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Histoire de l'iconographie botanique
en Amérique française du 17e au 19e siècle
CHARLEVOIX

12. Conclusion (suite 1.)

Charlevoix reprend intégralement les textes du docteur Sarrazin. Ce dernier correspond avec Vaillant, Jussieu et Tournefort et contribue à la botanique par des descriptions précises et des envois, de 1698 à 1707, de spécimens de la Nouvelle-France au Jardin des Plantes de Paris. Les mémoires de l'Académie Royale des Sciences du début du XVIIIe siècle gardent des traces des travaux botaniques engendrés par son travail.

La Description résume pour certaines plantes les connaissances botaniques des Jésuites. Une fois de plus, les recherches de Charlevoix sont livresques. Dans la liste des auteurs cités dans la Description, il mentionne seulement les noms de Jartoux, Kirker et Lafitau, trois jésuites qui ont publié des textes botaniques.

Somme toute, la Description de Charlevoix apparaît comme un document qui reprend ou résume succinctement les principaux ouvrages imprimés sur la botanique nord-américaine. La plupart des sources iconographiques et littéraires ont été identifiées. Le tableau 13 du chapitre 6. Les sources écrites et iconographiques de la Descriptionen donne le détail et la troisième enquête sur Charlevoix permet de voir les sources iconographiques de la plupart des figures de la Description. La Sarracénie pourpre et le Gin-seng, le Sabot de la Vierge et le Tuë Chien ont servi d'exemples pour situer les figures de la Description par rapport à l'illustration botanique d'époques différentes.


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