Projet de recherche investiguant sur le rôle du climat de travail comme facilitateur et/ou obstacle du processus de retour au travail durable des policiers, à la suite d’une absence causée par un trouble mental courant totalement ou partiellement lié au travail. Cette recherche s’engage à fournir des réponses précieuses aux demandes, interrogations et problématiques des milieux d’urgence québécois, sur la santé mentale de leurs employés et sur les impacts économique et humain des problèmes de santé psychologique. La contribution de l’étude dans le domaine de la psychologie organisationnelle sera de favoriser une meilleure compréhension de la personne, des méthodes de gestion employées par les organisations et d’apporter des recommandations voire de nouvelles pratiques adaptées aux milieux d’urgence.
Le risque de détresse psychologique chez les enquêteurs en exploitation sexuelle et physique d’enfants (EESPE) nécessite de développer des connaissances sur des compétences qui permettraient de protéger ce groupe face aux effets de leur travail sur leur santé psychologique. Au cours des dernières années, différentes études ont soutenu la contribution de la mentalisation sur le bien-être psychologique chez les intervenants psychosociaux. La mentalisation permettrait au professionnel de comprendre son monde interne (émotions, états mentaux), de le gérer et d’identifier en quoi il influence ses réactions et comportements. L’objectif de mon projet doctoral consiste à vérifier le lien entre la mentalisation et la détresse psychologique notamment via l’adaptation et la validation d’un instrument de mesure de la mentalisation spécifique au contexte de travail des EESPE.
Pour mon premier article, l’objectif est de documenter les enjeux opérationnels, interpersonnels et culturels associés à l’intervention policière en pareil contexte. L’objectif de mon deuxième article est de documenter les éléments facilitant et vulnérabilisant du parcours des policiers œuvrant en communauté autochtone en lien à l’intervention impliquant des enfants en contexte de protection de la jeunesse.
À travers son parcours, Marie-Ève se passionne pour l'étude du rôle de la mentalisation, une compétence à la fois émotionnelle et cognitive, dans l'efficacité des interventions policières. Son projet de thèse explore précisément cette thématique, avec pour objectif de mieux comprendre son influence sur la qualité des interactions entre les agents de police et les individus en situation de vulnérabilité.
Son travail de recherche consiste principalement à s’intéresser à la présence des chiens de soutien émotionnels lors d’entrevues d’enquête policière avec des enfants victimes d’agressions physiques et/ou d’agressions sexuelles. Ce faisant, la question de recherche est : Le chien de soutien émotionnel en contexte policier : Quand y avoir recours et quel est l’apport à l’enquêteur? Ce sujet de recherche comporte deux volets et met l’accent sur le chien de soutien émotionnel utilisé dans le milieu des enquêtes policières.
Le domaine policier du Québec possède la particularité qu’une très grande partie de ses cadres proviennent des rangs de l’organisation dans laquelle ils ont débuté leur carrière. Cette progression interne occasionne des défis particuliers pour ces gestionnaires qui deviennent soudainement le supérieur hiérarchique d’anciens collègues avec qui ils ont parfois tissé d’étroites relations.
La littérature a observé depuis un certain temps déjà que chaque rôle vient avec des objectifs et des attentes particulières qui, lorsqu’elles entrent en conflit, occasionnent de l’anxiété et des émotions négatives. Par exemple, les nouveaux cadres peuvent parfois ressentir un déchirement entre l’amitié qu’ils ont développée au fil des années et leurs nouvelles tâches, peur qui peut les conduire à limiter, voir abandonner leur responsabilité de gestionnaire.
Ce projet postdoctoral a ainsi comme objectif principal d’explorer les enjeux distinctifs de ces policiers devenus cadres afin d’identifier leurs besoins spécifiques en lien avec leur bien-être à occuper leur poste.
La présente étude vise à évaluer la contribution des stress physiologique (prélèvements capillaires, mesure du cortisol) et psychologique (mesure par questionnaire électornique, modèle de Gilbert, 2009) sur la santé psychologique des policiers du Québec.
Hypotheses : (1) le stress perçu et le stress physiologique chez les policiers présentent une association positive ; (2-a) le stress perçu et le stress physiologique chez les policiers sont négativement liés au bien-être psychologique ; (2-b) ils sont liés positivement à la détresse psychologique.
Résultats : Toutes les hypothèses ont été infirmées (petit échantilllon, résultats non signitifictaifs, directions des relations et la magnitude des effets concordent avec les hypothèses). Les futures recherches pourraient intégrer d'autres variables susceptibles d’influencer la santé psychologique au travail des policiers, comme la qualité du sommeil et les facteurs pré-traumatiques.
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