Bottin

Projets 2023-2024

Capsules vidéo pour la mise en lumière des perspectives et réalités autochtones dans les cours

Équipe de travail 

  • Émilie Hébert-Houle, Département des sciences de l'éducation, responsable du projet
    • Caroline Lechasseur, Bureau de la pédagogie et de la formation à distance
    • Anthony Caron, Services aux étudiants
    • Corina Borri-Anadon, Département des sciences de l'éducation

Partenaires des Premiers Peuples

  • Conseil de la Nation Atikamekw
    • Bureau du Grand Chef Constant Awashish
    • Services sociaux Onikam
    • Bureau langue, culture et éducation
  • École secondaire Otapi, Manawan
  • Enseignante du primaire, Opiticiwan

Description du projet

Ces capsules présentent du contenu spécifique, développé selon les descriptifs des cours en partenariat avec des professeur.es et chargé.es de cours concerné.es.

Elles permettent de donner la parole à des représentant.es autochtones spécialistes dans leur domaine sur des thèmes choisis et importants pour les communautés.

Leur utilisation dans les cours du Département des sciences de l’éducation à l’UQTR permet de mettre en lumière les perspectives et réalités autochtones dans le cheminements des étudiant.es en éducation. 

Les conférences complètes enregistrées, permettent aussi de parfaire la formation des formateurs (professeur.es, chargé.es de cours) et employé.es de l’Université.  

Microprogramme

Rencontre avec un auteur autochtone

Équipe de travail 

  • Ève-Marie Houyoux, Service de la bibliothèque, responsable du projet
    • Marie-Josée Lauzière, Service de la bibliothèque

    Description du projet

    Le Service de la bibliothèque organisera un évènement de type "rencontre d'auteur" avec un auteur d'une communauté autochtone. La rencontre d'auteur consiste en une conférence suivie d'une période d'échanges. Ce type de rencontre permet d’en apprendre davantage sur le parcours d’un auteur et sur l’univers qui l’a inspiré. Ces évènements sont aussi une bonne façon de valoriser le travail d’auteur et la littérature de façon plus générale.

    Cette rencontre sera un bon moyen de sensibiliser et former la communauté universitaire à une des multiples facettes des réalités autochtones.

    Inauguration des études autochtones à l'UQTR

    Équipe de travail 

    • Véronique Basile-Hébert et Hervé Guay, Département de lettres et communication sociale, responsables du projet

    Partenaires des Premiers Peuples

    • Karine Awashish, Coop Nitaskinan

      Description du projet

      Dans le but de créer un environnement chaleureux et d'échange entre les autochtones et les allochtones, il convient de lancer avec un certain éclat les études autochtones lancées à l'automne 2023 grâce à la création d'un microgramme rattaché au Département de lettres et communication sociale. L'objectif de cette inauguration est donc de mettre en évidence le partenariat en train de se tisser à l'occasion de ce microprogramme entre l'UQTR et les communautés autochtones environnantes. Cet engagement passera entre autres par l'organisation commune de cet événement par la Coopérative Nitaskinan et par le Département de lettres et communication sociale par le biais de sa professeure invitée en études autochtones, Véronique Basile Hébert.

      L'événement aura pour thème la célébration de l'entrée des savoirs et des savoir-faire autochtones à l'UQTR. Le second grand objectif de l'événement sera d'entreprendre sur des bases solides le dialogue interculturel entre autochtones et allochtones par le biais de discussions et d'éléments culturels. 

