Le laboratoire de gynéco-oncologie moléculaire s’intéresse aux mécanismes cellulaires et moléculaires du contrôle de la survie et de la mort programmée (apoptose) des cellules utérines et ovariennes dans les processus physiologiques (reproduction, implantation embryonnaire, gestation, cycle menstruel) et pathologiques (cancer gynécologiques). Plus précisément, nous nous intéressons à la voir de signalisation AKT dans ces processus et avons développé plusieurs modèles de souris transgéniques, de modèles de xénogreffes, de modèles cellulaires humains in vitro, et de biopsies humaines pour effectuer nos recherches. Le rôle des hormones sexuelles féminines sont aussi étudiées lors de ces processus.
www.asselinlab.com(nouvelle fenêtre)Près de 40 p. 100 des femmes canadiennes auront un cancer au cours de leur vie, et le quart d’entre elles en mourront. Les cancers féminins - cancer du sein, de l’utérus et des ovaires – représentent plus du tiers de tous les cancers touchant les femmes.
Pourquoi une cellule normale devient-elle cancéreuse? Est-il possible d’empêcher les cellules cancéreuses de survivre? Peut-on utiliser l’autodestruction cellulaire (appelée « apoptose ») pour combattre le cancer? Voilà des questions auxquelles notre laboratoire tente de répondre.
Nous cherchons à mieux comprendre les mécanismes hormonaux qui contrôlent les cellules (estrogène et progestérone). Nous voulons élucider les mécanismes intracellulaires et moléculaires de l’apoptose dans l’utérus et les ovaires de personnes en santé et malades. Peu d’études ont été menées sur la régulation et l’autodestruction des cellules ainsi que sur la survie cellulaire dans l’utérus et les ovaires.
Notre laboratoire a découvert de nombreuses protéines utérines et ovariennes (AKT, XIAP, Par-4) qui entrent en jeu dans certains situations physiologiques et pathologiques, tels que la résistance à la chimiothérapie et la propagation du cancer, l’implantation embryonnaire, la gestation et le contrôle du cycle menstruel.
Réalisés à partir de cultures in vitro, de modèles animaux et de patientes atteintes d’un cancer, les travaux de notre laboratoire pourraient mener à des stratégies novatrices pour la thérapie génétique et la chimiothérapie des cancers féminins ainsi qu’à de meilleurs traitements de l’infertilité.
