VICTORIAVILLE
LA VOIX DES BOIS-FRANCS
Organe de la ville de Victoriaville et du district
1928-1969
|
|
Camille Duguay |
Marthe Lemaire-Duguay |
On pourra lire des exemplaires du journal original à cette adresse, dont la première édition du 25 octobre 1928.
Camille Duguay avait fondé le journal
Le Canadien
dans la petite ville minière de Thetford Mines en 1918 et le journal
La Parole
en 1926 dans la ville de Drummondville, avant de lancer le journal
La Voix des Bois-Francs
le 25 octobre 1928.
Le nationalisme canadien trouve un porte-parole influent dans la personne de Camille Duguay, chanteur baryton réputé dans la région mais surtout écrivain et journaliste accompli. Fidèle admirateur d'Henri Bourassa, il dirige
La Voix des Bois-Francs
et
Le Nicolétain
jusqu'à sa mort le 10 avril 1936. C'est sa femme, Marthe Lemaire-Duguay, qui assurera la continuité du journal de 1936 à 1966.
La Voix de Bois-Francs
se présente alors comme un journal régional, indépendant des partis politiques. Il met l'accent sur l'information régionale, les sports, et il s'efforce de présenter un choix de chroniques susceptibles d'intéresser tous les membres d'une famille. durant ses dernières années d'existence, ce journal s'est distingué par ses rubriques sur les arts, les lettres et l'histoire locale.
En 1967,
La Voix des Bois-Francs,
qui publie aussi
La Boussole (ex-Nicolétain),
passe aux mains d'un industriel du meuble de Daveluyville, Hermann Fournier. Ce chef d'entreprise milite dans les rangs du parti politique des ''bleus'' à Québec et à Ottawa.
C'est un éditorial négatif sur Daniel Johnson (père), paru dans
L'Union des Cantons de l'Est,
qui décide Hermann Fournier et son gendre Jean-Paul Savoie, à acquérir
La voix des Bois-Francs
et
La Boussole
pour donner une voix à leur idéologie politique.
En 1969,
La Voix des Bois-Francs
doit fermer ses portes, ne pouvant plus soutenir la concurrence de l'hebdo
L'Union
et de
La Nouvelle,
journal lancé en 1954 par les imprimeurs Germain et Jean-Louis Forcier.
.../26