      Microprogramme

      Aîné en résidence

      Équipe de travail 

      • Émilie Hébert-Houle, Département des sciences de l'éducation, responsable de projet
        • Julie Rock, Département de psychoéducation et travail social
        • Anne-Marie Leclerc, Département des sciences infirmières
        • Anthony Caron, Services aux étudiants
        • Caroline Lechasseur, Bureau de la pédagogie et de la formation à distance
        • Esther Lévesque, Département des sciences de l'environnement
        • José Gérin-Lajoie, Département des sciences de l'environnement
        • Marie-Josée Lauzière, Service de la bibliothèque

      Partenaires des Premiers Peuples

      • Jacques Newashish, aîné, artiste et conférencier atikamekw

        Description du projet

        Accueillir un aîné des Premiers Peuples à l’université est une façon très symbolique de permettre à la culture autochtone de simplement « être » sur le campus. Un individu, porteur de culture, sans agenda spécifique, insuffle un souffle nouveau et la génère de retombées au-delà de ce que l’on peut clairement planifier. Ceci dit, les impacts seraient majeurs, tant du point de vue individuel que collectif. En tant qu'aîné en résidence, la personne impliquée est disponible et présente sur le campus pour :

        • Partage les traditions, savoirs, valeurs et enseignements atikamekw à travers la tradition orale
        • Habiter et animer l’espace culturel
        • Échanger, discuter avec toute personne allochtone ou issue des Premiers Peuples à propos de la culture autochtone (sensibilisation ou accompagnement)
        • Participer à l'organisation et à la planification d'activités de partage culturel
        • Participer à des réunions, consultations, des ateliers ou des formations
        • Apporter ses idées, ses connaissances, ses contacts et ses expériences dans nos projets et initiatives
        • Agir à titre de mentor, de modèle et de repère sécurisant pour les étudiant.es des Premiers Peuples
        Microprogramme

        Acquisition documentaire représentant la diversité autochtone

        Équipe de travail 

        • Ève-Marie Houyoux, Service de la bibliothèque, responsable du projet
          • Marie-Josée Lauzière, Service de la bibliothèque

        Description du projet

        L’objectif du projet «Acquisition de documentation représentant la diversité autochtone » est d’offrir à la communauté une collection riche et représentative de la diversité autochtone et ainsi sensibiliser la communauté universitaire à la culture des Premiers Peuples. Ce projet permettra également d'offrir un milieu accueillant aux membres de la communauté universitaire issus des Premiers Peuples qui se retrouvera à travers cette production littéraire et scientifique issue de leurs cultures.

        Ce projet d’acquisition a des visées transversales sur l’ensemble des disciplines présentes à l’UQTR.

        Microprogramme

        Découvrir le Nitaskinan

        Équipe de travail 

        • Émilie Hébert-Houle, Département des sciences de l'éducation, responsable du projet
          • Pierre-Luc Fillion, Département des sciences de l'éducation

        Partenaires des Premiers Peuples

        • Institutions et membres de la communauté atikamekw de La Tuque
        • Conseil de la Nation Atikamekw
        • Centre d'amitié autochtone de La Tuque
        • Centre Sakihinan
        • Jacques Newashish

          Description du projet

          Ce projet de découverte du territoire atikamekw s’inscrit dans le cadre du cours de Didactique de la géographie I (DID1107). Les territoires autochtones constituent des connaissances que les futur.es enseignant.es au secondaire doivent maîtriser, alors qu’ils auront à les enseigner aux élèves. Ainsi, à travers une sortie de terrain, ce projet vise à amener les étudiant.es à développer une plus grande sensibilité face aux réalités autochtones afin qu’ils puissent agir à titre d’acteurs et d'actrices de changement auprès des élèves qu’ils vont côtoyer au fil de leur carrière.

          Microprogramme

          Journée Symposium Tresser nos brins d'expérience pour unir nos connaissances

          Équipe de travail 

          • Caroline Lechasseur, Bureau de la pédagogie et de la formation à distance, responsable du projet
            • Émilie Hébert-Houle, Département des sciences de l'éducation
            • Julie Rock, Département de psychoéducation et travail social
            • Anne-Marie Leclerc, Département des sciences infirmières

          Description du projet

          Afin de sensibiliser le corps enseignant aux enjeux et à la culture autochtones sur leur pédagogie, la journée Symposium Perspectives autochtones est constituée en trois parties:

          • Atelier-conférence en matinée: Informer le corps enseignant des fondements et des enjeux liés aux cultures autochtones et à la réussite des étudiant.es des Premiers Peuples. Susciter des pistes de réflexions liées à la pédagogie universitaire pour bonifier la compréhension des enjeux des Premiers Peuples.
          • Dîner culturel avec menu typique à saveurs autochtones.
          • Créer un espace d’échange à propos des différentes initiatives pédagogiques mettant en lumière les perspectives et réalités autochtones dans les cours à l'UQTR.

