journaux

À L'AUBE DU XXe SIÈCLE
(Titres des journaux)
 
LE NOUVEAU TROIS-RIVIÈRES  
1908-1917  
 
LE BIEN PUBLIC  
1908-1978  
 
THE THREE RIVERS NEWS  
1909-1912  
 
LE COURRIER (I)  
1901-1902  
 
LE COURRIER (II)  
1913-1917  
 
THE NEW COMER  
1914-1918  
 
THE ST-MAURICE VALLEY CHRONICLE  
1918-1970  
 
LA CHRONIQUE DE LA VALLÉE  
1929-1959  
 
LE NOUVELLISTE  
1920 -...  
 
LE FLAMBEAU  
1924-1925  
 
L'AVENIR DU CAP  
1935-1951  
 
THE TIMES  
1936-1937  
 
LES CHENAUX DES TROIS-RIVIÈRES  
1938-1971  
 
.../2
Mot Annotation
À L'AUBE DU XXe SIÈCLE
(Titres des journaux)
LE NOUVEAU TROIS-RIVIÈRES
1908-1917
LE BIEN PUBLIC
1908-1978
THE THREE RIVERS NEWS
1909-1912
LE COURRIER (I)
1901-1902
LE COURRIER (II)
1913-1917
THE NEW COMER
1914-1918
THE ST-MAURICE VALLEY CHRONICLE
1918-1970
LA CHRONIQUE DE LA VALLÉE
1929-1959
LE NOUVELLISTE
1920 -...
LE FLAMBEAU
1924-1925
L'AVENIR DU CAP
1935-1951
THE TIMES
1936-1937
LES CHENAUX DES TROIS-RIVIÈRES
1938-1971
.../2
LE NOUVEAU TROIS-RIVIÈRES
Journal commercial publié dans l'intérêt de la Cité  
et du district de Trois-Rivières
AVANT TOUT SOYONS TRIFLUVIEN
1908-1917
Jean-Baptiste Meilleur-Barthe
1870-1927
 
On peut lire un exemplaire du journal original à cette adresse.  
 
Le premier journal à faire son apparition après le le grand incendie du 22 juin 1908, fut Le Nouveau Trois-Rivières, dont Jean-Baptiste Meilleur-Barthe, fils de Georges-Isidore Barthe, fut le promoteur et le principal rédacteur  
 
De nos journalistes trifluviens, il est bien celui qui a à son crédit la fondation du plus grand nombre de journaux en cette ville... Tout près d'une dizaine !  
 
À la fin du XIXe siècle, l'énergie électrique qu'on pouvait désormais tirer de la houille et des cours d'eau avait joué un rôle majeur dans l'industrialisation de l'Europe et de l'Amérique du Nord.  
 
Découvrez l'histoire du train et des tramways de Trois-Rivières en images illustrées tirées du site des Pages historiques trifluviennes, très richement documentées:  
 
LE TRAIN DE PASSAGERS PASSE PAR TROIS-RIVIÈRES DE 1877 À 1990  
 
Train-1; Train-2; Train-3; Train-4; Train-5;  
 
LES TRAMWAYS DE TROIS-RIVIÈRES DE 1915 À 1933  
 
Admirez la photographie d'un tramway dans la rue des Forges de Trois-Rivières.  
 
Tramway-1, Tramway-2, Tramway-3, Tramway-4.  
 
Beaucoup plus commode et plus polyvalent, le moteur électrique s'était alors rapidement substitué à la machine à vapeur comme engin de locomotion, de sorte qu'avec l'apparition du tramway, un véhicule mû électriquement, le transport en commun était devenu un service public que pouvaient maintenant s'offrir la plupart des agglomérations urbaines tant soit peu importantes.  
 
C'est ainsi que Le nouveau Trois-Rivières pouvait annoncer triomphalement à la une de son édition du 29 février 1915 que '' Trois-Rivières aura son tramway ''.  
 
On poura lire tous les détails de ces développements à cette adresse.  
 
Les travaux d'installation des rails et des caténaires débutèrent à la fin de mai, en même temps que fut passée une commande à l'Ottawa Car Manufacturing Co. (OCMC) pour la fabrication de six tramways et d'un fourgon utilitaire pour la Three Rivers Traction Co (TRTC).  
 
De part et d'autre, on s'activa à un rythme tel que, le samedi 11 décembre 1915, le premier service de transport en commun de la ville de Trois-Rivières fut inauguré en présence de 300 invités parmi lesquels se trouvaient (en l'absence du président Thomas McDougall, retenu chez lui par la maladie) le vice-président de la TRTC, Julian C. Smith, et naturellement le maire et ministre provincial Joseph-Adolphe Tessier ainsi que le député fédéral Jacques Bureau.  
 
Quant aux Trifluviens eux-mêmes, ils furent nombreux, après la cérémonie et durant tout l'après-midi du lendemain dimanche, à accepter l'invitation qui leur avait été faite d' '' étrenner '' gratuitement leurs tramways.  
 
Les tramways, dans un circuit de 3,6 km de long qui sera étendu à 14,6 km, partaient de l'intersection des rues Saint-Maurice et Sainte-Cécile et, se déplaçant toujours dans le sens des aiguilles d'une montre, empruntaient successivement les rues Sainte-Cécile, Notre-Dame, des Forges, Champlain, Saint-Georges, Sainte-Marie et Champflour pour revenir à leur point de départ.  
 
