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L'optimisme, "notre précieux" en enseignement 

Au Québec, les médias, les réseaux sociaux, les discours de monsieur et madame Tout-le-Monde nous rappellent constamment à quel point le système d’éducation est en déclin. Chaque année, à la rentrée scolaire, les gros titres des journaux partagent le fait que la pénurie d’enseignants est plus qu’alarmante. Nous pointons alors le malêtre en enseignement: 1) la détresse psychologique telle que la dépression, l’anxiété et la consommation de psychotropes; 2) la désertion professionnelle due à l’augmentation des retraites anticipées, des congés maladie, des absences au travail, du taux de décrochage élevé chez les enseignants novices et en formation ainsi qu’une diminution marquée des inscriptions au baccalauréat en enseignement. Ce constat négatif tourne en boucle et dévalorise de plus en plus la profession enseignante puisqu’il influence nos représentations individuelles et collectives des Québécois. Et si nous changions notre paire de lentilles, notre attitude pour favoriser le bienêtre en enseignement et attirer de nouveaux enseignants… D’ailleurs, saviez-vous que la majorité des enseignants vont bien au Québec? Selon la psychologie positive de Seligman (1998), le capital psychologique (PsyCap) contribue à une vision positive orientée vers les émotions positives. En fait, ce concept est composé de quatre forces mentales à développer pour ressentir du bienêtre et favoriser l’engagement au travail : la résilience, l’espoir, l’optimisme, le sentiment d’autoefficacité ou de compétence. Le Psy Cap est d’ailleurs exploité dans divers contextes difficiles et anxiogènes : entrepreneurial, sportif, policier, militaire, scolaire et en santé. C’est pourquoi la psychopédagogie du bienêtre (Goyette, 2017) s’y intéresse particulièrement en enseignement.

Étant donné le cynisme ressenti dans les milieux éducatifs, c’est-à dire les attitudes ouvertement négatives et/ou méprisantes, je me suis intéressée particulièrement au concept d’optimisme. Dans une approche plus holistique, comment l'optimisme influence-t-il le bienêtre et l'identité professionnelle positive d'enseignants du Québec? En fait, comment des enseignants réussissent-ils à développer l’optimisme dans les milieux éducatifs québécois? Quels sont les facteurs clés favorisant cette attitude positive en enseignement? À l’aide de questionnaires en ligne, 15 enseignants du Québec, démontrant un fort capital psychologique, ont été sélectionnés pour participer à l’entrevue individuelle. Les résultats, tels que des leaders positifs et des relations positives au travail, seront présentés à la suite de l’analyse des données.

Directrice de recherche : Nancy Goyette

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