La vie des Autochtones réunis dans une bourgade se passe sous la surveillance du missionnaire. On veut éviter qu'ils reviennent à leurs anciennes pratiques. Les missionnaires s'adaptent à certaines coutumes compatibles avec le christianisme, mais ils en excluent d'autres comme la croyance aux rêves, l'usage du tambour et de la peinture corporelle. Pour les Jésuites, la réserve sert également à protéger les Autochtones de la mauvaise influence de certains colons français, qui, selon eux, donnent le mauvais exemple. Elle limite également leurs relations avec des membres de leurs nations toujours païens, c'est-à-dire non convertis au christianisme. Cependant, les missionnaires remarquent l'existence de plusieurs aspects de la culture autochtone qu'ils considèrent très positifs comme l'hospitalité, le partage et l'entraide.
Pour en savoir davantage à ce sujet, consulter les documents d'époque suivants :