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À propos de nous

L’Observatoire québécois du loisir (OQL), désormais dirigé par le professeur Marc-André Lavigne, est né en 2003 de l'initiative du professeur émérite André Thibault. Il repose sur une collaboration entre le ministère de l'Éducation du Québec, le Laboratoire en loisir et vie communautaire (LLVC) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), de l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM), de Sport-Québec, du Conseil québécois du loisir (CQL) et du réseau des unités régionales de loisir et de sport (URLS). Il a comme mission d’éclairer les décisions des acteurs du loisir public en repérant et rendant compte des tendances en matière d’attentes de la population, de pratiques professionnelles, de politiques publiques et de l’ensemble des facteurs qui composent leur environnement. Presque deux décennies plus tard, ces collaborations permettent toujours à l’OQL de partager les besoins et tendances, ainsi que le développement et l’innovation en matière de loisir au Québec, mais aussi à l’international. L'OQL est le médiateur entre la pratique et la recherche.

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Bulletins de l’observatoire
québécois du loisir


Vol. 23 Numéro 4
L’environnement : défi pour les jeunes, domaine d’action pour les actrices et acteurs du loisir / Chantal Royer, Ph. D., professeure au Département d’études en loisir, culture et tourisme de l’Université du Québec à Trois-Rivières
Ce bulletin porte sur l’importance que les jeunes Québécoises et Québécois accordent à l’environnement ainsi que sur la nature de leur engagement à cet égard. Cette préoccupation s’inscrit dans un contexte mondial où la lutte contre les changements climatiques est un enjeu prioritaire, mais pour lequel il est souvent difficile de prendre position, d’agir, de décider et de se mobiliser. S’engager pour le climat est d’autant plus difficile considérant que le contexte politique actuel, non seulement au Québec, mais partout en Amérique du Nord, ne s’y prête guère. Que faire? Comment faire? Comment les actrices et acteurs du loisir public peuvent-ils agir pour favoriser le respect et la protection de l’environnement et des ressources qui s’épuisent? Quel rôle peuvent-ils jouer? À questions difficiles, réponses difficiles. Néanmoins, les travaux que nous menons sur les valeurs des jeunes Québécoises et Québécois peuvent contribuer à ouvrir des pistes sur ce front en interrogeant le rapport à l’environnement d’une manière plus fondamentale : quelle importance les jeunes Québécoises et Québécois accordent-ils à l’environnement? Puisque les valeurs sont reconnues comme d’importants précurseurs des comportements (Boeve-de Pauw et Petegem, 2013; Prabawa-Sear et Baudains, 2011; Stern, 2000), en comprendre les ressorts peut sans doute contribuer à nourrir la réflexion et à favoriser des pistes d’action.
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Vol. 23 Numéro 3
Pistes pour le développement d’une offre ponctuelle d’accompagnement en loisir / Amélie Garban, doctorante en loisir, culture et tourisme à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Maxime Hébert, doctorant en psychologie à l’UQTR, et Hélène Carbonneau, Ph. D., professeure titulaire au Département d’études en loisir, culture et tourisme à l’UQTR
Même si l’accessibilité universelle dans les milieux de loisir s’est grandement élargie, de nombreuses personnes en situation de handicap se retrouvent encore confrontées à plusieurs obstacles (physiques, organisationnels, transport, adaptation de l’activité) qui les empêchent de vivre réellement une expérience inclusive. Or, un des moyens possibles pour éliminer ou surmonter ces obstacles est l’accompagnement. Les ressources financières sont cependant un défi pour les organismes et les personnes qui désirent mettre en œuvre une formule d’accompagnement rémunéré. C’est dans ce contexte que des organisations ont exploré l’accompagnement en loisir sous forme de jumelage régulier. Il reste néanmoins difficile de trouver des personnes bénévoles prêtes à s’engager à long terme avec une même personne, d’où l’importance d’étudier la possibilité de développer l’accompagnement bénévole sous forme de « jumelage ponctuel ».
Le principe initial d’un tel jumelage est d’associer, de façon temporaire, deux personnes ayant des affinités dans le but de partager un moment de plaisir ensemble. Cette approche permet de soutenir la participation au loisir des personnes en situation de handicap. Une équipe du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’expérience inclusive de loisir (GIREIL) a d’abord analysé quelques initiatives inspirantes en ce sens et en a tiré huit principes (Carbonneau et coll., 2022). Par la suite, soit en 2024, le GIREIL a effectué une étude pour valider ces principes au moyen d’un sondage et d’entrevues auprès de plusieurs organismes communautaires (Carbonneau et Hébert, 2025). Ce bulletin présente les huit principes, puis s’attarde aux perceptions des milieux communautaires du développement d’une offre d’accompagnement en loisir fondée sur ces principes.
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Vol. 23 Numéro 2
Résumé d’une étude sur les pratiques en loisir des personnes de 50 ans et plus au Québec / Hélène Carbonneau, Ph. D. en gérontologie, et Romain Roult, Ph. D. en études urbaines, professeurs au Département d’études en loisir, culture et tourisme de l’Université du Québec à Trois-Rivières
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme l’importance du maintien d’une participation sociale pour mieux vieillir. Dans cette perspective, la pratique d’activités de loisir a la capacité d’agir sur la qualité de vie des personnes aînées. Une telle pratique améliore l’estime de soi des personnes aînées. La perception de plaisir issue de la socialisation et d’une certaine efficacité contribue au maintien des fonctions cognitives. Les bienfaits du loisir, tant une meilleure connexion à soi que le développement de relations interpersonnelles, contribuent aussi à contrer certains effets d’isolement et de solitude qui viennent avec l’âge. Considérant le rôle crucial du loisir pour un vieillissement réussi, il apparaissait essentiel de prendre le temps de faire le point sur l’expérience de loisir des personnes aînées. C’est précisément ce qu’a décidé de faire une équipe du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’expérience de loisir (GIREIL) en menant une étude destinée à brosser le portrait des pratiques de loisir des Québécois de 50 ans et plus1 . Une collecte de données a ainsi été réalisée à l’aide d’un questionnaire portant sur divers aspects de l’expérience de loisir de ce segment de la population : pratiques et intérêts, attitudes, motivation, attentes, contraintes, etc. Le présent bulletin présente les faits saillants de cette étude ainsi que quelques recommandations pour les organisations de loisir afin d’améliorer l’offre aux aînés.
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Vidéos intéressants

