EDUTIC : AKI - Société et territoires autochtones
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Aménagement intérieur et vie sociale


Source : Famille dans un wigwam, illustration Diane Boily
Trois membres d'une famille algonquienne fabriquant des paniers d'écorce à l'intérieur du wigwam.

Pour se protéger de l'humidité, des branches de sapin étaient déposées sur le sol. Ces branchages, empilés les uns sur les autres, étaient recouverts de fourrures ou de nattes de jonc qui servaient de lits. Le sapin pouvait aussi prévenir les fréquentes irritations des muqueuses causées par la fumée du feu situé au centre de l'habitation. L'intérieur de l'habitation était souvent décoré de toutes sortes de motifs d'animaux ou de figures d'oiseaux. Le feu entouré de pierres était toujours situé au centre de l'habitation. Ces dernières devenaient rapidement de bonnes sources de chaleur.

Des perches fixées de part en part de l'habitation à différentes hauteurs servaient à sécher ou à fumer les poissons ou les anguilles au-dessus du feu. Ces perches étaient utilisées également pour suspendre les mocassins afin de les sécher. Le reste des objets personnels était rangé le long des parois du wigwam.

Le wigwam logeait habituellement quelques familles apparentées. Tous ces individus étaient habitués de partager cet espace relativement restreint. Pour ne pas être incommodés par la fumée du feu central, les individus préféraient conserver la plupart du temps la position assise ou couchée. Les femmes occupaient souvent la place près de la porte. L'été, on passait davantage de temps au grand air en compagnie des autres membres de la bande.

Entrevue avec l'ethnologue et écrivain Michel Noël à Saint-Charles-de-Mandeville
Matériaux de Aménagement intérieur du wigwam :

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Il est à noter que l'auteur utilise ici le mot PIKOGAN (qui veut dire tente-tipi en algonquin) pour désigner l'habitation des Algonquiens.