Origine du CIACRE

En raison de l’importance cruciale des apprentissages de terrain, les responsables universitaires des sciences de l’éducation et le ministère de l’Éducation accordent un intérêt particulier à la qualité de la formation par les stages, visant la meilleure préparation possible à la profession enseignante. Un rapport, produit à leur demande (Lacroix-Roy, Lessard et Garant, 2003), met en évidence le fait que les efforts consentis pour la formation des enseignants associés varient sensiblement d’un milieu universitaire à un autre. Les auteurs recommandent aux universités d’harmoniser les programmes de formation à l’accompagnement des stagiaires, d’énoncer des orientations générales et d’élaborer un profil commun des compétences attendues. Considérant ces recommandations, la Table de concertation nationale (TMU), qui regroupe des représentants des universités québécoises concernées par la formation à l’enseignement et les responsables du dossier au ministères de l’Éducation, convient de la nécessité d’un cadre de référence pour la formation des formateurs de stagiaires. Le mandat est confié à un groupe de travail en décembre 2006, composé de représentants des 12 universités québécoises qui offrent la formation initiale en enseignement.

 

Après le dépôt du rapport en 2008 (Portelance, Gervais, Lessard, Beaulieu et collaborateurs, 2008), les membres du groupe de travail manifestent la volonté de continuer à se regrouper, dans le but de favoriser les échanges en présence, en se donnant des occasions de partager les expériences de formation des formateurs du stagiaire. Le regroupement vise aussi à tenir compte des orientations du cadre de référence en travaillant de manière harmonieuse à l’actualisation de son contenu afin de contribuer spécifiquement au développement les compétences des enseignants associés et des superviseurs. Ainsi a été créé le Comité interuniversitaire d’actualisation du cadre de référence de la formation des formateurs de stagiaires (CIACRE).