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VICTORIAVILLE
 
UNION DES CANTONS DE L'EST
Journal politique, industriel, littéraire et agricole
Notre Foi, Notre Langue et Nos Institutions.
1866 ...
 
Mgr Philippe-Hippolyte Suzor
(1826-1917)
 
 
Le 14 décembre, 1866 un groupe de 16 conservateurs ecclésiastiques et laïques regroupés autour du curé Philippe-Hippolyte Suzor fonde, dans les locaux d'une imprimerie d'Arthabaskaville, le journal L'Union des Cantons de l'Est, devenu aujourd'hui La Nouvelle union.  
 
La Nouvelle union (et l'Avenir de l'Érable), troisième hebdomadaire francophone le plus ancien au Canada en 2019, porte bien ses quelque 153 années d'existence. Le 14 décembre 2016, ce journal a fêté son 150e anniversaire de publication. Son histoire est résumée dans le texte de Raymond Tardif.  
 
Le 14 décembre 1916, L'Union des Cantons de l'Est avait marqué son 50e anniversaire par une édition spéciale. Les employés de l'imprimerie d'Arthabaska vers 1900 ont peut-être participé à cette publication.  
 
En décembre 1999, La Nouvelle union a publié un cahier spécial intitulé Visages du siècle, préparé par Alain Bergeron, cahier regroupant les 50 visages parus de façon hebdomadaire dans le journal. On pourra en prendre connaissance au site des généalogistes associés, géré par Bertrand L. Fleury.  
On peut également accéder au document complet directement à cette adresse.  
 
L'Union des Cantons de l'Est, journal grand format, comme on peut le lire dans une édition de 1867, était édité par Antoine Gagnon & Cie, et ses activités étaient étroitement liées à celles de l'imprimerie. Les premiers rédacteurs se nomment Onésime Gagnon et Louis-Georges Houle.  
 
À cette époque, Arthabaska (aujourd'hui Victoriaville) n'est qu'un village d'environ 800 habitants, comme on peut le lire dans le site de la Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville. Mais là, comme partout ailleurs, la question de l'heure, c'est le projet de nouvelle Confédération canadienne.  
 
Libéraux et conservateurs s'affrontent sans relâche sur ce projet crucial pour l'avenir de la nation. L'Union écrit en 1991, à l'occasion de ses 125 ans : '' En décembre 1866, on est à quelques mois de la signature de la Confédération défendue par Georges-Étienne Cartier et John A. MacDonald, mais encore fortement décriée par des ''rouges'', tel Éric Dorion, ''l'enfant terrible'' de Drummond-Arthabaska, qui publie au village de L'Avenir une feuille partisane nommée Le Défricheur.  
 
Une feuille que Mgr Laflèche, évêque coadjuteur de Trois-Rivières, ne prise guère…Le clergé favorise l'option d'une confédération qui garantit le libre épanouissement de la foi catholique au Québec.  
 
L'initiative du curé Suzor correspond à cette démarche, surtout depuis qu'un ''rouge'', Wilfrid Laurier, nouvellement installé à Arthabaska, commence à exercer une influence politique inquiétante pour les ''bleus''. À la suite du décès de Dorion à l'automne 1866, Wilfrid Laurier ne leur laisse point de répit, non seulement en reprenant sous son aile Le Défricheur, mais aussi en le déménageant à Arthabaska.  
 
Le 21 mars 1867, le journal annonce : '' Nous publierons dans notre prochain numéro un communiqué de la part d'un ami de notre journal qui châtie d'une manière exemplaire l'incorrigible DÉFRICHEUR pour les plates injures''.  
 
Vers 1880, L'Union des Cantons de l'Est bascule progressivement vers le libéralisme et se distance peu à peu de l'idéologie de ses fondateurs en se détachant de la doctrine ultramontaine du clergé, qui ne dédaignerait pas soumettre l'État à L'Église.  
 
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