Les fondements théoriques

Le travail en coopération repose sur l'idée qu'apprendre est un processus social naturel dans lequel les étudiants, au travers d'échanges, sont appelés à développer leur pensée, à la préciser, à la nuancer et à la justifier; donc à apprendre. À la différence du travail en équipe, le travail en coopération accorde une place fort importante au développement des valeurs reliées au travail en coopération chez les étudiants.

Selon Vygotsky (1978), l'étudiant doit être un agent actif, en constante interaction avec son environnement social, afin d'être en mesure de changer son milieu et de se changer lui-même. C'est par la communication au sein d'un environnement social stimulant que l'étudiant parvient le mieux à effectuer les opérations cognitives requises par une tâche.

Apprendre : un processus social

S'expliquer les notions entre étudiants favorise la compréhension. De même, le retour en classe a pour but de s'assurer de la qualité du traitement de l'information.

Smith et MacGregor (1992) soulignent que le travail en coopération est basé sur les différents concepts suivants :

  • un processus actif et constructif durant lequel l'apprenant intègre de nouvelles connaissances servant à créer de nouvelles idées;
  • un contexte riche qui demande aux apprenants de coopérer afin d'identifier et de résoudre un ou plusieurs problèmes;
  • le caractère unique des étudiants quant à leurs différentes expériences et compétences;
  • un acte social car les étudiants doivent communiquer pour apprendre;
  • une dimension affective et subjective reliée aux interrelations qui sous-tendent cette formule.