Vrai. Elles sont d'ailleurs de plus en plus nombreuses! On connaît encore peu leur impact sur les écosystèmes, mais soyez rassurés, elles sont inoffensives. N'hésitez pas à écouter l’entrevue qu’a donnée Beatrix Beisner, membre et codirectrice du GRIL, à l’émission Moteur du Recherche : Les méduses d’eau douce.
Faux. Ces bactéries capables de faire de la photosynthèse sont parmi les premiers organismes à avoir vu le jour sur Terre, il y a de cela plus de 3 milliards d’années. De façon naturelle, qu’elles soient toxiques ou non, les cyanobactéries se retrouvent déjà dans tous les plans d’eau québécois. Là où il y a de l’eau, il peut y avoir des cyanobactéries! Lorsque les conditions leur sont favorables, les cyanobactéries peuvent se multiplier en très grand nombre, formant ainsi des accumulations importantes : c’est à ce moment qu’elles deviennent une nuisance pour l’humain! Pour en apprendre plus.
Faux. Il est toujours préférable de laisser ces restes végétaux se décomposer sur place. En plus de leur permettre de retourner leurs composés naturellement dans l’écosystème en se décomposant avec le temps, le bois mort entraîne une diversité de vitesse de l’eau qui est favorable pour l’habitat du poisson. Lorsqu’il est question de restauration de l’habitat des poissons, il est même parfois conseillé d’ajouter du bois mort à l'environnement. Exceptions : s’il y a des risques pour la sécurité humaine, par exemple la possibilité de causer un embâcle sérieux au printemps, des risques pour endommager des installations humaines ou limiter l’accès au plan d’eau. Pour en apprendre plus sur le sujet, consulter l’article de Pascale Biron, membre du GRIL, dans Vecteur Environnement (page 34-39) : La restauration de l’habitat du poisson en rivière : L’angle de l’hydrogéomorphologie.
Vrai. Non seulement les embarcations, mais aussi tout le matériel qui a été utilisé dans l’eau. Vous trouverez les informations dans le dépliant « Nettoyer pour ne pas propager », ainsi que dans le document « Guide des bonnes pratiques en milieu aquatique dans le but de prévenir l’introduction et la propagation d’espèces aquatiques envahissantes ».
Vrai. Les plantes aquatiques jouent un rôle essentiel dans l'écosystème d'un lac, en particulier pour l’oxygénation de l’eau et le recyclage des éléments nutritifs. Elles servent de refuge pour les poissons qui peuvent aller s’y cacher des prédateurs ou y aller pour frayer et sont un excellent substrat pour les petites algues unicellulaires qui vont vivre accrochées sur leur feuillage. Elles servent aussi elles-mêmes de nourriture au zooplancton et aux insectes, qui servent à leur tour de nourriture aux poissons.
Pour en apprendre plus, écoutez le Balad’eau du GRIL #12.
Vrai. « Un peu comme les spécialistes en identité judiciaire qui analysent les traces laissées par un individu sur une scène d’un crime, les écologistes moléculaires utilisent des techniques basées sur l’ADN pour valider la présence d’espèces nuisibles dans les cours d’eau. » Tiré du Balad’eau du GRIL #11 et du blogue La génomique à la rescousse des lacs.
Faux. « Toute activité humaine qui affecte la qualité de l’eau qui circule dans un bassin versant — avec la pluie, la neige, l’irrigation et les eaux souterraines — aura un impact sur tous les plans d’eau du système. C’est pourquoi il est essentiel de surveiller et de réglementer les activités humaines dans le bassin d’un lac pour préserver sa santé et sa biodiversité ». Tiré d’un article de notre membre et codirectrice du GRIL, Beatrix Beisner, dans « La Conversation » : La santé d’un lac ne dépend pas seulement de ce qui se passe entre ses rives.
Faux. Plusieurs animaux, micro-organismes et végétaux ont la capacité d’être actifs, même sous la glace! Il est par contre vrai qu’on en connaît peu sur l’écologie des lacs en hiver. Découvrez-en plus en lisant l’article de plusieurs de nos membres dans « La Conversation » : Les lacs ne dorment pas en hiver ! Au contraire, il y a un monde qui vit sous la glace.