EDUTIC : AKI - Société et territoires autochtones
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Principaux aliments

La pêche et la chasse, notamment celle aux oiseaux migrateurs, assuraient généralement aux Algonquiens une nourriture assez abondante. Pendant l'hiver, leur subsistance reposait sur la capture du gros gibier (orignal ou caribou), de plus petits animaux (castor, lièvre, perdrix et autres) et la pêche sous la glace. Les provisions accumulées à l'automne complétaient leur alimentation. L'orignal détenait une place particulière parmi plusieurs nations algonquiennes. Pendant l'hiver, il représentait pour eux la plus abondante manne, la source principale de nourriture, comme le poisson pendant l'été. Pour les peuples plus nordiques, comme les Naskapis et les Cris, le caribou jouait ce rôle. L'orignal ou le caribou permettait de se nourrir, de se vêtir et de recouvrir les wigwams.

Source : L'orignal ou élan d'Amérique dans J.J. Audubon et J. Bachman, The Quadrupeds of North America, 1851. Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, fonds ancien.

L'orignal occupait une place importante dans l'alimentation hivernale des Algonquien

Source : Le caribou dans J.J. Audubon et J. Bachman, The Quadrupeds of North America, 1851. Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, fonds ancien.

Chez les Autochtones vivant dans le nord du Québec, le caribou jouait un rôle particulier dans leurs activités de subsistance. Sa chair très appréciée constituait une ressource alimentaire importante, tandis que sa peau permettait de confectionner les vêtements chauds et les habitations.

 

D'autres nations algonquiennes, comme les Micmacs et les Malécites, se nourrissaient d'une grande variété de poissons des rivières (saumon, anguille et autres). Ces habitants des régions côtières chassaient aussi le phoque et ramassaient des mollusques. En hiver, ils mangeaient surtout de la viande d'orignal, de caribou et de porc-épic.

Les Algonquiens consommaient aussi plusieurs plantes forestières. La crosse de fougère ou tête de violon se mangeait comme un légume. Les Autochtones appréciaient aussi le goût délicat de l'ail des bois qui ajoutait une saveur exquise aux viandes et aux soupes variées.

La chair de l'ours était très estimée. Selon les Autochtones, cette viande était la plus délicate qu'on puisse manger. Quand une viande était sèche ou maigre, on la trempait dans la graisse d'ours pour lui donner un meilleur goût.