Pour l’Observatoire québécois du loisir, il me fait plaisir de vous présenter, sa structure, sa mission et ses principaux produits.

L’Observatoire a été créé en 2003 de l’initiative du professeur émérite André Thibault. L’Observatoire est maintenant dirigé par les professeurs Marc-André Lavigne et Jean-Marc Adjizian du Département de loisir, culture et tourisme de l’Université du Québec à Trois-Rivières. La structure de l’Observatoire repose sur un important réseau de collaborateurs et plus particulièrement le ministère de l’Éducation du Québec, qui est aussi un partenaire subventionnaire, le Laboratoire en loisir et vie communautaire de l’Université du Québec à Trois-Rivières, de l’Association québécoise du loisir municipal, de Sports Québec, du Conseil québécois du loisir, du Réseau des unités régionales de loisir et de sport et aussi de collaborateurs de l’international.

La mission de l’Observatoire est d’éclairer les décisions des acteurs du loisir public. Ces acteurs sont des professionnels, professeurs, étudiants, provenant surtout du réseau public, de différents ministères notamment, privé ainsi que des milieux associatifs, éducatifs, etc.

À l’aide de son important réseau de collaborateurs, l’équipe de l’Observatoire repère et rencontre des tendances en matière d’attentes de la population, de pratiques professionnelles, de politiques publiques et de l’ensemble des facteurs qui composent leur environnement.

L’Observatoire est un médiateur entre la pratique professionnelle et la recherche scientifique. Il vise le développement et l’innovation en matière de loisir au Québec. Il est utile de préciser que pour l’Observatoire, le loisir s’écrit avec un grand L. Il est culturel, sportif, communautaire, scientifique, touristique et de plein air.

L’Observatoire diffuse gratuitement sur son site internet différents produits : 16 bulletins annuels portant sur des thématiques variées, des rapports originaux ou produits par des partenaires, des veilles thématiques. Il permet également l’accès à des outils tels que la Bibliothèque électronique en loisir et le Portail des gestionnaires de bénévoles.

L’Observatoire favorise la rencontre des acteurs du loisir public par le développement de journées thématiques de l’Observatoire.

Situé au cœur du Département d’études en loisir, culture et tourisme, tout en recherchant la collaboration externe, l’Observatoire compte sur une équipe composée de professeurs, professeurs émérites, de professionnels et d’étudiants provenant des 3 cycles universitaires.