Le réseau s'étendit dans les rues de Cap-de-la-Madeleine en passant par les rues Fusey, Rochefort, Latreille, Saint-Pierre, Sainte-Madeleine, Bellerive, Toupin, Rocheleau, Sainte-Madeleine (de nouveau), De Blois, Loranger, Saint-Bonaventure (aujourd'hui des Oblats), puis, à partir de la rue Sainte-Madeleine, suivait le même trajet en sens inverse en direction de Trois-Rivières.  
 
Les Trifluviens devaient payer 5 cents (ou centins, disait-on à l'époque) sous forme de ticket ou en espèces chaque fois qu'ils montaient dans un '' p'tit char '', nom qu'ils avaient donné dès le début à leurs tramways. Toutefois, pendant l'année scolaire, les écoliers âgés de moins de 16 ans bénéficiaient d'un tarif réduit (8 tickets pour 25 cents) sur présentation d'une carte d'identité émise par l'institution qu'ils fréquentaient. Quant aux tout-petits, ils voyageaient gratuitement.  
 
Conformément aux modalités du système de perception P.A.Y.E. (“Pay As You Enter”, c'est-à-dire Payez en entrant) innové dix ans plus tôt à Montréal par la Montreal Street Railway Co. et adopté partout en Amérique du Nord par la suite, la TRTC avait fait installer à l'entrée de chacun de ses véhicules un tronc à parois vitrées dans lequel, à la vue du conducteur, chaque passager devait déposer son ticket ou l'équivalent en monnaie dès qu'il était monté à bord.  
 
Les tramways étaient en service tous les jours de 6 h à 20 h, mais ils étaient autorisés à circuler sans interruption jusqu'au lendemain matin; de minuit à 5 h 30 cependant, les usagers devaient payer le double du tarif régulier.  
 
Le ralentissement économique que provoqua la Grande dépression qui a suivi le Krach boursier de 1929 obligea la TRTC à revoir sa stratégie opérationnelle.  
 
Le 29 septembre 1930, les deux premiers autobus de la TRTC firent leur apparition dans les rues de Trois-Rivières... et les tramways de Trois-Rivières disparurent en 1933.  
 
Les tramways pourraient réapparaître dans les rues de Trois-Rivières à notre époque, soucieuse de la qualité de l'environnement, de la même façon qu'ils réapparaissent dans les villes du Canada, des États-Unis et d'Europe.  
 
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Mot Annotation
LE NOUVEAU TROIS-RIVIÈRES
Journal commercial publié dans l'intérêt de la Cité
et du district de Trois-Rivières
AVANT TOUT SOYONS TRIFLUVIEN
1908-1917
Jean-Baptiste Meilleur-Barthe
1870-1927
On peut lire un exemplaire du journal original à cette adresse.
Le premier journal à faire son apparition après le le grand incendie du 22 juin 1908, fut
Le Nouveau Trois-Rivières,
dont Jean-Baptiste Meilleur-Barthe, fils de Georges-Isidore Barthe, fut le promoteur et le principal rédacteur
De nos journalistes trifluviens, il est bien celui qui a à son crédit la fondation du plus grand nombre de journaux en cette ville... Tout près d'une dizaine !
À la fin du XIXe siècle, l'énergie électrique qu'on pouvait désormais tirer de la houille et des cours d'eau avait joué un rôle majeur dans l'industrialisation de l'Europe et de l'Amérique du Nord.
Découvrez l'histoire du train et des tramways de Trois-Rivières en images illustrées tirées du site des Pages historiques trifluviennes, très richement documentées:
LE TRAIN DE PASSAGERS PASSE PAR TROIS-RIVIÈRES DE 1877 À 1990
Train-1; Train-2; Train-3; Train-4; Train-5;
LES TRAMWAYS DE TROIS-RIVIÈRES DE 1915 À 1933
Admirez la photographie d'un tramway dans la rue des Forges de Trois-Rivières.
Tramway-1, Tramway-2, Tramway-3, Tramway-4.
Beaucoup plus commode et plus polyvalent, le moteur électrique s'était alors rapidement substitué à la machine à vapeur comme engin de locomotion, de sorte qu'avec l'apparition du tramway, un véhicule mû électriquement, le transport en commun était devenu un service public que pouvaient maintenant s'offrir la plupart des agglomérations urbaines tant soit peu importantes.
C'est ainsi que
Le nouveau Trois-Rivières
pouvait annoncer triomphalement à la une de son édition du 29 février 1915 que '' Trois-Rivières aura son tramway ''.
On poura lire tous les détails de ces développements à cette adresse.
Les travaux d'installation des rails et des caténaires débutèrent à la fin de mai, en même temps que fut passée une commande à l'Ottawa Car Manufacturing Co. (OCMC) pour la fabrication de six tramways et d'un fourgon utilitaire pour la Three Rivers Traction Co (TRTC).
De part et d'autre, on s'activa à un rythme tel que, le samedi 11 décembre 1915, le premier service de transport en commun de la ville de Trois-Rivières fut inauguré en présence de 300 invités parmi lesquels se trouvaient (en l'absence du président Thomas McDougall, retenu chez lui par la maladie) le vice-président de la TRTC, Julian C. Smith, et naturellement le maire et ministre provincial Joseph-Adolphe Tessier ainsi que le député fédéral Jacques Bureau.
Quant aux Trifluviens eux-mêmes, ils furent nombreux, après la cérémonie et durant tout l'après-midi du lendemain dimanche, à accepter l'invitation qui leur avait été faite d' '' étrenner '' gratuitement leurs tramways.
Les tramways, dans un circuit de 3,6 km de long qui sera étendu à 14,6 km, partaient de l'intersection des rues Saint-Maurice et Sainte-Cécile et, se déplaçant toujours dans le sens des aiguilles d'une montre, empruntaient successivement les rues Sainte-Cécile, Notre-Dame, des Forges, Champlain, Saint-Georges, Sainte-Marie et Champflour pour revenir à leur point de départ.
Le réseau s'étendit dans les rues de Cap-de-la-Madeleine en passant par les rues Fusey, Rochefort, Latreille, Saint-Pierre, Sainte-Madeleine, Bellerive, Toupin, Rocheleau, Sainte-Madeleine (de nouveau), De Blois, Loranger, Saint-Bonaventure (aujourd'hui des Oblats), puis, à partir de la rue Sainte-Madeleine, suivait le même trajet en sens inverse en direction de Trois-Rivières.
Les Trifluviens devaient payer 5 cents (ou centins, disait-on à l'époque) sous forme de ticket ou en espèces chaque fois qu'ils montaient dans un '' p'tit char '', nom qu'ils avaient donné dès le début à leurs tramways. Toutefois, pendant l'année scolaire, les écoliers âgés de moins de 16 ans bénéficiaient d'un tarif réduit (8 tickets pour 25 cents) sur présentation d'une carte d'identité émise par l'institution qu'ils fréquentaient. Quant aux tout-petits, ils voyageaient gratuitement.
Conformément aux modalités du système de perception P.A.Y.E. (“Pay As You Enter”, c'est-à-dire Payez en entrant) innové dix ans plus tôt à Montréal par la Montreal Street Railway Co. et adopté partout en Amérique du Nord par la suite, la TRTC avait fait installer à l'entrée de chacun de ses véhicules un tronc à parois vitrées dans lequel, à la vue du conducteur, chaque passager devait déposer son ticket ou l'équivalent en monnaie dès qu'il était monté à bord.
Les tramways étaient en service tous les jours de 6 h à 20 h, mais ils étaient autorisés à circuler sans interruption jusqu'au lendemain matin; de minuit à 5 h 30 cependant, les usagers devaient payer le double du tarif régulier.
Le ralentissement économique que provoqua la Grande dépression qui a suivi le Krach boursier de 1929 obligea la TRTC à revoir sa stratégie opérationnelle.
Le 29 septembre 1930, les deux premiers autobus de la TRTC firent leur apparition dans les rues de Trois-Rivières... et les tramways de Trois-Rivières disparurent en 1933.
Les tramways pourraient réapparaître dans les rues de Trois-Rivières à notre époque, soucieuse de la qualité de l'environnement, de la même façon qu'ils réapparaissent dans les villes du Canada, des États-Unis et d'Europe.
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LE BIEN PUBLIC
1909-1978
1848-1934
 
