (aujourd'hui Victoriaville) n'est qu'un village d'environ 800 habitants, comme on peut le lire dans le site de la Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville. Mais là, comme partout ailleurs, la question de l'heure, c'est le projet de nouvelle Confédération canadienne.  
 
Libéraux et conservateurs s'affrontent sans relâche sur ce projet crucial pour l'avenir de la nation. L'Union écrit en 1991, à l'occasion de ses 125 ans : '' En décembre 1866, on est à quelques mois de la signature de la Confédération défendue par Georges-Étienne Cartier et John A. MacDonald, mais encore fortement décriée par des ''rouges'', tel Éric Dorion, ''l'enfant terrible'' de Drummond-Arthabaska, qui publie au village de L'Avenir une feuille partisane nommée Le Défricheur.  
 
Une feuille que Mgr Laflèche, évêque coadjuteur de Trois-Rivières, ne prise guère…Le clergé favorise l'option d'une confédération qui garantit le libre épanouissement de la foi catholique au Québec.  
 
L'initiative du curé Suzor correspond à cette démarche, surtout depuis qu'un ''rouge'', Wilfrid Laurier, nouvellement installé à Arthabaska, commence à exercer une influence politique inquiétante pour les ''bleus''. À la suite du décès de Dorion à l'automne 1866, Wilfrid Laurier ne leur laisse point de répit, non seulement en reprenant sous son aile Le Défricheur, mais aussi en le déménageant à Arthabaska.  
 
Le 21 mars 1867, le journal annonce : '' Nous publierons dans notre prochain numéro un communiqué de la part d'un ami de notre journal qui châtie d'une manière exemplaire l'incorrigible DÉFRICHEUR pour les plates injures''.  
 
Vers 1880, L'Union des Cantons de l'Est bascule progressivement vers le libéralisme et se distance peu à peu de l'idéologie de ses fondateurs en se détachant de la doctrine ultramontaine du clergé, qui ne dédaignerait pas soumettre l'État à L'Église.  
 
(suite page suivante)  
 
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VICTORIAVILLE
UNION DES CANTONS DE L'EST
Journal politique, industriel, littéraire et agricole
Notre Foi, Notre Langue et Nos Institutions.
1866 ...
Mgr Philippe-Hippolyte Suzor
(1826-1917)
Le 14 décembre, 1866 un groupe de 16 conservateurs ecclésiastiques et laïques regroupés autour du curé Philippe-Hippolyte Suzor fonde, dans les locaux d'une imprimerie d'Arthabaskaville, le journal
L'Union des Cantons de l'Est,
devenu aujourd'hui La Nouvelle union.
La Nouvelle union (et l'Avenir de l'Érable),
troisième hebdomadaire francophone le plus ancien au Canada en 2019, porte bien ses quelque 153 années d'existence. Le 14 décembre 2016, ce journal a fêté son 150e anniversaire de publication.
Son histoire est résumée dans le texte de Raymond Tardif.
Le 14 décembre 1916,
L'Union des Cantons de l'Est
avait marqué son 50e anniversaire par une édition spéciale. Les employés de l'imprimerie d'Arthabaska vers 1900 ont peut-être participé à cette publication.
En décembre 1999,
La Nouvelle union
a publié un cahier spécial intitulé
Visages du siècle,
préparé par Alain Bergeron, cahier regroupant les 50 visages parus de façon hebdomadaire dans le journal. On pourra en prendre connaissance au site des généalogistes associés, géré par Bertrand L. Fleury.
On peut également accéder au document complet directement à cette adresse.
L'Union des Cantons de l'Est,
journal grand format, comme on peut le lire dans une édition de 1867, était édité par Antoine Gagnon & Cie, et ses activités étaient étroitement liées à celles de l'imprimerie. Les premiers rédacteurs se nomment Onésime Gagnon et Louis-Georges Houle.
À cette époque, Arthabaska (aujourd'hui Victoriaville) n'est qu'un village d'environ 800 habitants, comme on peut le lire dans le site de la Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville. Mais là, comme partout ailleurs, la question de l'heure, c'est le projet de nouvelle Confédération canadienne.
Libéraux et conservateurs s'affrontent sans relâche sur ce projet crucial pour l'avenir de la nation.
L'Union
écrit en 1991, à l'occasion de ses 125 ans : '' En décembre 1866, on est à quelques mois de la signature de la Confédération défendue par Georges-Étienne Cartier et John A. MacDonald, mais encore fortement décriée par des ''rouges'', tel Éric Dorion, ''l'enfant terrible'' de Drummond-Arthabaska, qui publie au village de L'Avenir une feuille partisane nommée
Le Défricheur.
Une feuille que Mgr Laflèche, évêque coadjuteur de Trois-Rivières, ne prise guère…Le clergé favorise l'option d'une confédération qui garantit le libre épanouissement de la foi catholique au Québec.
L'initiative du curé Suzor correspond à cette démarche, surtout depuis qu'un ''rouge'', Wilfrid Laurier, nouvellement installé à Arthabaska, commence à exercer une influence politique inquiétante pour les ''bleus''. À la suite du décès de Dorion à l'automne 1866, Wilfrid Laurier ne leur laisse point de répit, non seulement en reprenant sous son aile
Le Défricheur,
mais aussi en le déménageant à Arthabaska.
Le 21 mars 1867, le journal annonce : '' Nous publierons dans notre prochain numéro un communiqué de la part d'un ami de notre journal qui châtie d'une manière exemplaire l'incorrigible DÉFRICHEUR pour les plates injures''.
Vers 1880,
L'Union des Cantons de l'Est
bascule progressivement vers le libéralisme et se distance peu à peu de l'idéologie de ses fondateurs en se détachant de la doctrine ultramontaine du clergé, qui ne dédaignerait pas soumettre l'État à L'Église.
(suite page suivante)
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2
 
