Cohen (1994) distingue trois types de travail en équipe :
C'est un travail qui aurait pu être réalisé par un étudiant seul, mais l'enseignant demande de le réaliser en équipe pour faire émerger l'entraide. Deux conditions pour que ce type de travail soit efficace : il faut que les étudiants soient motivés à travailler ensemble et à s'entraider et qu'ils soient capables de très bien répondre à la demande (Cohen, 1994).
Tour à tour, les étudiants vont donner une réponse ou expliquer la matière aux autres étudiants. Ces deux premiers types de travail en équipe conviennent particulièrement bien à des tâches routinières.
C'est le seul type de travail en équipe qui permet de développer des habiletés complexes de conceptualisation. L'enseignant donne alors une tâche qui doit absolument être réalisée en équipe et qui exige beaucoup d'interactions entre les étudiants. Seul ce troisième type serait véritablement un travail en équipe : une tâche complexe qui ne peut être réalisée seule.
Chamberland, Lavoie et Marquis (2003) proposent de catégoriser le travail en équipe selon que ce travail se fait :
Chaque équipe réalise la même tâche, il y a donc autant de productions que d'équipes.
Chaque équipe réalise une partie de la tâche globale, il y a donc une contribution essentielle de chaque équipe.
Pour ce type de travail, les tâches sont reliées séquentiellement entre elles. De cette façon, « ... le travail d'une équipe ne peut démarrer que lorsque celui d'une autre équipe est terminé... » (Chamberland, Lavoie et Marquis, 2003).