          Au terme de cette journée, nous aimerions que les personnes enseignantes de l'UQTR puissent mieux comprendre les enjeux autochtones en lien avec la pédagogie universitaire. Nous aimerions également que les personnes enseignantes puissent s'inspirer des initiatives des autres collègues qui auront partagé leurs pratiques pédagogiques lors du panel.

          Microprogramme

          École d'été en didactique d'une langue algonquienne

          Équipe de travail 

          • Émilie Hébert-Houle, Département des sciences de l'éducation, responsable du projet
            • Université du Québec à Chicoutimi

          Partenaires des Premiers Peuples

          • Collège Kiuna
          • Conseil de la Nation Atikamekw
          • Conseil en éducation des Premières Nations
          • Institut Tshakapesh

            Description du projet

            En communauté autochtone, le manque de personnes autochtones formées et détenant un brevet d’enseignement pour occuper les postes d’enseignant.es est un enjeu. Les besoins sont importants tant en éducation préscolaire et en enseignement au primaire, qu’en enseignement au secondaire et qu’en enseignement en adaptation scolaire et sociale. N’ayant pas toujours accès à du personnel qualifié pour combler les besoins à tous les niveaux, les communautés se voient dans l’obligation de faire appel à des personnes non formées. Dans ce contexte, les communautés cherchent à offrir des occasions pour les personnes embauchées de se qualifier en emploi et à la relève de se former spécifiquement pour la réalité des communautés.

            Pour plusieurs, les postes occupés sont dans les programmes d’enseignement unilingues en langue maternelle autochtone ou dans les programmes bilingues. Cela nécessite donc de la formation spécifique pour l’enseignement en langue autochtone. Afin de répondre aux besoins des communautés, le collège Kiuna a approché les universités du Québec de Chicoutimi (UQAC) et de Trois-Rivières (UQTR - Microprogramme en enseignement d’une langue algonquienne 0398) puisqu’elles offrent toutes les deux des programmes en langues algonquiennes qui ont été développés dans cette optique.

            La demande faite par le Collège Kiuna est d’offrir une formation créditée (3 crédits universitaires), idéalement reconnue dans des programmes en langue et ultimement dans les programmes en enseignement menant à un brevet. La formule d’École d’été est idéale pour les enseignant.es en raison de l’horaire des vacances d’été qui permettent de suivre le cours en condensé et de se déplacer plus loin de la maison. Grâce à l’expertise du Collège Kiuna en enseignement des langues algonquiennes qui regroupent des formateurs et des formatrices en atikamekw, innu-aimun , Anicinape et Waban-Aki, l’école d’été visent aussi toute cette clientèle.

            L'école d’été, joignant les cours de didactique en langue algonquienne de l’UQAC et de l’UQTR, comme une opportunité de collaboration novatrice. Nous voulons mettre à profit l’expertise de chacune des composantes (collégiales et universitaires) en langue algonquienne pour :

            • Diminuer la concurrence entre les programmes et au niveau de la sollicitation des expertises autochtones
            • Positionner nos institutions dans la mise en commun de l’offre de formations en langues algonquiennes
            • Augmenter l’effectif étudiant en se regroupant
            • Augmenter la récurrence de l’offre de cours
            • Profiter de la complémentarité des partenaires
            • Mettre en commun l’aspect financier du projet
            • Contribuer aux orientations et aux politiques universitaires envers les Premiers Peuples

            Cette mise en commun de nos ressources confère au projet de l’école d’été un caractère distinctif et attractif, alors qu’on souligne l’importance pour toutes les communautés de préserver la culture, de revitaliser la langue et leur transmission et que cela passe par l’enseignement dans les écoles auprès des élèves dès leur plus jeune âge.

