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À propos de nous

L’Observatoire québécois du loisir (OQL), désormais dirigé par les professeurs Marc-André Lavigne et Jean-Marc Adjizian, est né en 2003 de l'initiative du professeur émérite André Thibault. Il repose sur une collaboration entre le ministère de l'Éducation du Québec, le Laboratoire en loisir et vie communautaire (LLVC) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), de l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM), de Sport-Québec, du Conseil québécois du loisir (CQL) et du réseau des unités régionales de loisir et de sport (URLS). Il a comme mission d’éclairer les décisions des acteurs du loisir public en repérant et rendant compte des tendances en matière d’attentes de la population, de pratiques professionnelles, de politiques publiques et de l’ensemble des facteurs qui composent leur environnement. Presque deux décennies plus tard, ces collaborations permettent toujours à l’OQL de partager les besoins et tendances, ainsi que le développement et l’innovation en matière de loisir au Québec, mais aussi à l’international. L'OQL est le médiateur entre la pratique et la recherche.

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Bulletins de l’observatoire
québécois du loisir


Vol. 22 Numéro 6
La fréquentation des arts de la scène au Québec / Gilles Pronovost, professeur émérite, Département d’études en loisir, culture et tourisme, Université du Québec à Trois-Rivières
Depuis la dernière étude quinquennale du ministère québécois de la Culture et de la Communication, réalisée en 2014, nous ne disposons plus de données représentatives sur les pratiques culturelles. Il faut se rabattre sur des enquêtes partielles ou ponctuelles. Cependant, un consortium, formé de 12 associations et regroupements de diffusion et de producteurs québécois de disciplines des arts vivants, est à l’origine de deux enquêtes nationales d’envergure portant sur le public des arts de la scène, l’une menée en 2020, l’autre en 2023. La référence de ces études apparaît à la fin de ce bulletin.
Le rapport de l’étude de 2023 fait 558 pages et compte 249 figures et 193 tableaux, de quoi rebuter les plus endurcis! Mais au vu du grand intérêt de ces deux études, il vaut la peine d’en indiquer certaines conclusions et aussi de signaler les tendances et les enjeux qui en ressortent. Il faudra se référer au document original pour plus de précisions.
Tout au long de leurs analyses, les auteurs de l’étude rappellent régulièrement les nuances qu’il faut apporter à leurs descriptions statistiques. En introduction, ils ont pris soin souligner les limites générales de toute recherche du genre. Le format du présent compte rendu oblige à présenter des constats globaux qui doivent être nuancés à leur tour ou, au besoin, approfondis par un examen plus détaillé.
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Vol. 22 Numéro 5
Bénévoles en culture et loisir culturel : recrutement et fidélisation / Marie-Eve St-Pierre, M. Sc., professionnelle de recherche à l’Observatoire québécois du loisir, Pierre Gauvin, assistant de recherche à l’Observatoire québécois du loisir; et Julie Fortier, Marie-Claude Lapointe et Aude Porcedda, Ph. D., professeures au Département d’études en loisir, culture et tourisme à l’UQTR
C’est connu, les bénévoles sont des ressources essentielles en loisir et en culture. Selon Statistique Canada (Hahmann et coll., 2020), en 2018, les bénévoles canadiens ont consacré en moyenne 104 heures à des organisations artistiques et culturelles. Au Québec, le secteur « culture et loisir » accapare à lui seul 37 % des bénévoles (RABQ, 2018). Peu de données font cependant état de la situation particulière du bénévolat en culture et en loisir culturel. Nous en savons donc peu sur le profil sociodémographique des bénévoles dans ce domaine, les motifs de leur engagement, les bienfaits qu’ils en retirent, leurs raisons de poursuivre ou de partir.
C’est pourquoi, en octobre 2020, le Réseau de l’action bénévole du Québec (RABQ) a confié au Laboratoire en loisir et vie communautaire (LLVC) le mandat de brosser un portrait des bénévoles en culture et loisir culturel au Québec. Le projet initial comportait deux phases. La première, qualitative, consistait en une série d’entretiens avec des bénévoles et des non-bénévoles en culture et loisir culturel afin de mieux comprendre leur réalité et d’identifier les raisons pour lesquelles ils s’engagent, ne s’engagent pas ou ont délaissé leur engagement dans ce secteur spécifique. La seconde phase, quantitative, a permis de dresser le portrait des bénévoles en culture et loisir culturel à l’échelle québécoise en sondant leurs caractéristiques sociodémographiques, les raisons pour lesquelles ils s’engagent et poursuivent cet engagement, et les irritants qui pourraient les mener à abandonner leur engagement.
Ce bulletin présente principalement les résultats du volet quantitatif. Il met en lumière les caractéristiques des bénévoles, propose des pistes de réflexion et formule des recommandations afin de favoriser le développement du bénévolat et d’outiller les organisations en culture et loisir culturel face aux défis du recrutement et de la fidélisation des bénévoles.
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Vol. 22 Numéro 4
Qu’est-ce que l’accessibilité ? / Frédéric Reichhart, professeur des Universités en sociologie, Institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation inclusive (INSEI)
Le terme accessibilité ne se pare pas de lettres de noblesse aussi dorées que le mot inclusion. Alors que ce dernier s’impose comme un impératif de justice et d’égalité dans les discours politiques et militants, dans les textes législatifs et réglementaires ainsi que dans les instruments juridiques, l’accessibilité demeure plutôt associée à des contraintes et à des normes. Pourtant, elle constitue une condition essentielle pour construire une société inclusive, car sans accessibilité il n’y a pas d’inclusion.
Aussi commun que familier, le terme accessibilité cache une polysémie redoutable qui nuit à sa clarté. C’est pourquoi ce texte ambitionne de déconstruire l’accessibilité et de déterminer son essence et ses principes directeurs.
Dans une approche anthropologique qui dépasse les différences culturelles et les limites épistémologiques, cet article présente tout d’abord l’accessibilité sous l’angle de son étymologie et de sa constitution en tant qu’objet de recherche universitaire. Puis, comme l’illustre le schéma présenté dans le texte, il détaille une modélisation combinant la mise en accessibilité, mais aussi sa visibilité. Structurée autour du parcours utilisateur, cette modélisation combine la mobilité et l’usage à l’aide d’une série de facilitateurs architecturaux, matériels et humains visant à concrétiser l’accessibilité spatiale et l’accessibilité fonctionnelle. Ce modèle insiste également sur l’information et l’importance d’informer le public des facilitateurs disponibles pour favoriser son accueil.
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Vidéos intéressants

