La clôture

S'il est important d'introduire un cours, il est tout aussi important de le clôturer en en faisant la synthèse, le résumé ou, encore mieux, en faisant résumer et expliciter par les étudiants leur compréhension de ce qui a été traité pendant le cours. C'est aussi, selon Altet et Britten (1983), une belle occasion de donner aux étudiants un sentiment de satisfaction intellectuelle. Essentiellement, lors de la clôture, il s'agit :

  • de revenir sur les objectifs énoncés au début du cours, ce qui « permet aux étudiants de comprendre les concepts présentés et leurs relations bien mieux qu'ils ne l'ont fait au moment de l'introduction » (Prégent, 1990);
  • d'en faire une synthèse à l'aide de questions préparées, ce qui « permet aux étudiants de vérifier leur compréhension des notions essentielles présentées dans le cours » (Prégent, 1990);
  • de faire un rappel des principaux concepts vus afin de situer ces nouvelles acquisitions dans le contexte des connaissances antérieures;
  • d'annoncer le contenu du prochain cours « afin de donner aux étudiants un aperçu de la continuité des diverses séances du cours » (Prégent, 1990);
  • de donner les directives concernant le travail à faire pour la prochaine rencontre (court terme) ou pour une date ultérieure (moyen ou long terme).

Comme il peut y avoir plusieurs clôtures à l'intérieur d'un cours de trois heures, il faut donc prévoir des moments d'arrêt pour faire le point avant d'amorcer chaque nouvelle partie. C'est là un excellent moyen de contrer le problème relié à la limite de la capacité d'absorption d'une grande quantité d'informations. Ces « mini clôtures » consistent alors en des « retours systématiques sur les connaissances transmises » (Barbeau, Montini et Roy, 1997).

Cette façon de procéder permettrait, selon eux :

  • de faire des rappels des informations avant de les remplacer par d'autres;
  • d'identifier ce qui est compris et ce qui demanderait des explications supplémentaires;
  • de réajuster le tir.

Selon Prégent (1990), la durée tant de la clôture que de l'introduction devrait représenter 5 % de la durée d'un exposé. Malheureusement, c'est une partie généralement négligée. La difficulté réside davantage dans le fait de la considérer comme faisant partie intégrante d'un cours que dans l'action de la préparer.