Cramail

  Niveau supérieur        Retourner au débutPage précédente1/26Page suivanteAller à la fin        Imprimer  
.  
 
LA COMÉDIE DE PROVERBES  
 
(Veuillez cliquer sur les proverbes pour en faire paraître l'explication.)  
 
(Résumé de l'intrigue de la pièce)  
 
ACTE PREMIER  
 
SCÈNE PREMIÈRE  
 
(Résumé de la scène)  
 
LIDIAS, ALAIGRE, LES ASSISTANTS, PHILIPPIN, FLORINDE  
 
LIDIAS  
(Ils sortent de nuit.)  
 
Tant va la cruche à l'eau, qu'en fin elle se brise, d'autres ont battu les buissons, nous aurons les oiseaux. C'est à ce coup qu'ils sont pris s'ils ne s'envolent, car la nuit qui est noire comme je ne sais quoi, nous aidera à trouver la pie au nid.  
 
ALAIGRE
 
Il eut mieux valu venir entre chien et loup, il fait noir comme dans un four, à peine puis-je mettre un pied devant l'autre. Mais, à propos de bottes, nous ne sommes pas loin de la maison de Florinde,qui nous guette à cette heure, comme le chat fait la souris.  
 
LIDIAS  
(Lidias met ses gens en ordre au coin de la rue.)  
 
Sus, compagnons, prenons l'occasion aux cheveux, votre nez ici, votre nez là. Et en cas de résistance, mettez la main à la serpe, et frappez comme des sourds; la mère de Florinde dort à cette heure comme un sabot.  
 
LES ASSISTANTS
 
Çà, çà, cela s'en va sans le dire.  
 
LIDIAS  
(Frappe à la porte.)  
 
Ouvrez l'huis, ma mie, de par Dieu et de par notre Dame, si vous voulez être notre femme.  
 
 
PHILIPIN  
(Regarde à la fenêtre.)  
 
Qui va là ? J'ai peur.  
 
LIDIAS
 
Ce sont des amis de delà l'eau.  
 
PHILIPIN
 
Non est, je ne vous connais non plus que l'enfant qui est à naître.  
 
LIDIAS
 
Ouvrez, ouvrez! nous sommes des amis de la fille de la maison!  
 
PHILIPIN
 
Dieu vous soit en aide, notre pain est tendre.  
 
ALAIGRE
 
Diable soit le gros souffleur de boudin, tant de discours ne sont pas les meilleurs, sus, compagnons, forçons la barricade.  
 
. . . / SUITE SCÈNE II  
 


  Retourner au débutPage précédente1/26Page suivanteAller à la fin  
Nombre d'accès : 17330