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L'AVENIR
 
LE DÉFRICHEUR
Le travail ennoblit
1862-1867
 
L'enfant terrible
1826-1866
 
On pourra lire un exemplaire du journal original à cette adresse.  
 
La première page du journal présente le récit de la vie réelle de Jean Rivard, Le défricheur, de l'écrivain Antoine Gérin-Lajoie, publié en 1862 dans le recueil de littérature Les Soirées Canadiennes.  
 
Préface du Défricheur: ''Le but de l'auteur était de faire connaître la vie et les travaux des défricheurs et d'encourager notre jeunesse canadienne à se porter vers la carrière agricole, au lieu d'encombrer les professions d'avocat, de notaire, de médecin et les comptoirs des marchands, comme elle fait de plus en plus, au grand détriment de l'intérêt public et national.''  
 
Jean-Baptiste Dorion est un personnage hors du commun, craint et respecté.  
 
Farouchement opposé au projet de la Confédération canadienne, Jean-Baptiste Dorion fonde en 1862 le journal Le Défricheur, à Saint-Pierre-de-Durham, village près de Drummondville, village dont il réussira à faire changer le nom pour celui de L'Avenir, titre du journal de combat qu'il avait lancé en 1847 pour le compte de l'Institut canadien, une organisation libérale radicale dont il était l'un des fondateurs.  
 
Dorion se sert du Défricheur pour débattre longuement les désavantages de la future Confédération canadienne et promouvoir à outrance l'idéologie libérale et ses positions anticléricales.  
 
Jean-Paul Delagrave ( Histoire de l'information au Québec, Montréal, 1980) écrit que dans son édition du 27 avril 1866, Le Défricheur somme le clergé '' de cesser de promouvoir la Confédération, ce projet diabolique, et de laisser le peuple se prononcer lui-même''.  
 
À la mort de Jean-Baptiste Dorion, survenue le 1er novembre 1866 dans sa 40e année, événement qui a fait les manchettes dans tout le Québec, son frère, Antoine-Aimé Dorion, demande à Wilfrid Laurier de prendre la relève du défunt. Laurier accepte et assume la direction du Défricheur à partir du 18 novembre. Il le déménage à Victoriaville, où il est plus facile pour lui de l'éditer.  
 
Publié à partir de Victoriaville, à compter du 1er janvier 1987, Le Défricheur sert d'exutoire à Wilfrid Laurier : ses réflexions cinglantes sur l'Acte d'Union de 1840 et le projet confédératif lui attirent bien des ennuis, particulièrement de la part d'un clergé outré par l'audace des opinions que véhicule ce journal radical.  
 
La santé de Laurier se détériore et de gros problèmes financiers minent l'hebdomadaire rebelle. Le 21 mars 1867, Le Défricheur publie son dernier numéro; un peu plus de trois mois plus tard, le Canada adopte la Confédération.  
 
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