VICTORIAVILLE
 
L'UNION DES CANTONS DE L'EST
 
Comble d'ironie, en 1890, Wilfrid Laurier, victime des attaques du journal à ses débuts, achète des parts dans L'Union qu'un groupe de ses amis libéraux (Louis et Joseph Lavergne, Lawrence Cannon, Ferdinand Beauchesne) vient d'acquérir. Pour les 50 prochaines années, L'Union des Cantons de l'Est servira de porte-parole aux libéraux qu'ils avaient combattus pendant vingt ans.  
 
Très occupé, échevin puis maire et préfet de comté en 1881, Laurier et ses associés vendent tous leurs parts à louis Lavergne, l'un des associés, qui devient alors propriétaire unique du journal jusqu'en 1901, après quoi son fils Renaud prend la relève jusqu'en 1918.  
 
L'Union des Cantons de L'Est connaîtra alors de nombreux propriétaires, notamment J.-É. Perreault, un ''bleu'' à qui le contrat de vente aurait interdit la promotion de la politique des conservateurs, et J.-D. Gagné, de 1940 à 1963, puis Michel Gagné et Roger Lussier. Ce dernier, un ex-enseignant d'économie politique, entre au service du journal dès 1948 et y exerce une influence considérable. Sous sa direction, le journal passe au format tabloïd et le nombre d'abonnés augmente de façon remarquable.  
 
Alors que ses ventes atteignent environ 1 500 exemplaires en 1940, L'Union des Cantons de l'Est vend près de 5 000 exemplaires en 1963.  
 
Dans les années 1950, le journal joint les rangs du regroupement d'affaires des Hebdos A-1 et affiche sa neutralité politique en laissant les rouges et les bleus se chicaner par le biais de lettres ouvertes publiées dans la section Tribune libre.  
 
Au milieu des années 1970, L'Union délaisse définitivement la désignation '' des Cantons de l'Est'' de son nom. Roger Lussier assure la direction du journal jusqu'à sa retraite en 1985 et vend ses actions à son associé Michel Gagné, qui en est responsable jusqu'en 1988.  
 
En 1996, Transcontinental se porte acquéreur de La Nouvelle Union et de son rival, La Nouvelle, qui partagent les mêmes locaux et la même éditrice, Sylvie Côté, et le même directeur régional, Michel Gauthier.  
 
La Nouvelle Union véhicule depuis longtemps une réputation de journal sérieux et de bonne lecture. Récipiendaire de nombreux prix d'excellence professionnelle aux concours des Hebdos du Québec, dont le très convoité Hebdo de l'année à quelques reprises.  
 
