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PRINCE DE CONDÉ (1621 - 1686)
 
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Condé a symbolisé l'idéal des précieuses. Madeleine de Scudéry s'est inspirée de lui en écrivant Artamène ou le Grand Cyrus. Le cardinal de Retz a fait du Prince de Condé, un peu plus tard dans ses Mémoires, un portrait célèbre en portant à la perfection un genre littéraire très en vogue dans les salons précieux.
Monsieur le Prince est né capitaine. Ce qui n'est jamais  
arrivé qu'à lui, à César et à Spinola. Il a égalé le premier.  
Il a passé le second. L'intrépidité est l'un des moindres traits de son caractère. La nature lui avait fait l'esprit aussi grand que le cœur. La fortune, en le donnant  
à un siècle de guerre, a laissé au second toute son étendue.  
 
La naissance, ou plutôt l'éducation dans une maison  
attachée et soumise au Cabinet a donné des bornes  
trop étroites au premier. Ce défaut a fait qu'avec l'âme du monde la moins méchante, il a fait des injustices. Qu'avec le cœur d'Alexandre il n'a pas été exempt non  
plus que lui de faiblesse. Il n'a que rempli son mérite.  
C'est un défaut.  
 
Mais il est rare.  
Mais il est beau!  
 
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