La discussion de groupe est une formule pédagogique qui met l'accent sur la discussion et les interactions sociales pour favoriser l'apprentissage. La parole de l'apprenant tient donc une grande place, de même que l'écoute des pairs.
Selon Chamberland, Lavoie et Marquis (2003), la discussion de groupe se définit comme un échange de propos entre les apprenants sur un sujet donné, pendant un temps déterminé; cet échange se fait sous la supervision de l'enseignant.
Cette stratégie pédagogique ne convient pas à tous les objectifs d'apprentissage, de même qu'à tous les contextes d'enseignement. Elle demande beaucoup d'investissement de la part de l'enseignant et des apprenants puisqu'elle requiert :
De plus, son efficacité n'est pas garantie; elle dépend entre autres des qualités d'animateur de l'enseignant, de l'implication des apprenants et de sa cohérence avec le contexte et les objectifs d'apprentissage.
Cette stratégie s'inscrit dans le courant des pédagogies actives, où l'apprenant est responsable de construire ses connaissances, où les apprentissages sont signifiants et contextualisés et où la motivation intrinsèque joue un grand rôle.
En plus de contribuer à l'apprentissage, cette formule permet de développer des compétences intellectuelles et sociales. Le groupe est à la base de l'apprentissage; c'est par les échanges que les apprenants se forment.
La discussion de groupe permet à l'apprenant de :
La discussion de groupe peut être une « … méthode efficace pour obtenir des données sur un groupe ciblé » (Aubel, 1994). Cette façon de faire favorise la participation, la collaboration et la formation continue des participants. Elle permet de développer un sujet en sortant du carcan rigide de la recherche personnelle et de relancer les réflexions et les discussions. Les participants ont la liberté de se prononcer ou non sur les différents thèmes. Il faut toutefois tenir compte de l'influence que peut exercer un groupe et de la personnalité de certains participants (ceux qui prennent trop de place, ceux qui n'en prennent pas assez).
Étant donné la place qui est laissée à la parole, cette formule doit répondre aux principes de base de la communication (Maccio, 1988) :