            La tenue du cours PDG1071 Fondements III et didactique à l’été 2023 permettra également à des étudiants du microprogramme 0398 Enseignement d’une langue algonquienne de terminer et à de nouvelles personnes intéressées de le débuter, assurant ainsi la poursuite du microprogramme.

            Microprogramme

            Soins du corps et approches holistiques chez les Atikamekw

            Équipe de travail 

            • Sylvie Rey, Département des sciences infirmières, responsable du projet
              • Anne-Marie Leclerc, Département des sciences infirmières

            Partenaires des Premiers Peuples

            • Marcel Petiquay, aîné atikamekw
            • Louise Biroté, aînée atikamekw

              Description du projet

              Le projet consiste à organiser une conférence dans le cadre du 90e Congrès de l’Acfas qui aura lieu le 11 mai 2023 à Montréal. La conférence se tiendra au cours d’un colloque intitulé : « Soins du corps : somologie, rapports, collaborations et actions au sein d’un laboratoire vivant ». Ce colloque est organisé notamment par deux professeures du département des Sciences infirmières, Sylvie Rey et Anne-Marie Leclerc. L’organisation du colloque est appuyée par le Département des sciences infirmières.

              La somologie est le nom qui désigne la science des soins infirmiers du corps. Dans cette perspective, quatre rapports formant l’expérience vécue par la personne soignée sont expliqués, soit les rapports à son corps et à soi, aux autres, au temps et à l’espace. En complément à la somologie, la sensorialité sert de trame de fond pour évoquer à la fois l’expérience vécue et les pratiques de soins du corps. L’une des conférences permettra d’aborder spécifiquement la question des savoirs ancestraux et autochtones en relation avec le corps et les pratiques soignantes du corps. Pour cela, deux représentants de la communauté Atikamekw de Wemotaci participeront au colloque et sont collaborateurs pour ce projet. Il s’agit de M. Marcel Petiquay et de Mme Louisa Biroté.

              Les objectifs du colloque sont :

              1. Développer une compréhension commune du corps, dans ses diverses expressions;
              2. Examiner comment les rapports au Monde de la personne peuvent être éprouvés et comment les soins du corps et par le corps peuvent apaiser l’expérience des personnes dans leurs rapports au Monde;
              3. Identifier des stratégies de santé holistique, qui sont centrées sur la sensorialité et qui soutiennent les soins du corps;
              4. Nommer des voies d’échanges, de partenariat et de codéveloppement sur les soins du corps entre les Premiers Peuples et les communautés allochtones qui soient respectueuses de chaque personne et sécuritaires, tant du point de vue social que culturel.

              Appui à la publication du livre Le caribou n'a plus le même goût

              Équipe de travail 

              • Esther Lévesque, Département des sciences de l'environnement, responsable du projet
                • Sophie Parent, Décanat de la recherche et de la création
                • José Gérin-Lajoie, Département des sciences de l'environnement
                • Alain Cuerrier, Université de Montréal
                • Laura Siegwart Collier, Docteure en écologie végétale, Université Memorial

              Partenaires des Premiers Peuples

              • Aînés de trois régions de l'Arctique canadien

                Description du projet

                Dans le cadre du projet de l’année polaire 2007-2009 – Canadian Arctic Tundra Ecosystems in a Changing Climate (CiCAT), l’équipe de recherche d’Esther Lévesque et collaborateurs a mené des entrevues avec des détenteurs de savoir dans huit communautés à travers l’Arctique canadien. Un livre en version anglaise/inuktitut Nunavut a été publié en 2016 où plus de 140 aînés inuits et des détenteurs de savoirs font part de leurs observations sur les changements climatiques, notamment sur la façon dont ils affectent les modes de vie traditionnels. Accompagné d'analyses scientifiques des résultats de la recherche, ce livre a apporté un éclairage précieux et unique à la littérature académique sur le changement climatique.

                Afin de contribuer à la diffusion des savoirs des aînés tant chez les Nunavimmiut (habitants du Nunavik) qu’en milieu francophone, nous publions la version français/inuktitut Nunavik d’une version révisée de cet ouvrage. 

                Microprogramme