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse.  
 
Le Bien public est fondé en 1909 par Mgr François-Xavier Cloutier, évèque de Trois-Rivières.  
 
Joseph Barnard, avocat, journaliste et archiviste, né à Trois-Rivières, est choisi comme gérant et rédacteur en chef de l'hebdomadaire.  
 
Le Bien public est un hebdomadaire créé pour remplacer Le Trifluvien en tant qu'organe de presse catholique.  
 
À partir de 1911, Joseph Barnard fit son travail sous l'autorité d'un conseil de direction dont la fonction consistait à s'assurer que la publication respecte certains principes moraux édictés par l'évêque ; ainsi, de nombreux articles et éditoriaux portaient notamment sur le mouvement de tempérance, les œuvres sociales, les syndicats agricoles et ouvriers, les caisses d'épargne et de crédit.  
 
Pour son dévoué travail au sein de la presse catholique, Barnard avait reçu, en juin 1921, le titre de Chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, honneur pontifical qu'obtint pour lui Mgr Cloutier au cours d'un voyage à Rome.  
 
Le Bien public, dans l'esprit de ses fondateurs, devait être un journal doctrinal plutôt que politique ou d'information ; dévoué plus spécialement aux intérêts catholiques, sans rester indifférent, néanmoins, aux questions d'ordre général concernant la collectivité, mais plus particulièrement intéressé à celles qui ont pour objectif le bien moral et matériel de notre ville et de sa population.  
 
Pendant les vingt-cinq années du début de son existence, Le Bien public a été fidèle à ce programme de défense religieuse et nationale. Indépendant des partis politiques et de toute organisation d'affaires, il a apporté dans la discussion des plus importantes questions d'intérêt public un jugement sain, une opinion libre, sereine, motivée et singulièrement avertie. Même s'il défend des idées conservatrices, Le Bien public n'a jamais, semble-t-il, plongé dans les basses querelles politiques de ses prédécesseurs.  
 
Le Bien public a cependant pris position publiquement durant la crise de la conscription lors de la première guerre mondiale en faisant la louange des canadiens-français opposés au recrutement. Ainsi, le 12 juillet 1917, Le Bien public commente en ces termes le vote en deuxième lecture de la conscription:  
 
Le Québec '' n'a donné que huit voix en faveur du bill néfaste, celles des cinq députés anglophones ... et trois voix de députés canadiens-français: MM. Blondin, Sévigny, Rainville. Ces trois noms sont à retenir. Tous les autres canadiens-français, rouges et bleus, soit 45, ont voté contre la conscription, et fait bravement leur devoir.  
Honneur à eux ! '' 
 
L'ouvrage très fouillé de Maude Roux-Pratte publié en 2013 sur l'histoire du Bien public permet de percevoir l'importance du journal dans l'histoire des journaux de la région. On peut y lire en quatrième de couverture:  
 
Le Bien public est un hebdomadaire catholique offrant un service d'impression. Lorsque la crise des années 1930 amplifie des difficultés financières déjà présentes, l'entreprise est menacée de faillite. L'abbé Albert Tessier, l'un des collaborateurs-vedettes, propose de léguer Le Bien public à Clément Marchand, poète de la relève associé au journal, et à Raymond Douville, ancien journaliste du Nouvelliste. Avec l'aide d'Albert Tessier, ils donnent un second souffle au vieil hebdo, mettent sur pied une maison d'édition réputée et une imprimerie commerciale prospère.  
 