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Mot Annotation
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VICTORIAVILLE
L'UNION DES CANTONS DE L'EST
Comble d'ironie, en 1890, Wilfrid Laurier, victime des attaques du journal à ses débuts, achète des parts dans L'Union qu'un groupe de ses amis libéraux (Louis et Joseph Lavergne, Lawrence Cannon, Ferdinand Beauchesne) vient d'acquérir. Pour les 50 prochaines années,
L'Union des Cantons de l'Est
servira de porte-parole aux libéraux qu'ils avaient combattus pendant vingt ans.
Très occupé, échevin puis maire et préfet de comté en 1881, Laurier et ses associés vendent tous leurs parts à louis Lavergne, l'un des associés, qui devient alors propriétaire unique du journal jusqu'en 1901, après quoi son fils Renaud prend la relève jusqu'en 1918.
L'Union des Cantons de L'Est
connaîtra alors de nombreux propriétaires, notamment J.-É. Perreault, un ''bleu'' à qui le contrat de vente aurait interdit la promotion de la politique des conservateurs, et J.-D. Gagné, de 1940 à 1963, puis Michel Gagné et Roger Lussier. Ce dernier, un ex-enseignant d'économie politique, entre au service du journal dès 1948 et y exerce une influence considérable. Sous sa direction, le journal passe au format tabloïd et le nombre d'abonnés augmente de façon remarquable.
Alors que ses ventes atteignent environ 1 500 exemplaires en 1940,
L'Union des Cantons de l'Est
vend près de 5 000 exemplaires en 1963.
Dans les années 1950, le journal joint les rangs du regroupement d'affaires des Hebdos A-1 et affiche sa neutralité politique en laissant les rouges et les bleus se chicaner par le biais de lettres ouvertes publiées dans la section
Tribune libre.
Au milieu des années 1970,
L'Union
délaisse définitivement la désignation '' des Cantons de l'Est'' de son nom. Roger Lussier assure la direction du journal jusqu'à sa retraite en 1985 et vend ses actions à son associé Michel Gagné, qui en est responsable jusqu'en 1988.
En 1996, Transcontinental se porte acquéreur de
La Nouvelle Union
et de son rival,
La Nouvelle,
qui partagent les mêmes locaux et la même éditrice, Sylvie Côté, et le même directeur régional, Michel Gauthier.
La Nouvelle Union
véhicule depuis longtemps une réputation de journal sérieux et de bonne lecture. Récipiendaire de nombreux prix d'excellence professionnelle aux concours des Hebdos du Québec, dont le très convoité
Hebdo de l'année
à quelques reprises.
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L'AVENIR
 
LE DÉFRICHEUR
Le travail ennoblit
1862-1867
 
L'enfant terrible
1826-1866
 
On pourra lire un exemplaire du journal original à cette adresse.  
 
La première page du journal présente le récit de la vie réelle de Jean Rivard, Le défricheur, de l'écrivain Antoine Gérin-Lajoie, publié en 1862 dans le recueil de littérature Les Soirées Canadiennes.  
 
Préface du Défricheur: ''Le but de l'auteur était de faire connaître la vie et les travaux des défricheurs et d'encourager notre jeunesse canadienne à se porter vers la carrière agricole, au lieu d'encombrer les professions d'avocat, de notaire, de médecin et les comptoirs des marchands, comme elle fait de plus en plus, au grand détriment de l'intérêt public et national.''  
 
Jean-Baptiste Dorion est un personnage hors du commun, craint et respecté.  
 
Farouchement opposé au projet de la Confédération canadienne, Jean-Baptiste Dorion fonde en 1862 le journal Le Défricheur, à Saint-Pierre-de-Durham, village près de Drummondville, village dont il réussira à faire changer le nom pour celui de L'Avenir, titre du journal de combat qu'il avait lancé en 1847 pour le compte de l'Institut canadien, une organisation libérale radicale dont il était l'un des fondateurs.  
 
Dorion se sert du Défricheur pour débattre longuement les désavantages de la future Confédération canadienne et promouvoir à outrance l'idéologie libérale et ses positions anticléricales.  
 
Jean-Paul Delagrave ( Histoire de l'information au Québec, Montréal, 1980) écrit que dans son édition du 27 avril 1866, Le Défricheur somme le clergé '' de cesser de promouvoir la Confédération, ce projet diabolique, et de laisser le peuple se prononcer lui-même''.  
 
