Actualités du VRRD
L’implication de l’UQTR s’inscrit dans le déploiement de l’initiative du Fonds de recherche du Québec qui a conduit à la création du Réseau québécois de recherche et de mutualisation pour les revues scientifiques, une infrastructure de recherche majeure visant à renforcer l’écosystème de la publication scientifique en français au Québec ainsi qu’à garantir le maintien, la pérennité et le plein développement des revues scientifiques québécoises publiant en français. La création du Réseau a fait l’objet d’un octroi de 10 M$ sur cinq ans pour lancer un appel à propositions, en décembre dernier, dans le but de mobiliser les forces vives de l’édition scientifique académique publique, et de faciliter la transition vers le modèle de publication pour la science ouverte, le modèle « diamant ». Le Réseau compte quatre pôles d’expertises ; l’UQTR contribue aux travaux de trois d’entre eux.
Étienne Audet, directeur de la bibliothèque de l’UQTR, est membre du Pôle 3, « Bibliothèques »,
qui réunit des représentants de bibliothèques universitaires qui offrent déjà certains services aux revues ou qui ont l’intention de le faire à court terme. Ils sont représentatifs de toutes les tailles et de tous les types de bibliothèques universitaires québécoises. Ce pôle est composé de 10 membres, et est dirigé par la directrice générale des bibliothèques del’Université de Montréal, Mme Stéphanie Gagnon. À ce groupe s’ajoutent des bibliothécaires expérimentés, dont Nadia Zurek de l’UQTR, qui possède une expérience unique en soutien aux revues savantes.
Josée St-Pierre, professeure au Département de finance et économique, et responsable de la Revue internationale PME est membre de l’équipe rapprochée du Pôle 1 « Espace Revues ». Cette équipe est formée de directions de revues retenues pour la solidité de leur expertise, la diversité des disciplines qu’elles représentent, la variété de leur rattachement institutionnel et de leurs modalités de publication. À cette équipe d’experts, s’ajoutent d’autres cochercheurs et cochercheuses dont Chantal Royer, professeure au Département des études, loisir, culture et tourisme, et Julie Maheux, du Département de psychologie de l’UQTR.
Emmanuelle Caccamo, professeure au Département de lettres et communication sociale et directrice
de la revue Cygne noir,revue d’exploration sémiotique, est membre de l’équipe rapprochée du Pôle 2 « Plateforme ». Cette équipe est notamment composée de responsables de revues qui représentent une diversité d’universités et de champs de recherche.
Louise Poissant, directrice scientifique, Fonds de recherche du Québec - Société et culture, précise les retombées attendues du Réseau :
« Un nouveau jalon important pour favoriser l’essor de la science en français vient d’être franchi. La création du Réseau québécois de recherche et de mutualisation pour les revues scientifiques permettra de soutenir les publications scientifiques en français au Québec dans le virage du libre accès et de la science ouverte. Je félicite chaleureusement le titulaire de l’octroi ainsi que les directrices et directeurs de chacun des pôles du Réseau. Les travaux du Réseau en matière de mutualisation des services, de renforcement de la découvrabilité des contenus scientifiques en français et d’accompagnement des revues scientifiques québécoises vers le libre accès bénéficieront à la communauté scientifique et étudiante, mais aussi aux milieux utilisateurs de la science d’ici et de la Francophonie. »
Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec, met en contexte la création de ce Réseau en ces mots :
« Le Réseau québécois de recherche et de mutualisation pour les revues scientifiques devrait être un lieu de convergence des multiples expertises nécessaires à la découvrabilité des travaux scientifiques publiés en français. Le Réseau devrait en outre accompagner les revues québécoises et les chercheur.e.s dans ce moment charnière de l’édition scientifique appelée à passer au libre accès, à intégrer des outils de traduction automatiques et à s’orienter vers la science ouverte. Le Réseau devrait devenir un moteur d’innovations pour la publication scientifique et un porte-voix de la recherche québécoise sur la scène internationale.»