Grâce à ses contacts dans les milieux littéraires, politiques et cléricaux, Le Bien public a joui d'un rayonnement à la grandeur du Québec. Jusqu'en 1978, les Éditions du Bien public publient au moins 250 titres tandis que l'imprimerie obtient d'importants contrats du gouvernement -- particulièrement à l'époque de Maurice Duplessis-- et de nombreux éditeurs québécois, dont Fides, le Boréal express ou les Écrits de Forges.  
 
Clément Marchand et Raymond Douville ont été propriétaires du journal de 1933 à 1985.  
 
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Mot Annotation
LE BIEN PUBLIC
1909-1978
1848-1934
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse.
Le Bien public
est fondé en 1909 par Mgr François-Xavier Cloutier, évèque de Trois-Rivières.
Joseph Barnard, avocat, journaliste et archiviste, né à Trois-Rivières, est choisi comme gérant et rédacteur en chef de l'hebdomadaire.
Le Bien public
est un hebdomadaire créé pour remplacer
Le Trifluvien
en tant qu'organe de presse catholique.
À partir de 1911, Joseph Barnard fit son travail sous l'autorité d'un conseil de direction dont la fonction consistait à s'assurer que la publication respecte certains principes moraux édictés par l'évêque ; ainsi, de nombreux articles et éditoriaux portaient notamment sur le mouvement de tempérance, les œuvres sociales, les syndicats agricoles et ouvriers, les caisses d'épargne et de crédit.
Pour son dévoué travail au sein de la presse catholique, Barnard avait reçu, en juin 1921, le titre de Chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, honneur pontifical qu'obtint pour lui Mgr Cloutier au cours d'un voyage à Rome.
Le Bien public,
dans l'esprit de ses fondateurs, devait être un journal doctrinal plutôt que politique ou d'information ;
dévoué plus spécialement aux intérêts catholiques, sans rester indifférent, néanmoins, aux questions d'ordre général concernant la collectivité, mais plus particulièrement intéressé à celles qui ont pour objectif le bien moral et matériel de notre ville et de sa population.
Pendant les vingt-cinq années du début de son existence,
Le Bien public
a été fidèle à ce programme de défense religieuse et nationale. Indépendant des partis politiques et de toute organisation d'affaires, il a apporté dans la discussion des plus importantes questions d'intérêt public un jugement sain, une opinion libre, sereine, motivée et singulièrement avertie.
Même s'il défend des idées conservatrices,
Le Bien public
n'a jamais, semble-t-il, plongé dans les basses querelles politiques de ses prédécesseurs.
Le Bien public
a cependant pris position publiquement durant la crise de la conscription lors de la première guerre mondiale en faisant la louange des canadiens-français opposés au recrutement. Ainsi, le 12 juillet 1917,
Le Bien public
commente en ces termes le vote en deuxième lecture de la conscription:
Le Québec
'' n'a donné que huit voix en faveur du bill néfaste, celles des cinq députés anglophones ... et trois voix de députés canadiens-français: MM. Blondin, Sévigny, Rainville. Ces trois noms sont à retenir. Tous les autres canadiens-français, rouges et bleus, soit 45, ont voté contre la conscription, et fait bravement leur devoir.
Honneur à eux ! ''
L'ouvrage très fouillé de Maude Roux-Pratte publié en 2013 sur l'histoire du
Bien public
permet de percevoir l'importance du journal dans l'histoire des journaux de la région.
On peut y lire en quatrième de couverture:
Le Bien public
est un hebdomadaire catholique offrant un service d'impression. Lorsque la crise des années 1930 amplifie des difficultés financières déjà présentes, l'entreprise est menacée de faillite. L'abbé Albert Tessier, l'un des collaborateurs-vedettes, propose de léguer
Le Bien public
à Clément Marchand, poète de la relève associé au journal, et à Raymond Douville, ancien journaliste du
Nouvelliste.
Avec l'aide d'Albert Tessier, ils donnent un second souffle au vieil hebdo, mettent sur pied une maison d'édition réputée et une imprimerie commerciale prospère.
Grâce à ses contacts dans les milieux littéraires, politiques et cléricaux,
Le Bien public
a joui d'un rayonnement à la grandeur du Québec. Jusqu'en 1978, les
Éditions du Bien public
publient au moins 250 titres tandis que l'imprimerie obtient d'importants contrats du gouvernement -- particulièrement à l'époque de Maurice Duplessis-- et de nombreux éditeurs québécois, dont Fides, le Boréal express ou les Écrits de Forges.
Clément Marchand et Raymond Douville ont été propriétaires du journal de 1933 à 1985.
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THE THREE RIVERS NEWS
1909-1912
Charles G. Ogden
 
Six mois après la fondation du Bien Public, une nouvelle publication voit le jour: The Three Rivers News.  
 
Nous ne connaissons presque rien de ce petit journal sinon que M. Charles G. Ogden, un avocat demeurant rue Bonaventure en était propriétaire. Le journal disparaît en 1912.  
 