À la mort de Jean-Baptiste Dorion, survenue le 1er novembre 1866 dans sa 40e année, événement qui a fait les manchettes dans tout le Québec, son frère, Antoine-Aimé Dorion, demande à Wilfrid Laurier de prendre la relève du défunt. Laurier accepte et assume la direction du Défricheur à partir du 18 novembre. Il le déménage à Victoriaville, où il est plus facile pour lui de l'éditer.  
 
Publié à partir de Victoriaville, à compter du 1er janvier 1987, Le Défricheur sert d'exutoire à Wilfrid Laurier : ses réflexions cinglantes sur l'Acte d'Union de 1840 et le projet confédératif lui attirent bien des ennuis, particulièrement de la part d'un clergé outré par l'audace des opinions que véhicule ce journal radical.  
 
La santé de Laurier se détériore et de gros problèmes financiers minent l'hebdomadaire rebelle. Le 21 mars 1867, Le Défricheur publie son dernier numéro; un peu plus de trois mois plus tard, le Canada adopte la Confédération.  
 
* * * / / / * * *
 
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Mot Annotation
L'AVENIR
LE DÉFRICHEUR
Le travail ennoblit
1862-1867
L'enfant terrible
1826-1866
On pourra lire un exemplaire du journal original à cette adresse.
La première page du journal présente le récit de la vie réelle de Jean Rivard, Le défricheur, de l'écrivain Antoine Gérin-Lajoie, publié en 1862 dans le recueil de littérature Les Soirées Canadiennes.
Préface du
Défricheur:
''Le but de l'auteur était de faire connaître la vie et les travaux des défricheurs et d'encourager notre jeunesse canadienne à se porter vers la carrière agricole, au lieu d'encombrer les professions d'avocat, de notaire, de médecin et les comptoirs des marchands, comme elle fait de plus en plus, au grand détriment de l'intérêt public et national.''
Jean-Baptiste Dorion est un personnage hors du commun, craint et respecté.
Farouchement opposé au projet de la Confédération canadienne, Jean-Baptiste Dorion fonde en 1862 le journal
Le Défricheur,
à Saint-Pierre-de-Durham, village près de Drummondville, village dont il réussira à faire changer le nom pour celui de
L'Avenir, titre du journal de combat qu'il avait lancé en 1847 pour le compte de l'Institut canadien, une organisation libérale radicale dont il était l'un des fondateurs.
Dorion se sert du
Défricheur
pour débattre longuement les désavantages de la future Confédération canadienne et promouvoir à outrance l'idéologie libérale et ses positions anticléricales.
Jean-Paul Delagrave (
Histoire de l'information au Québec,
Montréal, 1980) écrit que dans son édition du 27 avril 1866,
Le Défricheur
somme le clergé '' de cesser de promouvoir la Confédération, ce projet diabolique, et de laisser le peuple se prononcer lui-même''.
À la mort de Jean-Baptiste Dorion, survenue le 1er novembre 1866 dans sa 40e année, événement qui a fait les manchettes dans tout le Québec, son frère, Antoine-Aimé Dorion, demande à Wilfrid Laurier de prendre la relève du défunt. Laurier accepte et assume la direction du
Défricheur
à partir du 18 novembre. Il le déménage à Victoriaville, où il est plus facile pour lui de l'éditer.
Publié à partir de Victoriaville, à compter du 1er janvier 1987,
Le Défricheur
sert d'exutoire à Wilfrid Laurier : ses réflexions cinglantes sur l'Acte d'Union de 1840 et le projet confédératif lui attirent bien des ennuis, particulièrement de la part d'un clergé outré par l'audace des opinions que véhicule ce journal radical.
La santé de Laurier se détériore et de gros problèmes financiers minent l'hebdomadaire rebelle. Le 21 mars 1867,
Le Défricheur
publie son dernier numéro; un peu plus de trois mois plus tard, le Canada adopte la Confédération.
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ET POUR CONCLURE...
(écrit en 1987)
 
 
Écrire une histoire des journaux, c'est remonter dans le temps, c'est refaire, en une suite de pages, une histoire composée d'instantanés d'époque montrant les différentes façons de vivre de plusieurs générations. Comme dans toutes les vieilles photos de groupes, certaines personnes connues qui normalement devraient y être présentes, brillent par leur absence; d'autres, de parfaits inconnus à nos yeux, y figurent sans que l'on sache trop pourquoi.  
 