Pour l’Observatoire québécois du loisir, il me fait plaisir de vous présenter, sa structure, sa mission et ses principaux produits.

L’Observatoire a été créé en 2003 de l’initiative du professeur émérite André Thibault. L’Observatoire est maintenant dirigé par les professeurs Marc-André Lavigne et Jean-Marc Adjizian du Département de loisir, culture et tourisme de l’Université du Québec à Trois-Rivières. La structure de l’Observatoire repose sur un important réseau de collaborateurs et plus particulièrement le ministère de l’Éducation du Québec, qui est aussi un partenaire subventionnaire, le Laboratoire en loisir et vie communautaire de l’Université du Québec à Trois-Rivières, de l’Association québécoise du loisir municipal, de Sports Québec, du Conseil québécois du loisir, du Réseau des unités régionales de loisir et de sport et aussi de collaborateurs de l’international.

La mission de l’Observatoire est d’éclairer les décisions des acteurs du loisir public. Ces acteurs sont des professionnels, professeurs, étudiants, provenant surtout du réseau public, de différents ministères notamment, privé ainsi que des milieux associatifs, éducatifs, etc.

À l’aide de son important réseau de collaborateurs, l’équipe de l’Observatoire repère et rencontre des tendances en matière d’attentes de la population, de pratiques professionnelles, de politiques publiques et de l’ensemble des facteurs qui composent leur environnement.

L’Observatoire est un médiateur entre la pratique professionnelle et la recherche scientifique. Il vise le développement et l’innovation en matière de loisir au Québec. Il est utile de préciser que pour l’Observatoire, le loisir s’écrit avec un grand L. Il est culturel, sportif, communautaire, scientifique, touristique et de plein air.

L’Observatoire diffuse gratuitement sur son site internet différents produits : 16 bulletins annuels portant sur des thématiques variées, des rapports originaux ou produits par des partenaires, des veilles thématiques. Il permet également l’accès à des outils tels que la Bibliothèque électronique en loisir et le Portail des gestionnaires de bénévoles.

L’Observatoire favorise la rencontre des acteurs du loisir public par le développement de journées thématiques de l’Observatoire.

Situé au cœur du Département d’études en loisir, culture et tourisme, tout en recherchant la collaboration externe, l’Observatoire compte sur une équipe composée de professeurs, professeurs émérites, de professionnels et d’étudiants provenant des 3 cycles universitaires.