Conclusion.

De cette mise en perspective de l'illustration botanique, il ne reste plus qu'à poursuivre nos recherches sur l'iconographie pré et post-linnéenne en Amérique afin d'en saisir la spécificité et l'inscrire dans l'histoire d'une iconographie scientifique.

Ce travail commande d'éventuelles études sur le contenu des bibliothèques scientifiques et des recherches plus poussées sur l'iconographie botanique des naturalistes et botanistes ayant oeuvré dans d'autres colonies ou en Europe.

L'iconographie botanique de Champlain, de Nicolas et de Charlevoix situe la découverte de l'inconnu, de la Nouvelle-France, dans les connaissances d'une botanique qui est en voie d'installer dans son langage les règles du partage entre l'Observation, le Document et la Fable pour mieux nommer et classer les plantes.



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