Donner et recevoir
Aujourd'hui, les bénévoles donnent, mais s'attendent à retirer des satisfactions de leur engagement. Si on s'engage pour servir, on maintient son engagement si on peut en retirer certaines satisfactions. Un gestionnaire de bénévoles doit considérer que ces satisfactions constituent le salaire des bénévoles. Il doit, dès lors, assurer que les bénévoles vivent une « expérience de bénévolat » à la hauteur de leurs attentes.
Des satisfactions connues
Le bénévolat offre un milieu stimulant qui met en relation les aspirations des individus en action au développement des communautés. Le statut des personnes passe alors de citoyen à celui de participant à la vie communautaire.
Tirée de l'étude « Bénévolats nouveaux, approches nouvelles »du Laboratoire en loisir et vie communautaire, le tableau ci-bas présente les principaux bénéfices individuels du bénévolat.
À la lumière des données présentes dans le tableau, on comprend que les bénéfices des bénévoles sont à la fois reliés au contexte social, personnel et à une ambiance de plaisir.
Parmi les principaux bénéfices sociaux, il y a la création de liens (se réseauter), la rencontre de gens et l'appartenance à un groupe. Du côté des bénéfices personnels, il y a le fait d'avoir du plaisir, de développer ses compétences, d'acquérir de l'expérience et d'être reconnu dans son milieu.
Conseils pour le gestionnaire
Pour bien saisir les bénéfices les plus déterminants de l'engagement bénévole, il faut retenir les notions de bien-être, de divertissement, d'interaction entre individus et son environnement ainsi que d'affirmation et de réalisation de soi.
En tant que gestionnaire, il faut s'assurer que ces bénéfices soient ressentis par les bénévoles, sinon leur engagement sera éphémère.
Référence :
Bibliothèque électronique en loisir :
Thibault, A., Fortier, J. & Leclerc, D. (2011). Bénévolats nouveaux, approches nouvelles, Rapport de recherche, Réseau de l'action bénévole du Québec.