Résilience socio-environnementale de la région de Bécancour dans un contexte de transition énergétique

Résilience socio-environnementale de la région
de Bécancour dans un contexte de transition énergétique

Le Québec s'est lancé, avec la publication en 2018 d'un premier Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques, dans un vaste chantier de décarbonation. Le développement d'une filière québécoise de la batterie au lithium-ion constitue une des pierres angulaires de ce projet, pour lequel le principal pôle manufacturier sera établi dans le Parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB). L'implantation rapide de plusieurs usines et le projet d'agrandissement du port de Bécancour apporteront des changements importants et rapides pour la région. Alors que plusieurs usines sont déjà en construction, aucune étude s'attardant aux répercussions socio­environnementales n'a été publiée à ce jour (à l'exception d'une étude proposée par Nemaska Lithium) et aucune étude ne prévoit s'intéresser à l'effet cumulatif de ces développements pour le territoire (milieux naturels et sociaux). En particulier, la résilience du capital naturel et humain de la région de Bécancour, qui considère ce capital comme un actif précieux, capable de fournir des bénéfices mesurables, n'est pas connue à ce jour (dépollution, soutien de la biodiversité, bien-être humain, régulation climatique, cohésion et résilience du tissu social, capacité d'accueil du milieu). Dans ce contexte, il est non seulement impératif de déployer des efforts de recherche mesurant les répercussions socio-environnementales locales et cumulatives associées au développement de la zone d'innovation de Bécancour, mais il est aussi urgent de commencer une collecte de données afin d'établir un portrait de l'état du capital nature et humain préperturbations.