.../5
Mot Annotation
THE THREE RIVERS NEWS
1909-1912
Charles G. Ogden
Six mois après la fondation du
Bien Public,
une nouvelle publication voit le jour:
The Three Rivers News.
Nous ne connaissons presque rien de ce petit journal sinon que M. Charles G. Ogden, un avocat demeurant rue Bonaventure en était propriétaire. Le journal disparaît en 1912.
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LE COURRIER (I)
Journal bi-hebdomadaire
Organe du district des Trois-Rivières
1901-1902
 
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse.  
 
Dans l'Album illustré de Trois-Rivières, publié en 1903, Jean-Baptiste Meilleur Barthe écrit qu'en 1901 L'Étoile, journal libéral, disparaît pour être remplacé par Le Courrier, journal conservateur.  
 
D'après Beaulieu et Hamelin, ce journal paraît jusqu'en 1904 et aurait eu un tirage de mille copies dès ses débuts.  
 
Alors que L'Étoile défend les vertus libérales, la tendance politique du Courrier se tourne vers les conservateurs.  
 
A la lecture, on remarque que Le Courrier est d'abord un journal commercial: les annonces publicitaires occupent les deux tiers de chacun des numéros que nous avons feuilletés.  
 
Il est intéressant de déceler une nouvelle tendance dans ce journal. Avec Le Courrier, nous assistons au début de l'ère des pages féminines, ère qui se poursuivra d'ailleurs jusqu'aux années 1970, alors que pages et chroniques féminines se modifieront sous les pressions du courant féministe.  
 
En plus des nouvelles régionales, des faits politiques provinciaux, on peut lire dans Le Courrier une chronique intitulée '' Un coin du foyer '' et on peut y admirer des gravures de mode à chaque numéro.  
 
Dans Le Courrier, les articles traitant de politique se font beaucoup moins tonitruants que ceux parus dans les journaux partisans de ces dernières années.  
 
.../6  
 
Mot Annotation
LE COURRIER (I)
Journal bi-hebdomadaire
Organe du district des Trois-Rivières
1901-1902
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse.
Dans
l'Album illustré de Trois-Rivières,
publié en 1903, Jean-Baptiste Meilleur Barthe écrit qu'en 1901
L'Étoile,
journal libéral, disparaît pour être remplacé par
Le Courrier,
journal conservateur.
D'après Beaulieu et Hamelin, ce journal paraît jusqu'en 1904 et aurait eu un tirage de mille copies dès ses débuts.
Alors que
L'Étoile
défend les vertus libérales, la tendance politique du
Courrier
se tourne vers les conservateurs.
A la lecture, on remarque que
Le Courrier
est d'abord un journal commercial: les annonces publicitaires occupent les deux tiers de chacun des numéros que nous avons feuilletés.
Il est intéressant de déceler une nouvelle tendance dans ce journal. Avec
Le Courrier,
nous assistons au début de l'ère des pages féminines, ère qui se poursuivra d'ailleurs jusqu'aux années 1970, alors que pages et chroniques féminines se modifieront sous les pressions du courant féministe.
En plus des nouvelles régionales, des faits politiques provinciaux, on peut lire dans
Le Courrier
une chronique intitulée '' Un coin du foyer '' et on peut y admirer des gravures de mode à chaque numéro.
Dans
Le Courrier,
les articles traitant de politique se font beaucoup moins tonitruants que ceux parus dans les journaux partisans de ces dernières années.
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LE COURRIER (II)
1913-1917
1856-1922
 
En 1911, les conservateurs battaient le Premier Ministre Laurier à Ottawa. Comme Le Bien Public refusait par principe de s'impliquer dans une politique partisane, un nouveau journal de tendance conservatrice sera lancé peu après le changement de gouvernement.  
C'est ainsi que dès 1913, un groupe de jeunes conservateurs se forme pour constituer un capital de 20 000$ et fonde la Compagnie d'Imprimerie et de Publicité.  
 
Une compagnie du nom de “La Compagnie d'imprimerie et de Publicité”, avec un capital autorisé de $20,000.00, s'est constituée, le 18 janvier 1913, pour imprimer et publier ce nouveau journal.  
 
La Compagnie se composait de MM. Georges Delage, mécanicien; Pierre-J. Héroux, marchand ; Ephrem-François Panneton, Écuyer-Médecin (co-propriétaire et rédacteur) et François-Arthur Verrette, entrepreneur. M. Joseph-A. Désilets était le secrétaire de cette Compagnie d'imprimerie et de Publicité.'  
 
Celle-ci publie Le Courrier tout en se défendant bien de faire de ce dernier un journal de propagande du parti conservateur. Cependant, Le Courrier entretient régulièrement des polémiques avec Le Nouveau Trois-Rivières, journal libéral, et quelquefois avec Le Bien Public.  
 
Rappelons que depuis 1914 nous sommes en temps de guerre. En juillet 1917, les trifluviens vivent, comme tous les québécois, à l'heure de la conscription, imposée par le gouvernement conservateur de J. L. Borden.  
 
La conscription imposant l'enrôlement pour tous les hommes célibataires de 20 à 35 ans, le parti conservateur devient très rapidement impopulaire et les abonnés du Courrier, de plus en plus rares. Fortement endetté, le journal cesse de paraître à peine un mois après le vote de l'enrôlement obligatoire.  
 
