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À propos de nous

L’Observatoire québécois du loisir (OQL), désormais dirigé par les professeurs Marc-André Lavigne et Jean-Marc Adjizian, est né en 2003 de l'initiative du professeur émérite André Thibault. Il repose sur une collaboration entre le ministère de l'Éducation du Québec, le Laboratoire en loisir et vie communautaire (LLVC) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), de l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM), de Sport-Québec, du Conseil québécois du loisir (CQL) et du réseau des unités régionales de loisir et de sport (URLS). Il a comme mission d’éclairer les décisions des acteurs du loisir public en repérant et rendant compte des tendances en matière d’attentes de la population, de pratiques professionnelles, de politiques publiques et de l’ensemble des facteurs qui composent leur environnement. Presque deux décennies plus tard, ces collaborations permettent toujours à l’OQL de partager les besoins et tendances, ainsi que le développement et l’innovation en matière de loisir au Québec, mais aussi à l’international. L'OQL est le médiateur entre la pratique et la recherche.

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Bulletins de l’observatoire
québécois du loisir


Vol. 22 Numéro 9
De l’activité à l’expérience: vision et enjeux en loisir public / André Thibault, professeur émérite, Département d’études en loisir, culture et tourisme à l'Université du Québec à Trois-Rivières
En vertu de son caractère de service public, le loisir public a pour mission de rendre le loisir accessible à tous et à toutes sans discrimination et d’en livrer les bienfaits que recherche la collectivité. Pour ce faire, la population accepte, en retour, l’utilisation de fonds publics. Comment et dans quelle mesure cette mission est-elle accomplie? Où en est le loisir public de nos jours? Y a-t-il des changements nécessaires? Si c’est le cas, lesquels? Voilà les questions auxquelles cherche à répondre ce bulletin.

Au terme de l’analyse, il apparaît que l’offre des services publics de loisir doit, dorénavant, non seulement proposer des activités ou des disciplines que pratiquent les Québécois et les Québécoises, mais aussi mettre en place les conditions d’optimisation de l’expérience qu’ils et elles vivent en vue d’en retirer les bienfaits que souhaite la collectivité. Cette approche dite populationnelle a des impacts sur plusieurs dimensions du panier de services en loisir public.
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Vol. 22 Numéro 8
Communications entre la municipalité et les citoyens « Jamais dans la tendance, mais toujours dans la bonne direction » / Jean-Marc Adjizian, Ph.D., professeur au Département d’études en loisir, culture et tourisme à l’UQTR et codirecteur de l’Observatoire québécois du loisir et Élisabeth Beaunoyer, Ph. D., professeure au Département d’études en loisir, culture et tourisme à l’UQTR
À l’orée des années 2000, Scred connexion, un collectif de rappeurs français, clamait qu’il ne serait « jamais dans la tendance, mais toujours dans la bonne direction », vers qui est devenu sa devise. Cette philosophie pourrait très bien s’appliquer aux stratégies de communication entre les gouvernements de proximité et leurs citoyens. Dans une ère où règne l’ubiquité d’Internet et où le e-government prend une place prépondérante dans les stratégies d’échange d’informations, il est nécessaire de rappeler qu’il y a des différences entre les individus et les groupes sociaux en ce qui a trait aux contextes social et numérique, aux compétences et aux usages, ainsi qu’à l’intégration d’Internet dans leurs vies. Pour maximiser le nombre de récepteurs lors d’un partage d’informations, les stratégies de communication des municipalités doivent tenir compte de ce déséquilibre. Ce bulletin aborde la révolution numérique qui affecte les communications gouvernementales, mais aussi les habitudes et les comportements de recherche d’information des individus. Il vise à démontrer qu’afin de rejoindre une multitude d’individus, les stratégies de communication ne devraient pas s’inscrire dans un mode entièrement numérique, mais plutôt viser une hybridation de plateformes correspondant aux comportements de recherche d’information des citoyens.
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Vol. 22 Numéro 7
Le loisir culturel sous l’angle de l’accessibilité universelle dans les musées du Québec / Aude Porcedda, Ph. D., professeure, Département d’études en loisir, culture et tourisme à l’UQTR et Eva Kehayia, Ph. D., professeure, École de physiothérapie et d’ergothérapie à l’Université McGill
Selon le Conseil québécois du loisir (CQL), le loisir culturel désigne l’ensemble des activités et des pratiques en amateur relevant du domaine des arts, de la culture, des lettres et du patrimoine. Ces activités peuvent être réalisées individuellement ou collectivement, de manière libre ou organisée. Elles peuvent être de nature impressive (réception et appréciation) ou expressive (création et participation).  

