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NAPOLÉON (1769 - 1821)
 
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Le 2 décembre 1805, après la victoire d'Austerlitz, Napoléon fait lire à son armée cette proclamation:
Soldats ! Je suis content de vous. Vous avez à la journée d'Austerlitz, justifié tout ce que j'attendais de votre intrépidité ; vous avez décoré vos aigles d'une immortelle gloire. Une armée de cent mille hommes, commandée par les empereurs de Russie et d'Autriche, a été, en moins de quatre heures, ou coupée ou dispersée. Ce qui a échappé à votre fer s'est noyé dans les lacs. Quarante drapeaux, les étendards de la garde impériale de Russie, cent vingt pièces de canon, vingt généraux, plus de trente mille prisonniers, sont le résultat de cette journée à jamais célèbre.  
 
Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, je vous ramènerai en France ; là vous serez l'objet de mes plus tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dire ' J'étais à la bataille d'Austerlitz ', pour que l'on réponde, ' Voilà un brave ! ' 
 
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Joseph Bonaparte avait refusé de royaume d'Italie, offert par Napoléon. En 1805, Napoléon lui offre le trône de Naples, sans possibilité de discussion :
Vous direz à Joseph que je le fais roi de Naples, mais que la moindre hésitation, la moindre incertitude le perd entièrement. Je ne reconnais pour parents que ceux qui me servent. Ceux qui ne s'élèveront pas avec moi ne seront plus de ma famille J'en fais une famille de rois ou plutôt de vice-rois.  
 
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Lettre de Napoléon à Joséphine de Beauharnais, Décembre 1795.
Je me réveille plein de toi. Ton portrait et le souvenir de l'enivrante soirée d'hier n'ont point laissé de repos à mes sens. Douce et incomparable Joséphine, quelle effet bizarre faite vous sur mon cœur ! Vous fâchez-vous ? Vous vois-je triste ? Êtes-vous inquiète ? mon âme est brisée de douleur, et il n'est point de repos pour votre ami...  
 
Mais en est-il donc davantage pour moi, lorsque, me livrant au sentiment profond qui me maîtrise, je puise sur vos lèvres, sur votre cœur, une flamme qui me brûle. Ah ! c'est cette nuit que je me suis bien aperçu que votre portrait n'est pas vous ! Tu pars à midi, je te verrai dans 3 heures. En attendant, mio dolce amor, reçois un million de baisers ; mais ne m'en donne pas, car ils brûlent mon sang.
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