Ainsi certains journaux ont-ils emporté avec eux presque toute leur histoire. D'autres, plus turbulents, plus tapageurs, veulent la première place, ou encore font quelques grimaces au voisin d'à côté: ce sont ces journaux qui, à leur époque, ont servi de tribune aux guerres de mots, aux guerres d'idéologies.  
 
Les journaux de la Mauricie, qu'ils soient en anglais, en français ou bilingues, ont beaucoup évolué en 170 ans. Leurs pages se sont transformées au gré des propriétaires de journaux, des innovations technologiques et des mentalités.  
 
Si jusqu'à la fin du XIXe siècle, la page de journal était constituée d'alignements de caractères disposés en colonnes serrées, en tournant du siècle, le '' blanc '' a conquis peu à peu la surface d'une page.  
 
Ce n'est qu'au début du XXe siècle que sont arrivées les premières photos, représentant surtout des personnages politiques et des vedettes du sport. La photo d'actualité, prise sur le vif, n'apparaîtra que plus tard; elle supplantera d'ailleurs très souvent les textes descriptifs.  
 
Le cadre général où se situe la nouvelle a subi lui aussi de profondes mutations. Fait d'abord à partir d'impressions subjectives, la nouvelle en arrivera à une certaine objectivité dans les journaux modernes.  
 
Les buts visés par les journaux et les manières de faire aussi ont changé. Si l'objectif de base d'un journal - qui est d'informer le lecteur sur l'actualité - demeure constant, on peut constater que jusque vers 1960, les journaux avaient presque toujours une '' couleur '' politique.  
 
Après cette date, les journaux chercheront davantage à rejoindre tous les citoyens, quelle que soit leur couleur politique, montrant ainsi qu'ils peuvent devenir de véritables véhicules de publicité commerciale capables de rejoindre toutes les couches de la société. Mais on ne peut que déplorer qu'en même temps, la nouvelle, l'information, s'aseptise, se vide de tout.  
 
Les hebdos demeurent cependant représentatifs de la société qui les fait vivre. S'ils s'uniformisent de plus en plus - la publicité et les nouvelles du sport occupant plus des deux tiers du journal - les hebdos offrent toujours à leurs lecteurs des chroniques intéressantes et un courrier des lecteurs parfois savoureux. Quelques hebdos traitent de problèmes locaux dans leur éditorial et tous semblent ouverts à la publication de divers articles ayant traits aux activités sociales de toutes les classes de la société.  
 
Quant au quotidien régional, Le Nouvelliste, il semble que son histoire soit un long et heureux mariage entre une excellente équipe de journalistes et les habitants de la grande région Mauricie / Centre-du-Québec. Notre quotidien a le vent dans les voiles et continue constamment à accroître son tirage. Sans doute est-ce dû à un habile mélange d'informations, de publicité et de promotion de la vie économique de la région?  
 
* * * / / / * * *
ADDENDA 2019  
 
On lira avec profit la très intéressante analyse de René Verrette Le libéralisme en région : le cas de Trois-Rivières (1850-1929), publiée dans Yvan Lamonde (éd.), Combats libéraux au tournant du XXe siècle, Fides, 1995, analyse où sont exposés les débats forts vifs qui ont eu lieu entre journaux de tendance libérale et journaux de tendance conservatrice.  
 
Dans un numéro récent de la revue Les cahiers du journalisme en 2018, le chercheur Jean-Hugues Roy de l'Université du Québec à Montréal a montré quel a été le rôle de la culture dans les cent dernières années d'existence du quotidien Le Devoir.  
 
Une analyse du rôle de la culture dans Le Nouvelliste sur les cent dernières années permettrait d'établir une intéressante comparaison avec les données du Devoir.  
 
Le 30 octobre 2020, le quotidien Le Nouvelliste fêtera ses cent ans d'existence, après avoir publié un fascinant Livre-souvenir pour son 75e anniversaire en 1995.  
 
