CHAIRES DE RECHERCHE

Shari Forbes
Shari Forbes, Titulaire

Département de Chimie, Biochimie et Physique
Université du Québec à Trois-Rivières
3351, boul. des Forges, C.P. 500
Trois-Rivières (Qc.), G9A 5H7

Téléphone : 1 (819) 376 5011, poste 4509
Télécopieur : 1 (819) 376 5210

shari.forbes@uqtr.ca 

CHAIRE DE RECHERCHE CANADA 150 EN THANATOLOGIE FORENSIQUE

REST[ES] représente la première installation de taphonomie humaine au Canada, où les gens peuvent faire don de leur corps à la recherche en sciences thanatologiques. L'objectif de cette installation est d'améliorer notre compréhension des processus physiques, chimiques et biologiques de la décomposition humaine afin de faciliter les enquêtes sur les décès. L'installation encourage la recherche collaborative dans un éventail de disciplines sous la bannière de la thanatologie forensique, notamment : la chimie forensique, la biologie moléculaire, la microbiologie, la géologie, la pédologie, la géophysique, la géochimie, l'écologie, l'entomologie, la pathologie, l'odontologie, l'anthropologie, l'archéologie, la télédétection et la biométrie. REST[ES] est utilisé pour la recherche par mon équipe, par d'autres universitaires et étudiants, ainsi que pour la formation de la police, des médecins légistes et des équipes de recherche et de sauvetage. Nos recherches contribuent à améliorer les méthodes utilisées pour rechercher, localiser, récupérer et identifier les personnes disparues, les victimes d'homicide et les victimes de catastrophes de masse.

L'installation comprend une zone forestière quasi-naturelle entourée d'une clôture de haute sécurité. Des caméras de sécurité sont placées stratégiquement à l'entrée et autour du périmètre pour surveiller l'accès à l'installation et pour s'assurer que la vie privée de nos donneurs est respectée à tout moment. Les donneurs sont acquis par le programme de don de corps de l'UQTR et arrivent généralement dans les 24 à 48 heures suivant le décès. Les restes sont protégés des charognards vertébrés par l'utilisation de cages anti-chasse. Bien que la nécrophagie fasse partie intégrante du processus naturel de décomposition dans un environnement extérieur (et parfois intérieur), la majorité des installations de décomposition humaine interdisent la nécrophagie du corps par les vertébrés afin de préserver l'intégrité des restes squelettiques. Il est important de noter que l'utilisation de cages permet toujours aux invertébrés de se nourrir, ce qui est un facteur clé de la dégradation des tissus mous.

RESTES

Maxime Berube
Maxime Bérubé, Titulaire

Département de Chimie, Biochimie et Physique
Université du Québec à Trois-Rivières
3351, boul. des Forges, C.P. 500
Trois-Rivières (Qc.), G9A 5H7

Téléphone : 819 376-5011, poste 4474

Maxime.Berube2@uqtr.ca 

CHAIRE DE RECHERCHE UQTR EN FORENSIQUE NUMÉRIQUE (CRFN)

La Chaire de recherche UQTR en forensique numérique aura pour mandat principal de développer et de diffuser des connaissances inédites sur l’identification, l’exploitation et l’interprétation des traces numériques en science forensique.

Il est devenu plutôt rare qu’une enquête ou un procès criminel n’implique aucune trace numérique et de plus en plus fréquent que les tribunaux y accordent une valeur probante suffisante pour y appuyer leurs décisions. En effet, les sociétés contemporaines sont dans une ère de transformation numérique caractérisée par une multiplication de dispositifs électroniques qui produisent des traces pouvant par la suite être détectées, observées, récoltées et analysées par des professionnels en forensique numérique, un domaine en pleine expansion aux frontières encore mal définies. L’état de la pratique en témoigne, souvent morcelée en différentes spécialisations (computer forensics, mobile forensics, network forensics, etc.), vaguement regroupées sous le titre d’informatique judiciaire ou d’analyse forensique.

En reconnaissant la position centrale de la trace numérique comme objet d’intérêt scientifique, la Chaire vise à comprendre, moderniser et améliorer les pratiques (identification, acquisition, préservation, analyse, diffusion) des différents acteurs impliqués dans la gestion de celles-ci (techniciens, analystes, enquêteurs, procureurs, avocats, juges et jurés) ou ceux intéressés par sa rationalisation (fournisseurs de services, médias, etc.), dans un contexte où les impacts des technologies numériques sont de plus en plus importants.

Dans cette perspective, les activités de la Chaire s’articulent autour de trois axes de recherche complémentaires. Les travaux du premier axe contribuent à mieux définir en quoi consiste la forensique numérique et les traces numériques, de même que les incertitudes qui demeurent à leur égard. Le deuxième axe de recherche propose de porter un regard critique sur les pratiques et processus en forensique numérique, entre autres dans le but de favoriser les échanges de connaissances sur les "bonnes pratiques" à adopter pour assurer la valeur probante et l’admissibilité légale des traces numériques. Enfin, le troisième axe de recherche s’intéresse aux retombées de l’interprétation des traces numériques pour la compréhension des phénomènes sociaux et délinquants.

Énoncé de confidentialité