C'est l'habileté qui consiste à encourager, à soutenir et à utiliser la contribution des étudiants; c'est également l'occasion de généraliser leur participation en faisant une évaluation constructive à la suite de leurs réponses, de leurs travaux, de leurs examens. Dans l'immédiat, c'est une habileté qui permettrait un meilleur apprentissage et une meilleure participation (Altet et Britten, 1983), tout en accroissant « les chances de récurrence du comportement renforcé » (Wagner, 1988).
Le renforcement est une des habiletés qui permettent d'améliorer la motivation de certains étudiants, de leur donner confiance en plus de contribuer à maintenir une bonne relation pédagogique. Selon Proulx (1993), le renforcement peut être positif, négatif ou punitif.
Le renforcement est positif lorsque le professeur réagit aux réponses ou aux comportements des étudiants en leur soulignant les aspects positifs de leurs réponses ou de leurs comportements. Le renforcement a tout avantage à référer à des comportements précis observés chez les étudiants.
Exemple :
c'est ça;voilà;très bien;réponse intéressante;ou encore en félicitant un étudiant d'avoir été ponctuel alors qu'il avait l'habitude d'être en retard.
Le renforcement est négatif « quand la conséquence désagréable de sa manifestation est diminuée » (Proulx, 1993). À ce même étudiant dont l'habitude est d'être en retard et qui arrive à l'heure, le professeur choisit d'ignorer le comportement.
Le renforcement est punitif « quand on associe à sa manifestation l'imposition d'un effet désagréable » (Proulx, 1993) comme c'est le cas lorsqu'on fait perdre des points pour les absences.
Dans sa forme, le renforcement peut être :
Dans sa nature, le renforcement doit être :