Les musées jouent un rôle crucial dans la diffusion de la culture et du savoir. Ils offrent des espaces où l’on peut découvrir des œuvres d’art, des artefacts historiques, des objets scientifiques et des expositions interactives. Or, il est essentiel que ces espaces soient accessibles à tous et à toutes, y compris les personnes en situation de handicap. L’accessibilité des musées ne se limite pas à l’accès physique. Elle inclue également des dispositifs sensoriels et cognitifs pour garantir une expérience enrichissante à tous les visiteurs.

Par exemple, des audioguides adaptés et accessibles, des descriptions en braille et des parcours tactiles permettent aux personnes malvoyantes de profiter pleinement des expositions. De même, des vidéos en langue des signes et des sous-titres sont indispensables pour les visiteurs sourds ou malentendants.

Rendre les musées plus inclusifs ne peut qu’enrichir notre société, permettant à chacun et à chacune de participer pleinement à la vie culturelle. C’est un pas vers une société plus équitable et plus respectueuse des diversités. Les musées deviennent alors des lieux de rencontres, d’apprentissage et de partage où chaque visiteur, quelle que soit sa condition, peut s’émerveiller et développer sa propre culture.

Derrière ce discours et ces quelques exemples, qu’en est-il réellement dans les musées du Québec? C’est ce qu’un questionnaire distribué aux musées du Québec a tenté de découvrir. Les réponses mettent en lumière les pratiques des professionnels et le fonctionnement des musées du Québec pour accroître l’accessibilité de ces institutions. Il y est question de formation du personnel, du positionnement des musées, des pratiques culturelles, de l’aménagement des espaces intérieurs et extérieurs, et enfin de l’accès au contenu culturel.
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Vidéos intéressants

Pour l’Observatoire québécois du loisir, il me fait plaisir de vous présenter, sa structure, sa mission et ses principaux produits.

L’Observatoire a été créé en 2003 de l’initiative du professeur émérite André Thibault. L’Observatoire est maintenant dirigé par les professeurs Marc-André Lavigne et Jean-Marc Adjizian du Département de loisir, culture et tourisme de l’Université du Québec à Trois-Rivières. La structure de l’Observatoire repose sur un important réseau de collaborateurs et plus particulièrement le ministère de l’Éducation du Québec, qui est aussi un partenaire subventionnaire, le Laboratoire en loisir et vie communautaire de l’Université du Québec à Trois-Rivières, de l’Association québécoise du loisir municipal, de Sports Québec, du Conseil québécois du loisir, du Réseau des unités régionales de loisir et de sport et aussi de collaborateurs de l’international.

La mission de l’Observatoire est d’éclairer les décisions des acteurs du loisir public. Ces acteurs sont des professionnels, professeurs, étudiants, provenant surtout du réseau public, de différents ministères notamment, privé ainsi que des milieux associatifs, éducatifs, etc.

À l’aide de son important réseau de collaborateurs, l’équipe de l’Observatoire repère et rencontre des tendances en matière d’attentes de la population, de pratiques professionnelles, de politiques publiques et de l’ensemble des facteurs qui composent leur environnement.

L’Observatoire est un médiateur entre la pratique professionnelle et la recherche scientifique. Il vise le développement et l’innovation en matière de loisir au Québec. Il est utile de préciser que pour l’Observatoire, le loisir s’écrit avec un grand L. Il est culturel, sportif, communautaire, scientifique, touristique et de plein air.

L’Observatoire diffuse gratuitement sur son site internet différents produits : 16 bulletins annuels portant sur des thématiques variées, des rapports originaux ou produits par des partenaires, des veilles thématiques. Il permet également l’accès à des outils tels que la Bibliothèque électronique en loisir et le Portail des gestionnaires de bénévoles.

L’Observatoire favorise la rencontre des acteurs du loisir public par le développement de journées thématiques de l’Observatoire.

Situé au cœur du Département d’études en loisir, culture et tourisme, tout en recherchant la collaboration externe, l’Observatoire compte sur une équipe composée de professeurs, professeurs émérites, de professionnels et d’étudiants provenant des 3 cycles universitaires.