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LE COURRIER (II)
1913-1917
1856-1922
En 1911, les conservateurs battaient le Premier Ministre Laurier à Ottawa. Comme
Le Bien Public
refusait par principe de s'impliquer dans une politique partisane, un nouveau journal de tendance conservatrice sera lancé peu après le changement de gouvernement.
C'est ainsi que dès 1913, un groupe de jeunes conservateurs se forme pour constituer un capital de 20 000$ et fonde la Compagnie d'Imprimerie et de Publicité.
Une compagnie du nom de “La Compagnie d'imprimerie et de Publicité”, avec un capital autorisé de $20,000.00, s'est constituée, le 18 janvier 1913, pour imprimer et publier ce nouveau journal.
La Compagnie se composait de MM. Georges Delage, mécanicien; Pierre-J. Héroux, marchand ; Ephrem-François Panneton, Écuyer-Médecin (co-propriétaire et rédacteur) et François-Arthur Verrette, entrepreneur. M. Joseph-A. Désilets était le secrétaire de cette Compagnie d'imprimerie et de Publicité.'
Celle-ci publie
Le Courrier
tout en se défendant bien de faire de ce dernier un journal de propagande du parti conservateur. Cependant,
Le Courrier
entretient régulièrement des polémiques avec
Le Nouveau Trois-Rivières,
journal libéral, et quelquefois avec
Le Bien Public.
Rappelons que depuis 1914 nous sommes en temps de guerre. En juillet 1917, les trifluviens vivent, comme tous les québécois, à l'heure de la conscription, imposée par le gouvernement conservateur de J. L. Borden.
La conscription imposant l'enrôlement pour tous les hommes célibataires de 20 à 35 ans, le parti conservateur devient très rapidement impopulaire et les abonnés du
Courrier,
de plus en plus rares. Fortement endetté, le journal cesse de paraître à peine un mois après le vote de l'enrôlement obligatoire.
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THE NEW COMER
1914-1918
J. Aiken Clark
 
En 1914, le révérend J.Aitken Clarck fonde The New Comer. Les co-fondateurs sont René-Émile Raguin, J.L. Williams et J.W. Briten.  
 
Le journal est imprimé au no 47, rue Des Forges, par la “Three-Rivers Publishing Co.”.  
Cette publication se veut une chronique de la vie et des œuvres de la communauté presbytérienne de la paroisse Saint-Andrew de Trois-Rivières. Cette chronique a rapidement évolué pour devenir, dès 1918, un hebdomadaire de fin de semaine: The Saint-Maurice Valley Chronicle.  
 
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THE NEW COMER
1914-1918
J. Aiken Clark
En 1914, le révérend J.Aitken Clarck fonde
The New Comer.
Les co-fondateurs sont René-Émile Raguin, J.L. Williams et J.W. Briten.
Le journal est imprimé au no 47, rue Des Forges, par la “Three-Rivers Publishing Co.”.
Cette publication se veut une chronique de la vie et des œuvres de la communauté presbytérienne de la paroisse Saint-Andrew de Trois-Rivières. Cette chronique a rapidement évolué pour devenir, dès 1918, un hebdomadaire de fin de semaine:
The Saint-Maurice Valley Chronicle.
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THE ST-MAURICE VALLEY CHRONICLE
1918-1970
J. Aiken Clark
 
Le journal est fondé par le révérend J. Aiken Clark. Les co-fondateurs sont W.E. Aird et Charles-Édouard Labranche.  
 
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse.  
 
Parmi toutes les publications mauriciennes de langue anglaise, aucune n'a rejoint en qualité et en longévité The Saint-Maurice Valley Chronicle.  
 
Publié pendant 52 ans, l'hebdomadaire maintient un tirage d'environ 4000 copies. Intéressant, sérieux et rédigé avec soin, The Saint-Maurice Valley Chronicle jouit d'une grande popularité auprès de la population anglophone de la région.  
 
Agréables à lire parce que régulièrement accompagnés de photos, les articles traitent autant de politique nationale qu'internationale, même si c'est vers la région que se dirigent les premiers intérêts du journal.  
 
À partir de 1922, The Saint-Maurice Chronicle se préoccupe surtout de politique municipale.  
 
Pendant les élections fédérales de 1921, ce journal affiche régulièrement, à des points stratégiques, des communiqués sur les progrès de la campagne électorale. Il espère ainsi concurrencer un nouveau journal: Le Nouvelliste.  
 
En 1924, il dénonce un déficit de 165 000$ dans l'administration de la ville des Trois-Rivières. Devant la Chambre de Commerce, « l'Imperial Trade Commissioner », le maire Bettez, attaque violemment les rédacteurs du journal et les accuse de dénaturer les faits. Le journal contre-attaque et engage une polémique avec Bettez.  
 
Le 17 août 1944, The Saint-Maurice Valley Chronicle publie un supplément de 44 pages pour souligner le 25e anniversaire de la fondation du journal. Véritable histoire de 25 ans de progrès dans la région mauricienne, ce supplément, abondamment illustré, permet de capter en quelques minutes l'importance de l'évolution industrielle, commerciale et culturelle de la région pendant la première moitié du XXe siècle.  
 
