Bottin

Actualités du VRRD

  Sommaire       Fils d'information RSS  
Retour aux actualités
11 décembre 2024 (07:25)
Un projet novateur du professeur Tagnon Missihoun sélectionné par le pôle bioalimentaire de l'INAF

Le professeur agrégé de biochimie et biotechnologie de l'UQTR, Tagnon Missihoun a vu son projet retenu par l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels. Il agira à titre de chercheur principal dans une collaboration avec le professeur Laurent Bazinet et la professeure Monique Lacroix de l’INRS.
Tagnon Missihoun

« Le Pôle bioalimentaire est heureux et fier de soutenir les travaux inspirants de Tagnon Missihoun, professeur à l'Université du Québec à Trois-Rivières et chercheur principal du projet "La biomasse foliaire comme source émergente de peptides bioactifs".C'est un projet novateur qui explore le potentiel des peptides bioactifs dérivés de biomasse végétale pour améliorer la production, la conservation et la qualité des aliments. Cette recherche s’inscrit pleinement dans la mission du Pôle bioalimentaire, en favorisant des solutions durables et innovantes dans le secteur agroalimentaire québécois. Nous sommes impatients de voir les retombées du projet et de continuer à appuyer cette recherche qui façonne l’avenir de l’alimentation durable. » a souligné le Pôle lors de l'annonce du financement.

L’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) est le plus important regroupement de chercheurs au Canada dédiés à la recherche et à l’innovation dans le domaine des aliments et de la santé. Fondé à l’Université Laval au début des années 2000, l’INAF est un institut multifacultaire dont les experts proviennent majoritairement de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, ainsi que des facultés de médecine et de pharmacie. Reconnu et financé par l’Université Laval et le Fonds de recherche du Québec (FRQ), l’INAF agit à titre de regroupement stratégique en alimentation pour le Québec. Ses chercheuses et chercheurs (plus de 140) sont issus des trois grands secteurs de la recherche québécoise (nature et technologies, sciences de la santé, société et culture) et proviennent de 15 universités et organisations de recherche affiliées.

Dr Tagnon Missihoun est professeur agrégé de biochimie et biotechnologie à l'UQTR avec une expertise en biologie du stress végétal. Il a obtenu son doctorat en physiologie moléculaire végétale de l'Institut de biotechnologie végétale de l'Université de Bonn en Allemagne. Avant d'entrer en poste à l'UQTR, il a effectué sept années de stages postdoctoraux en biotechnologie végétale en Allemagne, au Canada et en Californie aux États-Unis. Le professeur Tagnon Missihoun utilise la protéomique dans son laboratoire de biotechnologie à l’UQTR pour rechercher des solutions adaptées et durables de prévention des pertes de rendement des cultures végétales. Alors qu’il travaillait avec ses étudiants sur un projet soutenu par le programme InnovAction du MAPAQ et visant à améliorer le rendement des plants de poivron en hiver dans les serres avec de l’éclairage aux lampes à diodes électroluminescentes, il s’est rendu compte de l’importante quantité de biomasse foliaire qui sont jetées à la fin de la production. Il a alors eu l’idée d’investiguer de quelles autres façons on pourrait valoriser cette biomasse végétale, d’où son plus récent projet sur la biomasse foliaire comme source émergente de peptides bioactifs. La vision derrière cette idée est simple: utiliser les produits végétaux pour protéger les végétaux ou améliorer la qualité des produits alimentaires.

Le professeur Missihoun mettra son expertise en biotechnologie végétale et en protéomique pour analyser le contenu de cette biomasse foliaire et ses propriétés biologiques. Mais ce travail nécessite aussi d’autres expertises que le chercheur est allé rassembler autour du projet avec deux autres chercheurs de l’INAF: le professeur Laurent Bazinet et la professeure Monique Lacroix de l’INRS. La réalisation du projet implique des expériences qui seront réalisées dans les laboratoires des trois chercheurs. Une étudiante au doctorat à l’UQTR est mise sur le projet pour réaliser ces différentes expériences, qui à la fois permettront à l’étudiante de travailler successivement dans les laboratoires des trois chercheurs et d’apprendre différentes techniques et méthodes d’analyses dans chaque laboratoire.