Invertébrés

Les îles et les rives du fleuve submergées

Peu d'études portent sur les invertébrés du lac Saint-Pierre. La documentation consultée fait mention d'une très grande productivité et fournit quelques indications sur la composition de ce groupe faunique. Mentionnons que Maire et al (1978) ont étudié les populations larvaires de moustiques dans le secteur des îles. Ils concluent que «…ces îles, de même que les rives du fleuve, submergées lors de fortes crues printanières dues à la fonte des neiges et des glaces, sont très propices au développement des moustiques ». L'abondance de moustique peut être considérée comme une contrainte à l'aménagement à des fins récréatives de certains secteurs.

Importance de la plaine de débordement

En 1983, Solico consultants Inc., dans une étude demandée par le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche concluait à la grande importance de la plaine de débordement pour la production des invertébrés. Cette firme précisait également des différences importantes quant à la productivité entre les milieux types de la plaine de débordement. Elle établissait que l'érablière à érable argenté constitue les milieux les plus productifs en invertébrés, les fossés secondaires sont moyens et les milieux les moins naturels, les champs et les drains primaires sont plutôt pauvres de ce point de vue. Enfin, les saulaies présentent une ambivalence, étant très productif en zooplancton, mais non en organisme utilisant les plantes ou le fond comme support.

Source : Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec (1986), Plan directeur pour la conservation et la mise en valeur de la région du lac Saint-Pierre. Directions régionales de Montréal et de Trois-Rivières, p. 64.