Les 10 gestes pour réduire les risques
Ces gestes s'apparentent à un menu: vous n'avez qu'à choisir les mesures qui conviennent le mieux à la situation et aux postes offerts dans votre organisme. La réussite d'un programme de filtrage dépend de la capacité d'ajuster les mesures de filtrage au contexte entourant chacun des postes.
1. Évaluer le risque
Les organismes ont le pouvoir de contrôler le risque au sein de leurs activités. L'examen des risques susceptibles de se présenter dans vos activités et vos services offerts peut permettre de prévenir le risque ou de l'éliminer complètement. Les risques qui viennent des jeunes bénévoles viennent soit de comportements inacceptables ou d'incompétences sur les aspects liés à la sécurité des usagers.
2. Concevoir une description de poste claire
La conception minutieuse du profil d'un poste renvoie le message que l'organisme prend au sérieux le filtrage des jeunes. Elle permet d'énoncer clairement les attentes et les responsabilités et d'indiquer ce qu'il convient de faire ou d'éviter dans le cadre du poste, de même que le degré de filtrage nécessaire. Lorsqu'un jeune bénévole passe d'un poste à un autre, les mesures de filtrage peuvent changer.
3. Formaliser le processus de recrutement
Que l'organisme affiche des avis publics de recrutement, qu'il fasse paraître la documentation sur Internet ou qu'il fasse parvenir la documentation au domicile des jeunes, il doit indiquer que le filtrage fait partie intégrante de ses pratiques d'embauche.
4. Utiliser un formulaire style « demande d'emploi »
Le formulaire de type « demande d'emploi » fournit les renseignements utiles à l'examen de la candidature. Si le poste requiert un filtrage plus approfondi (examen médical, permis de conduire, vérification des dossiers de police), le formulaire permet d'obtenir le consentement du jeune à cette fin.
5. Faire passer une entrevue
L'entrevue permet de s'assurer que le jeune satisfait aux exigences du poste ainsi qu'aux critères d'embauche de l'organisme.
6. Vérifier les références
Identifier le niveau de confiance exigé pour un poste et poser des questions précises aide à déterminer la pertinence d'un jeune à ce poste. Souvent, les jeunes ne s'attendent pas à ce qu'on vérifie leurs références. Méfiez-vous, ceux-ci auront tendance à citer que les noms de personnes qui leur communiqueront des jugements favorables.
7. Demander une vérification des dossiers de police
La vérification des dossiers de police ne constitue qu'une seule des dix actions du processus de filtrage. Cette mesure constitue un moyen de signaler de façon très visible que l'organisme prend à cœur la sécurité de son personnel et de ses participants aux activités.
8. Offrir des séances d'orientation et de formation
Le filtrage ne prend pas fin dès que le jeune est embauché. Les séances d'orientation et de formation permettent d'évaluer le comportement du jeune dans différents contextes et de les renseigner sur les politiques et procédures de l'organisme. L'instauration d'une période de probation permet autant à l'organisme qu'au jeune bénévole d'en apprendre plus l'un sur l'autre.
9. Superviser et évaluer les bénévoles
Le degré de supervision et la fréquence des évaluations dépendront du niveau de risque lié au poste. Si le risque est grand, le jeune bénévole devra faire l'objet d'une supervision étroite. Il importe de commenter fréquemment le rendement du jeune la première année. L'évaluation doit s'appuyer sur la description de poste.
10. Effectuer un suivi auprès du personnel et des participants
Des rencontres régulières avec le personnel et les participants peuvent être un bon moyen de décourager un jeune qui pourrait autrement porter préjudice aux activités de l'organisation sans être repéré. Il est essentiel de renseigner les jeunes bénévoles au sujet du suivi qui pourrait avoir lieu à leur égard.