Octobre 2019

Histoire de la naissance de l'UTA / UQTR

Automne 2008. Le comité d’implantation se met à l’oeuvre afin de proposer un projet bien ficelé au C.A. de l’UQTR, car, ce mariage est primordial pour que se réalise l’Université du troisième âge dans notre milieu.

Dès lors, en parallèle et stratégiquement, certains membres du comité d’implantation s’affairent à créer un plan de communication afin de promouvoir le projet parmi les clientèles régionales visées. D’autres définissent la mission, les règles de fonctionnement et de financement qui régiront notre future UTA. Le comité doit séduire ET la population ET l’université. Un travail intensif et stimulant, s’il en est!

Bien appuyé et conseillé par les représentants de l’UQTR, la rédaction du projet est complétée. Il est présenté et accepté tel quel au C.A. de l’UQTR en décembre 2008.Un protocole d’entente définissant les obligations des deux parties est signé fin janvier 2009 par monsieur le recteur Ghislain Bourque et la présidente du comité d’implantation Louisette Lord Bolduc. Les médias régionaux sont présents et diffusent la bonne nouvelle. L’Université du troisième âge de l’UQTR est née. Elle s’engage à offrir ses premières formations en septembre 2009.

Le comité d’implantation devient le COMITÉ DE GESTION. Il composé d’une dizaine de membres bénévoles et de deux représentants de l’UQTR. Se greffent à eux, une quarantaine d’apprenants bénévoles convaincus et convaincants. Leur mandat est de recruter des apprenants, de les accueillir et d’offrir une programmation désirée et variée.

Rapidement, le Comité de Gestion travaille au recrutement des professeurs, au financement et à l’engagement de la première coordonnatrice, l’indispensable madame Stéphanie Vermette. Il est décidé d’offrir 6 formations à nos premières cohortes d’apprenants.

Une campagne médiatique jumelée à la conférence de monsieur Charles Tisseyre attirent le grand public et les apprenants inscrits sur le campus pour lesquels s’organise une visite des lieux. Une découverte pour la plupart d’entre eux. SURPRISE! Madame Marguerite Blais, alors ministre responsables des Aînés, s’annonce accompagnée de madame Danielle St-Amant, députée de Trois-Rivières. Conjointement, elles nous remettent un chèque de 15 000 $ en guise de soutien inconditionnel au démarrage. Cette somme s'ajoute à la subvention accordée par l'UQTR afin de couvrir nos premiers engagements financiers. Nous sommes aux anges!

À l’ouverture de la session d’automne 2009, nous comptions trois fois plus d’inscriptions qu’estimées dans nos prévisions les plus optimistes. Heureux problème à gérer! Les professeurs, l’équipe des bénévoles et l’université acceptent de faire les compromis nécessaires et, ensemble, on fait les ajustements, tant mineurs que majeurs, afin de répondre aux attentes de nos premiers apprenants.

Depuis, session après session, la popularité de notre UTA est indéniable. La famille s’agrandit et les formations s’offrent maintenant hors du campus de l’UQTR. La maison de retraite Le Campanile de Shawinigan est la première à signer une entente afin que ses résidents bénéficient de nos services à distance. Depuis, plusieurs municipalités ont emboîté le pas... c’est formidable!

Après 3 ans de travail assidu, j’ai quitté le comité de gestion en décembre 2010. Honnêtement, j’ai le sentiment d’avoir accompli mes mandats avec compétence, ouverture et générosité. Depuis, je suis une simple apprenante toujours heureuse de côtoyer des personnes curieuses et des professeurs qualifiés, passionnés par le partage de leurs expertises avec cette clientèle singulière. L’Université du troisième âge de l’UQTR est un cadeau inestimable pour la Mauricie et le Centre- du-Québec. À nous, les apprenants, de l’accueillir et de la promouvoir dans nos milieux respectifs.

En terminant, immense reconnaissance à tous ceux qui, aujourd’hui comme demain, continuent et continueront à la faire aimer et grandir!

Louisette Lord Bolduc