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Mot Annotation
THE ST-MAURICE VALLEY CHRONICLE
1918-1970
J. Aiken Clark
Le journal est fondé par le révérend J. Aiken Clark. Les co-fondateurs sont W.E. Aird et Charles-Édouard Labranche.
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse.
Parmi toutes les publications mauriciennes de langue anglaise, aucune n'a rejoint en qualité et en longévité
The Saint-Maurice Valley Chronicle.
Publié pendant 52 ans, l'hebdomadaire maintient un tirage d'environ 4000 copies. Intéressant, sérieux et rédigé avec soin,
The Saint-Maurice Valley Chronicle
jouit d'une grande popularité auprès de la population anglophone de la région.
Agréables à lire parce que régulièrement accompagnés de photos, les articles traitent autant de politique nationale qu'internationale, même si c'est vers la région que se dirigent les premiers intérêts du journal.
À partir de 1922,
The Saint-Maurice Chronicle
se préoccupe surtout de politique municipale.
Pendant les élections fédérales de 1921, ce journal affiche régulièrement, à des points stratégiques, des communiqués sur les progrès de la campagne électorale. Il espère ainsi concurrencer un nouveau journal:
Le Nouvelliste.
En 1924, il dénonce un déficit de 165 000$ dans l'administration de la ville des Trois-Rivières. Devant la Chambre de Commerce, « l'Imperial Trade Commissioner », le maire Bettez, attaque violemment les rédacteurs du journal et les accuse de dénaturer les faits. Le journal contre-attaque et engage une polémique avec Bettez.
Le 17 août 1944,
The Saint-Maurice Valley Chronicle
publie un supplément de 44 pages pour souligner le 25e anniversaire de la fondation du journal. Véritable histoire de 25 ans de progrès dans la région mauricienne, ce supplément, abondamment illustré, permet de capter en quelques minutes l'importance de l'évolution industrielle, commerciale et culturelle de la région pendant la première moitié du XXe siècle.
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LA CHRONIQUE DE LA VALLÉE DU SAINT-MAURICE
1929-1959
J. Aiken Clark
 
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse.  
 
The Saint-Maurice Valley Chronicle est publié depuis plus de dix ans lorsque ses propriétaires publient une édition en langue française, La Chronique de la Vallée du Saint-Maurice.  
 
La Chronique est aussi soignée que l'édition anglaise et ses articles ne traitent pas nécessairement des mêmes sujets. Elle n'est pas, comme nous aurions pu le croire, une traduction française de l'édition anglaise. Le journal est du modèle ''tabloïd'', modèle en vogue aux États-Unis, très apprécié des milieux sportifs et de la jeunesse.  
 
En plus des nouvelles régionales et internationales, chaque numéro offre une page d'histoire. Dans les années 40, Cousine Blanche dirige '' la colonne de beauté '', une chronique hebdomadaire traitant de tous les aspects de l'esthétique du corps humain. Plus tard, vers 1950, Jeanne L'Archevêque-Duguay y signe un billet hebdomadaire traitant de la vie familiale.  
 
En 1959, La Chronique de la Vallée annonce un arrêt temporaire pour des fins de réorganisation et cet arrêt temporaire deviendra définitif.annonce un arrêt temporaire pour des fins de réorganisation et cet arrêt temporaire deviendra définitif.  
 
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LA CHRONIQUE DE LA VALLÉE DU SAINT-MAURICE
1929-1959
J. Aiken Clark
On peut lire des exemplaires du journal original à cette adresse.
The Saint-Maurice Valley Chronicle
est publié depuis plus de dix ans lorsque ses propriétaires publient une édition en langue française,
La Chronique de la Vallée du Saint-Maurice.
La Chronique
est aussi soignée que l'édition anglaise et ses articles ne traitent pas nécessairement des mêmes sujets. Elle n'est pas, comme nous aurions pu le croire, une traduction française de l'édition anglaise. Le journal est du modèle ''tabloïd'', modèle en vogue aux États-Unis, très apprécié des milieux sportifs et de la jeunesse.
En plus des nouvelles régionales et internationales, chaque numéro offre une page d'histoire. Dans les années 40, Cousine Blanche dirige '' la colonne de beauté '', une chronique hebdomadaire traitant de tous les aspects de l'esthétique du corps humain.
Plus tard, vers 1950, Jeanne L'Archevêque-Duguay y signe un billet hebdomadaire traitant de la vie familiale.
En 1959,
La Chronique de la Vallée
annonce un arrêt temporaire pour des fins de réorganisation et cet arrêt temporaire deviendra définitif.annonce un arrêt temporaire pour des fins de réorganisation et cet arrêt temporaire deviendra définitif.
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LE NOUVELLISTE
1920 -...
Joseph-Hermann Fortier
1875-1975
 
On peut lire une page du journal original à cette adresse.  
 
Le quotidien trifluvien Le Nouvelliste, tel qu'on le connaît aujourd'hui, fut fondé par Joseph-Hermann Fortier le 30 octobre 1920. Celui-ci en fut propriétaire durant 15 ans, jusqu'en 1935.  
 
Le 19 février 1920, Joseph-Hermann Fortier, négociant de Québec qui possédait déjà le journal L'Événement et était vice-président et directeur général des magasins à succursales P.T. Legaré (1851-1926), célèbre homme d'affaire, acheta le journal Le Trifluvien qui avait été ressuscité par l'avocat J.-A. Cambray en 1917.  
 
J.-H. Fortier cherchait à créer un journal d'affaires sans attaches politiques officielles. Il en fit un nouveau journal et, huit mois et demi plus tard, le 30 octobre 1920, Le Nouvelliste publia sa première édition.  
 
Le journal était vendu 2 cents l'exemplaire. En 1935, en pleine crise économique, Fortier le vendit au sénateur Jacob Nicol, magnat de la presse. Par la suite, Le Nouvelliste passa aux mains de divers propriétaires.  
 
L'écrivain-poète Gérald Godin a passé une partie de sa carrière au Nouvelliste de 1958 à 1963.  
 
La victoire des troupes alliées à la fin de la seconde guerre mondiale est annoncée le 7 mai 1945 dans une édition double où l'on présente les les noms des dirigeants. Le 8 mai 1945, jour de la signature officielle de la cessation des combats, fut une journée de congé pour le journal.  
 
