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Réponses aux besoins éducatifs d’un élève doué ayant un trouble du spectre de l’autisme
Cette capsule vidéo présente les témoignages d’un élève doué ayant un TSA et de sa mère concernant les réponses à ses besoins éducatifs.
Transcription textuelle

Réponses aux besoins éducatifs d’un élève doué ayant un trouble du spectre de l’autisme

[Image à l’écran : Une enfant assise en classe qui sourit.]

[Texte à l’écran : Élèves doublement exceptionnels. Réponses aux besoins d’un élève doué ayant un trouble du spectre de l’autisme.]

 

[Texte à l’écran : Mélissa Bouthillier — Mère de Laurier.]

[Action à l’écran : Mélissa Bouthillier est assise au milieu de l’écran.]

L’entrée à l’école, cela a été très difficile le premier jour de maternelle. Je me souviens qu’il a fallu que son papa le prenne dans ses bras pour aller le porter dans sa classe et puis on a arraché Laurier des bras de son papa parce que c’était vraiment difficile. Il ne voulait pas aller dans cet univers-là qu’il ne connaissait pas. Et puis à la maternelle il y avait un éducateur spécialisé qui s’occupait un petit peu de lui, mais c’était difficile. En fait, jusqu’à sa troisième année je dirais que son cheminement scolaire était compliqué, beaucoup de retrait de classe. Comme ce n’est si pas évident son TSA, c’est comme si les gens adressaient l’aspect comportemental comme un trouble de comportement comme nous on pensait aussi que c’était quand il était tout petit. Et donc c’était des retraits des classes, retraits de récréation, des reprises de travail s’il fait son travail trop rapidement. Ça lui est arrivé qu’on lui demande d’effacer et puis de recommencer sa tâche. Donc beaucoup de conséquences comportementales je dirais. Donc oui c’était compliqué, on était souvent appelé, on est souvent allé en rencontre à l’école parce que ça fonctionnait difficilement, jusqu’à l’identification de la douance en fait.

 

[Image à l’écran : Une enfant assise en classe qui sourit.]

[Texte à l’écran : Réponses sur le plan des apprentissages.]

 

[Image à l’écran : Une pyramide ayant trois tons de bleu.]

[Texte à l’écran : Développement du potentiel.]

 

[Action à l’écran : Mélissa Bouthillier est assise au milieu de l’écran.]

À partir de la troisième année, puis c’est aussi à ce moment-là qu’il a eu son identification de la douance, donc on a pu nous quand même comprendre. C’est comme s’il nous manquait toujours un élément pour comprendre Laurier puis là on venait de comprendre la situation. Et puis, depuis ce temps, plus les exigences sont élevées en français math, meilleures sont ses performances. Donc il est passé d’un petit garçon qui se développait, qui avait des notes moyennes des fois même moyennes basses, puis là maintenant il excelle vraiment en français, math, univers social, science. Ce qui soutient le développement du potentiel de notre beau Laurier à l’école, bien, je pense que la première chose, c’est la compréhension. Je pense qu’il a une meilleure compréhension de ce qu’est la douance. On est chanceux parce qu’on est dans des années où en parle de plus en plus, donc on s’y intéresse et puis on développe nos compétences. Donc, il y a ça, je pense, qui aide. [Action à l’écran : Extrait vidéo d’une enseignante en classe qui enseigne à ses élèves.] [Action à l’écran : Mélissa Bouthillier est assise au milieu de l’écran.] Le fait aussi que cette année, il est avec une enseignante qui adore faire toute sorte de projets. Donc, Laurier a fait ce qu’on appelle l’arbre de joie avec toute sa classe, un projet d’offrir des cadeaux de Noël aux enfants plus démunis. Elle est beaucoup impliquée dans le centre de pédiatrie sociale, Laurier aussi parce que nous aussi dans la famille on s’y implique donc ils partagent cet intérêt-là ensembles. Elle fait le projet, je pense qu’elle va partir un projet sur les mini technologies, des mini techniciens en informatique pour aller soutenir les autres classes quand ils ont des défis informatiques. Laurier fait partie de ce gang-là. Donc, elle fait plein de projets donc déjà ça je pense que ça aide Laurier. Elle permet à Laurier qu’il puisse finir avant les autres ses travaux et par la suite il s’occupe je pense qu’il a commencé à faire des recherches à l’ordinateur, évidemment Laurier adore la lecture, donc il lit des livres, il dévore des livres. Aussi c’est une enseignante qui, dans sa manière d’être, qui est démocratique, qui est en recherche de relation puis ça, je pense que ça plait à Laurier. Elle a plein de culture générale, elle a déjà enseigné les maths au secondaire donc elle a des connaissances un petit peu avancées en mathématique que je pense qui plaisent à Laurier. Tout ça fait que Laurier se développe de mieux en mieux. Donc, plus les exigences académiques sont élevées pour lui, meilleur est son rendement. Donc maintenant, on a un petit garçon qui excelle à peu près à l’école dans la majorité des matières.

