La cueillette saisonnière des petits fruits, des noix, des plantes médicinales et de l'eau d'érable assure toujours une partie de la subsistance des Autochtones. Toutefois, certaines activités, comme celle de la cueillette des plantes médicinales, prennent une nouvelle ampleur. Des Autochtones de la vallée du Saint-Laurent, ainsi que des colons, cueillent de grandes quantités de ginseng et de capillaire. Ces deux plantes étant devenues des objets de commerce avec l'arrivée des Européens. Le ginseng et le capillaire étaient recherchés pour leurs propriétés médicinales.
Les Français appréciaient beaucoup lecapillaire du Canada car elle était de meilleure qualité que celle qui poussait en Europe. D'importantes quantités de capillaire seront envoyées en Europe jusqu'au début du 19e siècle. Le capillaire, une sorte de fougère, guérissait les affections pulmonaires.
Source : Le capillaire, illustration Diane Boily
Aussi, les Français feront un commerce intensif du ginseng en expédiant de grandes quantités de cette plante en Chine. Avant la fin du 18e siècle, le ginseng est déjà une plante menacée de disparition. La racine du ginseng soignait les rhumes, les maux d'estomac et l'asthme.
Source : Le ginseng, illustration Diane Boily