Le professeur Erwan Pernet, du Département de biologie médicale de l’UQTR, a remporté la prestigieuse bourse Discovery Award 2023 de la Banting Research Foundation pour étudier la dysplasie bronchopulmonaire (DBP) chez les prématurés, l’une des principales complications respiratoires menaçant leur survie et leur développement.

La DBP survient souvent à la suite d’un excès d’apport en oxygène et de ventilation mécanique, et se traduit par un arrêt du développement normal des alvéoles, ces minuscules sacs d’air regroupés en fines grappes formant les poumons. Ces alvéoles deviennent anormalement larges, nuisant à l’échange respiratoire.

Appuyé par la Fondation de l’UQTR, le professeur Pernet émet l’hypothèse que cette pathologie est déclenchée par une inflammation stérile, c’est-à-dire en l’absence d’infection. Ce serait l’excès d’oxygène qui activerait le système immunitaire qui se mettrait à produire une quantité excessive d’une protéine visant la régulation du système. C’est cette protéine qui freinerait la croissance des alvéoles.

Pour étudier ces mécanismes, son équipe adopte une approche pluridisciplinaire : immunologie, microbiologie et immunométabolisme, et se sert à la fois d’organismes vivants et des cellules primaires exposés à un excès d’oxygène. L’objectif : identifier des cibles thérapeutiques potentielles permettant de prévenir la DBP, notamment en modulant la signalisation des protéines ou en bloquant la réaction du système immunitaire.

La recherche de M. Pernet répond à un enjeu médical crucial : protéger les plus vulnérables dès leurs premiers instants de vie.

L’UQTR, en collaboration avec l’École nationale d’administration publique (ENAP), accueille fièrement le professeur Stéphane Paquin comme titulaire de la Chaire Jarislowsky sur la confiance et le leadership politique.

Cette initiative renforce le réseau canadien des chaires Jarislowsky, qui réunit des experts de haut calibre issus d’universités prestigieuses, telles qu’Acadia, Trent, Lethbridge et Vancouver Island.

La Chaire vise à développer des formations et programmes novateurs destinés à la relève et aux professionnels en poste dans la fonction publique, ancrés dans les meilleures pratiques en matière de gouvernance éthique.

En tant que titulaire de cette Chaire, le professeur Paquin déploie son expertise reconnue en analyse des politiques publiques, en économie politique internationale et comparée, en diplomatie et en négociations internationales, tout en dirigeant le Groupe d’études et de recherche sur l’international et le Québec (GERIQ).

Comme le souligne Stephen A. Jarislowsky, philanthrope à l’origine du réseau :

« Ce nouveau réseau d’universitaires travaillera à la création d’environnements rigoureux où des dirigeants fiables et éthiques pourront développer leurs compétences ».

Pour l’UQTR, l’implication du professeur Paquin au sein de ce réseau représente une formidable occasion de positionner la Fondation et l’université comme leaders dans la formation de l’excellence publique. L’affiliation du professeur avec l’UQTR, en plus de son rôle à l’ENAP, permettra de mobiliser une dizaine de départements pour aborder des enjeux variés, tels que la communication, l’éthique, l’engagement social et la gestion.

Grâce à l’appui de la Fondation, le professeur Armel Brice Adanhounme, de l’École de gestion de l’UQTR, a obtenu la direction d’une Chaire UNESCO portant sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable.

Ce projet d’envergure vise à mieux comprendre les impacts des activités extractives sur le continent africain et à proposer des solutions durables qui tiennent compte à la fois des réalités économiques, sociales et environnementales. En réunissant des chercheurs africains et canadiens ainsi que des acteurs du milieu, la chaire favorise le codéveloppement et la recherche de pratiques équitables et responsables.

L’UQTR devient ainsi un pôle de savoir international dans ce domaine stratégique, contribuant à la mise en place de modèles plus justes et durables pour les communautés locales.

La Fondation est fière de soutenir ce projet qui illustre concrètement la portée mondiale de la recherche menée à notre université.