EDUTIC : AKI - Société et territoires autochtones
EDUTIC
Jeux et sports


Source : Jetons de jeu, céramique, environ 500 ans avant aujourd'hui, trouvés à Tracy, site Mandeville, Collection Musée de la civilisation
Photo : Claude Demers, UQTR

Les Algonquiens avaient davantage de temps libre pendant l'été alors qu'ils étaient installés sur les rives d'un lac ou d'une rivière pour la pêche. C'est pendant cette période qu'ils organisaient des rencontres et des festivités. Ils se divertissaient en jouant, en dansant, en chantant et en écoutant des récits et des légendes. Ils participaient à des compétitions sportives comme la crosse, la course, le tir à l'arc ou à la corde. Les Algonquiens aimaient beaucoup les jeux de chance (jeux de dés ou de pailles) et d'adresse (bilboquet). Certaines activités, comme celle qui consistait à lancer un javelot dans un cerceau qui roulait sur le sol, demandaient beaucoup d'habileté.


Source : Des garçons jouent à « Follow-my-leader »
Illustration tirée du livre The Picture Gallery of Canadian History de C.W. Jefferys,
Toronto, 1942, page 49
© Archives nationales du Canada / C-069121

Pour le jeu de plat ou de bol, six noyaux de prunes ou encore six petites boules d'argile aplaties servaient de dés. Ces dés, peints en noir d'un côté, en blanc ou en jaune de l'autre, étaient placés dans un grand bol de bois. Assis par terre, les joueurs prenaient à tour de rôle le bol à deux mains et le soulevaient un peu. Ils y agitaient les dés, puis frappaient le bol par terre pour en faire sauter les dés. Le gagnant était celui dont les dés étaient tous retombés du même côté.


Source : Jeu de dés
Collection du Musée de la civilisation 65-439, photo de Pierre Soulard

Pour le jeu de pailles, on se servait de 300 à 400 petits joncs blancs de même longueur (30 cm environ). À chacun son tour, on tentait de ramasser ces pailles en les piquant avec une alêne ou un petit os pointu. On les comptait rapidement. La partie adverse essayait de prendre celles qui restaient.


Source : Bilboquet, fabriqué par Paulin Gingras
Photo : Claude Demers, UQTR