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Une histoire à dormir debout!
(Toutes les catégories sont là...)
 
par  
Alexandra Cournoyer
 
Un fort en thème fils à papa, très gratte-papier, semblant tenir un porte-cigarettes caca d'oie dans sa main-bote, étant sur le point de s'asseoir à la bonne franquette par-dessus son bonheur-du-jour et commençant à boire un café filtre aile de corbeau, était sur le point de regarder à la dérobée un bouquet de ne m'oubliez pas passe-velours et de monnaie-du-pape posé près d'un couvre-chef ventre de biche qui avait fini par être orné d'un suivez-moi-jeune-homme queue de vache non loin de là.  
Alors qu'il était aux portes de la vie, il ne devait pas avoir d'autres chats à fouetter, s'est mis à se trouver dans l'âge ingrat. À défaut de n'avoir jamais eu des doigts de fée, il avait toujours semblé être rusé comme un renard, étant donné qu'il savait qu'il était à même de se retrouver sous les feux de la rampe non loin de tout ce qu'il avait toujours rêvé. Il se sentait en bonne posture de manière à être au mieux.  
Il se retrouvait à faire des pieds et des mains pour pouvoir réussir à mettre la puce à l'oreille vis-à-vis de tous ceux qui pourront sembler lire son chef-d'œuvre. Il semblait à l'épreuve de tout. Il a donc fini par commencer à mettre la main à la pâte dans la crainte d'un bide. Quant à son projet, il semblait commencer à écrire à la six-quatre-deux un roman-fleuve, tragi-comique plein de sous-entendus sur deux anti-héros à l'abri de tout danger.  
L'un, beau comme un camion, d'après les femmes, bien qu'il était à même de se retrouver sans-travail.  
L'autre, gêné aux entournures, ne cessait d'être laissé-pour-compte en dépit de sa bonne volonté.  
Ils étaient deux béni-oui-oui digne d'estime dans la mesure où ils voyaient la vie sous un nouveau jour. Ils se sont mis à sentir qu'ils étaient sur le point d'avoir l'estomac dans les talons. Ils ont donc commencé à déguster à la croque au sel des porte-épées cra-cra en dépit de l'odeur.  
Le premier semblait être un Franco-Ontarien franc du collier, qui finissait par se retrouver à la va comme je te pousse trompe-la-mort fil-de-fériste à ses heures, ne cessant de faire l' homme-grenouille bête comme chou grâce à son passe-temps Il avait toujours chanté comme une casserole en raison de sa voix aiguë. Son arrière-grand-père rabat-joie, pour sa part, se retrouvait à être un Terre-Neuvien pète-sec, avec un bec-de-lièvre tape-à-l'œil. Il avait été à même de tenir une auto-école près d'un rond-point aux environs d'une ville-dortoir. Il parlait à tort et à travers si bien qu'il finissait toujours par monter sur ses grands chevaux.  
Le second d'entre eux semblait être sur le point de devenir un disc-jockey tire-laine, pas du tout un fesse-mathieu sur la défensive ni un tire-au-flanc blême de colère, qui avait fini par se trouver très friand au sujet des pets-de-nonne café au lait, des cuisses-madame bouton d'or des passe-crassanes bouton d'or et fleur de soufre et des reines-claudes menthe à l'eau, qu'il finissait par engloutir à tire-larigot non sans envie. Il ne cessait d'aimer tenir à la belle étoile des discours-fleuve non-violents en arrière d'un ciné-club bien loin de sa maison. Il ne semblait pas être riche comme Crésus parce que son gagne-pain avait fini par être la vente d'eau-de-vie aux bien-pensants pseudo-intellectuels qui ne finissaient pas de se moquer tout à fait des sans-abri sur la paille.  
Il avait fini par être sur le point de reprendre du poil de la bête, c'est pourquoi il ne cessait de répéter qu'on devait rendre à César ce qui était à César. Pendant une pause-café, notre fort en thème non-conformiste à la lumière de son histoire, se mit à imaginer, en un clin d'œil, qu'il était à même d'ajouter au roman-feuilleton cucul la praline de ces gagne-petit tout-puissants un chassé-croisé du tonnerre, qui n'avait jamais été outre qu'une volte-face, au sein de leurs histoires à dormir debout.  
Au vu et au su de cela, il a su qu'il devait avoir du pain sur la planche avant de se retrouver sans domicile fixe. Il a donc commencé à se retrousser les manches à la valdrague de façon à ce qu'il commence à penser qu'il était un bourreau de travail en ce qui concerne son roman. Il se mit à dire qu'il était sur la bonne voie en deçà de ses craintes.  
Après s'être retrouvé à se faire du sang d'encre, il a commencé à remettre les pendules à l'heure de manière à être sûr et certain et tout s'est mis à baigner dans l'huile. C'est ainsi que, durant une fin de semaine tout sucre tout miel, nos deux sans-souci boute-en-train étaient à même de se rencontrer à la bourre sur un plan d'eau aigue-marine non loin d'une station-service flambant neuve.  
Quelques cumulo-nimbus brou de noix avaient semblé créer un va-et-vient tragi-comique dans l'azur. Sans faux-fuyants, nos deux libres penseurs tout sourire vêtus de blue-jeans pas fameux et de passe-montagnes gris de maure, et non de cache-sexe cuisse de nymphe émue, car il finissait toujours par faire froid vu qu'ils étaient à même de se trouver au Canada, se mirent à discuter de chefs-d'œuvre faits mains qui avaient été à même d'être composés à la va-vite par des auteurs-compositeurs-interprètes bon chic bon genre, pendant une demi-journée avec un à-propos surprenant, mais sans à-peu-près, tout en se mettant à penser au café-restaurant sur la corde raide où des croque-monsieur aigre-doux et des croque-madame doux-amer étaient sur le point de les attendre.  
Aussitôt qu'ils avaient paru être sur le point d' avoir les dents qui rayaient le parquet, ils ne se sentaient pas à leur aise. Ils ne cessaient de manger comme quatre. Ils étaient à même de tirer leur révérence, de crainte que le jeu n'en vaille pas la chandelle. C'est que pour leur pique-nique mal léché, ils n'avaient cessé d'oublier de devoir emmener ouvre-boîtes, ouvre-bouteilles, casse-noisettes, et presse-fruits. Ce n'était pas de tout repos. Ils étaient à même de réaliser qu'ils ne pouvaient pas facilement manger en plein air. Cela leur avait donné du fil à retordre.  
Ils durent se contenter des deux sot-l'y-laisse poil de chameau qu'ils semblaient avoir pris de leur poulet rôti frais émoulu, mais cela ne cessait d'être loin de faire l'affaire, au point qu'ils étaient sous le choc. Ils ont donc pris la poudre d'escampette à la dérobée et ont commencé à filer à l'anglaise avant de commencer à revenir à la maison poivre et sel et sens dessus dessous pour vivre une vie sans peur et sans reproche, comme le chevalier Bayard...  
 
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