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Mot Annotation
ET POUR CONCLURE...
(écrit en 1987)
Écrire une histoire des journaux, c'est remonter dans le temps, c'est refaire, en une suite de pages, une histoire composée d'instantanés d'époque montrant les différentes façons de vivre de plusieurs générations. Comme dans toutes les vieilles photos de groupes, certaines personnes connues qui normalement devraient y être présentes, brillent par leur absence; d'autres, de parfaits inconnus à nos yeux, y figurent sans que l'on sache trop pourquoi.
Ainsi certains journaux ont-ils emporté avec eux presque toute leur histoire. D'autres, plus turbulents, plus tapageurs, veulent la première place, ou encore font quelques grimaces au voisin d'à côté: ce sont ces journaux qui, à leur époque, ont servi de tribune aux guerres de mots, aux guerres d'idéologies.
Les journaux de la Mauricie, qu'ils soient en anglais, en français ou bilingues, ont beaucoup évolué en 170 ans. Leurs pages se sont transformées au gré des propriétaires de journaux, des innovations technologiques et des mentalités.
Si jusqu'à la fin du XIXe siècle, la page de journal était constituée d'alignements de caractères disposés en colonnes serrées, en tournant du siècle, le '' blanc '' a conquis peu à peu la surface d'une page.
Ce n'est qu'au début du XXe siècle que sont arrivées les premières photos, représentant surtout des personnages politiques et des vedettes du sport. La photo d'actualité, prise sur le vif, n'apparaîtra que plus tard; elle supplantera d'ailleurs très souvent les textes descriptifs.
Le cadre général où se situe la nouvelle a subi lui aussi de profondes mutations. Fait d'abord à partir d'impressions subjectives, la nouvelle en arrivera à une certaine objectivité dans les journaux modernes.
Les buts visés par les journaux et les manières de faire aussi ont changé. Si l'objectif de base d'un journal - qui est d'informer le lecteur sur l'actualité - demeure constant, on peut constater que jusque vers 1960, les journaux avaient presque toujours une '' couleur '' politique.
Après cette date, les journaux chercheront davantage à rejoindre tous les citoyens, quelle que soit leur couleur politique, montrant ainsi qu'ils peuvent devenir de véritables véhicules de publicité commerciale capables de rejoindre toutes les couches de la société. Mais on ne peut que déplorer qu'en même temps, la nouvelle, l'information, s'aseptise, se vide de tout.
Les hebdos demeurent cependant représentatifs de la société qui les fait vivre. S'ils s'uniformisent de plus en plus - la publicité et les nouvelles du sport occupant plus des deux tiers du journal - les hebdos offrent toujours à leurs lecteurs des chroniques intéressantes et un courrier des lecteurs parfois savoureux. Quelques hebdos traitent de problèmes locaux dans leur éditorial et tous semblent ouverts à la publication de divers articles ayant traits aux activités sociales de toutes les classes de la société.
Quant au quotidien régional,
Le Nouvelliste,
il semble que son histoire soit un long et heureux mariage entre une excellente équipe de journalistes et les habitants de la grande région Mauricie / Centre-du-Québec. Notre quotidien a le vent dans les voiles et continue constamment à accroître son tirage. Sans doute est-ce dû à un habile mélange d'informations, de publicité et de promotion de la vie économique de la région?
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ADDENDA 2019
On lira avec profit la très intéressante analyse de René Verrette Le libéralisme en région : le cas de Trois-Rivières (1850-1929), publiée dans Yvan Lamonde (éd.), Combats libéraux au tournant du XXe siècle, Fides, 1995, analyse où sont exposés les débats forts vifs qui ont eu lieu entre journaux de tendance libérale et journaux de tendance conservatrice.
Dans un numéro récent de la revue Les cahiers du journalisme en 2018, le chercheur Jean-Hugues Roy de l'Université du Québec à Montréal a montré quel a été le rôle de la culture dans les cent dernières années d'existence du quotidien
Le Devoir.
Une analyse du rôle de la culture dans
Le Nouvelliste
sur les cent dernières années permettrait d'établir une intéressante comparaison avec les données du
Devoir.
Le 30 octobre 2020,
le quotidien
Le Nouvelliste
fêtera ses cent ans d'existence, après avoir publié un fascinant Livre-souvenir pour son 75e anniversaire en 1995.
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