Nous offrons un service de conseil concernant la gestion et l’interprétation des incertitudes et de la preuve en investigation ou à la Cour, aussi bien pour la Couronne et les services policiers que la défense ou les entreprises privées (enquête interne, assurance, etc.) sur l’ensemble des traces physiques, biologiques, chimiques et numériques en science forensique.
Ce service conseil est un préalable recommandé pour identifier les forces et les faiblesses d’une stratégie mettant en œuvre une preuve scientifique, avant de requérir une expertise ou une contre-expertise.
Constatant le défi à garantir que les rapports reflètent à la fois la valeur et les limites des conclusions exprimées d’une manière compréhensible pour un large éventail d’utilisateurs, le service proposé s’appuie sur une riche collection de références internationales en matière d’évaluation de la valeur probante des traces relevées, de leur analyse et des conclusions portées, se conformant aux exigences d’équilibre, de logique, de robustesse et de transparence des résultats avancés.
Équilibre – Les conclusions doivent être évaluées à partir d’au moins une paire de propositions générées par le récit des événements d’une partie (généralement l’accusation) et celui alternatif de la partie adverse.
Logique – Les raisonnements de reconstruction de la cause (les hypothèses en conflit) à partir des effets (les traces) ne sont jamais des déductions. Les incertitudes sont rarement analytiques, mais essentiellement inférentielles, surtout lorsque l’expert se prononce sur la probabilité de la cause en absence de transparence.
Robustesse – Le rapport doit pouvoir soutenir un examen minutieux et un contre-interrogatoire. Il doit être basé sur une connaissance et une expérience solide du ou des type(s) de traces et de l’utilisation des données. L’approche par le rapport de vraisemblance est d’autant plus recommandée lorsque les données sont insuffisantes, comme fournissant au praticien un cadre de raisonnement structuré et logique basé sur son expérience.
Transparence – Il appartient au praticien d’expliquer les motifs de son opinion ainsi que son degré de compréhension du type de trace particulier. Les conclusions rapportées doivent être issues d'un processus démontrable à la fois dans le dossier et dans le rapport. Le rapport doit être rédigé de manière à être adapté à un large public de lecteurs (c'est-à-dire les participants au système judiciaire).
Les analyses que nous proposons peuvent soit corroborer les conclusions établies dans un premier rapport, soit révéler des zones d'incertitude nécessitant un approfondissement par des expertises complémentaires ou une nouvelle évaluation des résultats d’analyse.