 

[Texte à l’écran : Laurier Yelle et Étienne Yelle]

[Action à l’écran : Laurier Yelle (à gauche) et Étienne Yelle (à droite) sont assis côte à côte au milieu de l’écran. Laurier caresse son chien qui est couché à sa gauche.]

Je dirais que ça serait beaucoup le fait que quand j’ai fini les travaux que les autres élèves ils doivent faire, bien que toute la classe doit faire, elle m’en donne des nouveaux et je peux tout de suite les faire sans devoir nécessairement attendre le reste de la classe. Donc comme ça je peux, parce que parfois elle explique des choses et moi je les connais déjà, donc là je m’ennuie, je ne fais rien et tout ça. Bien dans ces cas-là par exemple souvent elle réussit, elle me permet de pouvoir continuer mes travaux donc ça, ça me plait beaucoup chez mon enseignante. [Action à l’écran : Laurier Yelle est assis à droite de l’écran.] Mon enseignante c’est vraiment quelqu’un de bien. Comme par exemple un moment donné c’est elle qui a créé l’arbre de joie. C’est un organisme qui récolte des cadeaux de Noël puis qui les donne aux enfants démunis. Puis ça j’aime vraiment beaucoup ça de sa part, puisque ce n’est pas tous les enfants qui ont la chance d’avoir des cadeaux à leur fête puis à Noël. Donc ça, c’est vraiment quelque chose de particulier que j’admire, puis que j’aime, chez mon enseignante.

 

[Image à l’écran : Une pyramide ayant trois tons de mauve.]

[Texte à l’écran : Soutien au rendement scolaire.]

 

[Action à l’écran : Mélissa Bouthillier est assise au milieu de l’écran.]

La médication. Laurier depuis la troisième année prend une médication pour un TDAH et un trouble anxieux. Donc, maintenant, il dort bien, donc il est plus reposé et il est plus disponible aux apprentissages.

 

[Image à l’écran : Une enfant assise en classe qui sourit.]

[Texte à l’écran : Réponses sur le plan socioaffectif.]

 

[Image à l’écran : Une pyramide ayant trois tons d’orange.]

[Texte à l’écran : Intégration sociale.]

 

[Action à l’écran : Mélissa Bouthillier est assise au milieu de l’écran.]

À l’école, ce qu’ils ont fait aussi, c’est qu’ils se sont aperçus de ça qu’il y avait un autre garçon qui ressemblait un peu au niveau intellectuel à Laurier. Donc, ils ont fait le choix de les garder ensemble dans la même classe. Donc, ça je pense qu’un c’est un beau facteur de protection pour Laurier d’avoir un collègue de classe qui est performant comme lui, qui a des intérêts semblables, qui comprend les choses un peu de la même manière. [Action à l’écran : Extrait vidéo de Laurier qui travaille en équipe en classe.] Puis ils peuvent travailler ensemble au quotidien dans les travaux d’équipe. Je pense que ça ça aide. Je pense que c’est un beau facteur qui fait que ça va mieux à l’école aussi.

 

[Texte à l’écran : Développement personnel.]

[Image à l’écran : Une pyramide ayant trois tons de vert.]

 

[Action à l’écran : Laurier Yelle est assis à droite de l’écran.]

Elle prend souvent bien soin de m’écouter puis de me comprendre, à comparer à mes autres enseignantes. Puisque moi, mes autres enseignantes avant ne prenaient pas vraiment le temps de me comprendre. Eux, c’était comme juste ils prenaient la situation, puis ils mettaient les actions qui viennent avec. Mais elle, elle prend vraiment le temps de faire attention à ce qui s’est passé, de me comprendre, elle vient me voir, elle me parle. Donc ouais ça, ça, j’aime vraiment vraiment ça.

 

[Texte à l’écran : Remerciements —Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont accepté de participer gracieusement à cette capsule : Laurier Yelle. Mélissa Bouthillier, mère de Laurier. Étienne Yelle, père de Laurier. La classe de madame Esther Sauro, École Val des arbres, Centre de services scolaire de Laval.]

 

[Image à l’écran : Une enfant assise en classe qui sourit.]

[Texte à l’écran : Scénarisation et réalisation : Line Massé. Professeure titulaire. Département de psychoéducation, UQTR.

 

[Image à l’écran : Une enfant assise en classe qui sourit.]

[Texte à l’écran : Tournage et montage : François-Xavier Habimana.]

 

[Image à l’écran : Une enfant assise en classe qui sourit.]

[Texte à l’écran : Projet réalisé en partenariat]

[Image à l’écran : logo de LaRIDAPE UQTR, logo du Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries et logo du Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys.]

 

[Image à l’écran : Une enfant assise en classe qui sourit.]

[Texte à l’écran : Soutien financier — Projet de partenariat en adaptation scolaire (Allocation supplémentaire de 15 350, volet 1).]

[Image à l’écran : Logo du Gouvernement du Québec.]

 

[Image à l’écran : Une enfant assise en classe qui sourit.]

[Texte à l’écran : © 2023.]