Végétation

Marais

Terres humides à végétation herbacée inondée

Dans les zones moins profondes, les eaux se réchauffent facilement et laissent pénétrer la lumière, favorisant la croissance des plantes. Une végétation de type herbacée s'installe et lance de grandes tiges hors de l'eau. L'herbier cède alors sa place au marais (MDDEFP, 2013, p. 5).

Le marais peu profond

Dans le marais peu profond, la profondeur de l'eau peut atteindre un mètre pendant les crues printanières, mais elle ne dépasse pas 15 cm en moyenne pendant la saison de croissance.

Le marais profond

Le marais profond est aussi caractérisé par la dominance d'herbacées émergentes, mais la profondeur de l'eau y varie de 15 cm à 1m.

Au lac Saint-Pierre, les espèces végétales les plus caractéristiques de cette catégorie d'habitats sont, entre autres, le rubanier à gros fruits, le sagittaire latifolié, la quenouille, la pontédérie cordée, le lythrum salicaire, le scirpe fluviatile et le scirpe aigu.

Les marais sont des habitats essentiels pour la faune

Les marais regorgent d'invertébrés aquatiques.

L'habitat de reproduction, d'alevinage et de protection contre les prédateurs de nombreuses espèces de poissons correspond à ces eaux peu profondes et colonisées par la végétation.

Par ricochet, l'abondance de nourriture attire de nombreux prédateurs (grand brochet, dorés, grand héron, etc.

Ils constituent aussi l'habitat d'élevage d'alimentation et d'arrêt migratoire d'automne des canards barboteurs. D'autres espèces d'oiseaux fréquentent ces milieux pour d'alimenter et nicher.

Les marais constituent l'habitat par excellence des du rat musqué.

Ils sont le site de reproduction et d'habitat des grenouilles.


Source : Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec (1987), Les habitats et la faune de la région du lac Saint-Pierre : Synthèse des connaissances. Directions régionales de Montréal et de Trois-Rivières, pp. 21-22.

Source : Ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs (2013). Le lac Saint-Pierre. Un joyau à restaurer. Gouvernement du Québec, p. 5.

 

 
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