Le 31 janvier 1951, la première page informe la communauté de l'écroulement du pont Duplessis.  
 
On pourra lire la page du samedi 15 novembre 1969 annonçant le départ du vol Apollo-12 pour la lune.  
 
Le 10 septembre 1984, le pape Jean-Paul II rend visite à Trois-Rivières.  
 
Dans un numéro récent de la revue Les cahiers du journalisme, le chercheur Jean-Hugues Roy de l'Université du Québec à Montréal a analysé le rôle de la culture dans les cent dernières années d'existence du quotidien montréalais Le Devoir.  
 
Le 30 octobre 2020, Le Nouvelliste fêtera ses cent ans d'existence, après avoir publié un fascinant Livre-souvenir pour son 75e anniversaire en 1995.  
 
Une analyse du rôle de la culture dans le journal trifluvien sur les cent dernières années permettrait certainement d'établir une intéressante comparaison avec les données du Devoir.  
 
'' Supérieurement rédigé par des journalistes de carrière, Le Nouvelliste exerce une influence heureuse dans tous les domaines où sont intéressés le progrès et l'avenir de notre ville.'' 
(Les journaux trifluviens de 1817 à 1933, abbé Henri Vallée, 1933)  
 
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LE NOUVELLISTE
1920 -...
Joseph-Hermann Fortier
1875-1975
On peut lire une page du journal original à cette adresse.
Le quotidien trifluvien
Le Nouvelliste,
tel qu'on le connaît aujourd'hui,
fut fondé par Joseph-Hermann Fortier le 30 octobre 1920. Celui-ci en fut propriétaire durant 15 ans, jusqu'en 1935.
Le 19 février 1920, Joseph-Hermann Fortier, négociant de Québec qui possédait déjà le journal
L'Événement
et était vice-président et directeur général des magasins à succursales P.T. Legaré (1851-1926), célèbre homme d'affaire, acheta le journal
Le Trifluvien
qui avait été ressuscité par l'avocat J.-A. Cambray en 1917.
J.-H. Fortier cherchait à créer un journal d'affaires sans attaches politiques officielles. Il en fit un nouveau journal et, huit mois et demi plus tard, le 30 octobre 1920,
Le Nouvelliste
publia sa première édition.
Le journal était vendu 2 cents l'exemplaire. En 1935, en pleine crise économique, Fortier le vendit au sénateur Jacob Nicol, magnat de la presse.
Par la suite, Le Nouvelliste passa aux mains de divers propriétaires.
L'écrivain-poète Gérald Godin a passé une partie de sa carrière au
Nouvelliste
de 1958 à 1963.
La victoire des troupes alliées à la fin de la seconde guerre mondiale est annoncée le 7 mai 1945 dans une édition double où l'on présente les les noms des dirigeants. Le 8 mai 1945, jour de la signature officielle de la cessation des combats, fut une journée de congé pour le journal.
Le 31 janvier 1951, la première page informe la communauté de l'écroulement du pont Duplessis.
On pourra lire la page du samedi 15 novembre 1969
annonçant le départ du vol Apollo-12 pour la lune.
Le 10 septembre 1984, le pape Jean-Paul II rend visite à Trois-Rivières.
Dans un numéro récent de la revue Les cahiers du journalisme, le chercheur Jean-Hugues Roy de l'Université du Québec à Montréal a analysé le rôle de la culture dans les cent dernières années d'existence du quotidien montréalais Le Devoir.
Le 30 octobre 2020,
Le Nouvelliste
fêtera ses cent ans d'existence, après avoir publié un fascinant Livre-souvenir pour son 75e anniversaire en 1995.
Une analyse du rôle de la culture dans le journal trifluvien sur les cent dernières années permettrait certainement d'établir une intéressante comparaison avec les données du
Devoir.
'' Supérieurement rédigé par des journalistes de carrière, Le Nouvelliste exerce une influence heureuse dans tous les domaines où sont intéressés le progrès et l'avenir de notre ville.''
(Les journaux trifluviens de 1817 à 1933, abbé Henri Vallée, 1933)
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LE FLAMBEAU
1924-1925
Jean-Marie Bureau
 
En 1924, l'avocat Jean-Marie Bureau et Paul Dupuis fondent la compagnie du Flambeau et publient, à partir du 30 avril, un hebdomadaire libéral: Le Flambeau. Le journal cessera de paraître en 1925.  
 
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LE FLAMBEAU
1924-1925
Jean-Marie Bureau
En 1924, l'avocat Jean-Marie Bureau et Paul Dupuis fondent la compagnie du Flambeau et publient, à partir du 30 avril, un hebdomadaire libéral:
Le Flambeau.
Le journal cessera de paraître en 1925.
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THE TIMES
1936-1937
C.E. Labranche
 
Un exemplaire récemment retrouvé d'un hebdomadaire anglophone portant le nom de Times nous informe que ce journal a été publié en 1936 et 1937 par C.E. Labranche et imprimé au Trois-Rivières Printing, dans la rue Saint-Pierre à Trois-Rivières.  
 
Malheureusement, nous n'avons pas retrouvé de détails supplémentaires sur l'histoire de ce journal.  
 
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THE TIMES
1936-1937
C.E. Labranche
Un exemplaire récemment retrouvé d'un hebdomadaire anglophone portant le nom de
Times
nous informe que ce journal a été publié en 1936 et 1937 par C.E. Labranche et imprimé au Trois-Rivières Printing, dans la rue Saint-Pierre à Trois-Rivières.
Malheureusement, nous n'avons pas retrouvé de détails supplémentaires sur l'histoire de ce journal.
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