Hommages

Hommages à Maurice Grevisse

Les grands de la langue française ont été nombreux à exprimer de vibrants hommages au grammairien
remarquable et homme admirable que fut Maurice Grevisse. Nous présentons ici les témoignages
exprimés en préface à la onzième édition du Bon usage, de même que les nombreuses citations colligées
dans le document Un demi-siècle de bon usage.

Auteurs cités :    
Willy Bal
Hervé Bazin
Albert Berréra-Vidal 
Colette Boillon
Guy de Bosschere 
Marie Cardinal
Jacques Cellard
Michel Cournot
Fernand Desonay
Jacques Franck
André Goosse
Pierre Guiraud
Joseph Hanse
Michel Hansenne
Jacques Jaubert
Frédéric Kiesel
H.W. Klein
Alf Lombard
Alexandre Lorian
Luigi Lostro 
Félicien Mars
Jean Mergeai
Jacques Pohl
Paul Robert
Marcel Thiry
Henry Troyat
S. Ullman
Pierre Usigny 
Marcel Vermeulen
Henri Villars
Courrier de la Bourse
Journal de Genève
La Libre Belgique
La liberté

Willy Bal, doyen de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’UNAZA, Kinshasa

 « Il est hors de doute que d’une édition à l’autre cet incomparable ouvrage de consultation qu’est Le bon usage se perfectionne, s’enrichit, s’affine encore. C’est là le fruit d’un labeur inlassable, d’une vigilance constante, alliée à un sens très juste des faits de langue et de style. »

Hervé Bazin (1911-1996), de L’Académie Goncourt, écrivain :

 

« ...La vie de Maurice Grevisse, on la  résumait dernièrement en l’appelant : l’histoire d’un phénomène, et ce trait me paraît tout à fait mérité. Rares sont les hommes dont l’existence et l’oeuvre, de bout en bout, se confondent, et qui, parlant comme ils respirent, donnent l’impression de ne jamais avoir eu à reprendre le souffle. Le cas de Maurice Grevisse est aussi réjouissant qu’exceptionnel Sa biographie et bibliographie font un tout, indivisible. Du banc de l’école à la chaire, du premier cours à la grande édition, il aura excellé grâce à une seule passion. Il aura trouvé moyen de rassembler sur son nom l’éloge    des écrivains comme des linguistes, de mettre d’accord des gens aussi différents que Michel Cournot et André Chamson, Jean Rostand et André Gide. Il aura mis en pièces, avec bonheur, le proverbe :  « Il n’est bon bec que de Paris » en devenant le premier grammairien de son époque, l’homme dont l’autorité s’étend à l’ensemble de ce qu’il est d’usage d’appeler la Francophonie [...] De ces eaux,aujourd’hui venues de partout – Meuse, Rhône, Seine, Saint-Laurent, Sénégal ou Congo – le Bon usage reste le confluent... [il est ] celui qu’on a souvent surnommé le Vaugelas du vingtième siècle.     »        

Préface de la 10e édition (1975)

« Tout, en effet, concourt à son succès; (…) une conception nouvelle du rôle du grammairien, préférant le fait à la règle; une constante remise à jour ; une érudition jamais rêche, jamais sèche, une somme d’exemples, de citations anciennes et modernes répondant à d’immenses lectures; et surtout la modernité de l’analyse, jointe au sens de la mesure. »

Rappelons ici qu’Hervé Bazin est l’auteur de Plumons l’oiseau (Grasset, 1966), petit essai drolatique sur la structure de l’orthographe du français, à partir du discours d’un imaginaire professeur Alexis Patagos, tenu en 1962 dans la ville de Trois-Rivières,au Québec, ville où se trouve le présent site Web. On peut lire un court extrait d’entrevue d’Hervé Bazin sur Plumons l’oiseau                                                                                                                                                                         

 Haut

  Albert Berréra-Vidal

 

Praxis

« Que conclure d’un travail si admirable où se manifeste une constante fidélité à la langue française dans toutes        ses nuances, sinon que plus que jamais il doit constituer l’ouvrage de référence par excellence. »

 

 

Colette Boillon         

La Croix

« Je connais tel coin du Canada, où, au moment de prêter serment de fidélité à la Reine pour une naturalisation ou un rite de service public, on jure sur le Grevisse si on n’a pas une Bible sous la main. »

 

 

Guy deBosschere

La Quinzaine littéraire

« L’usage, le bon usage en particulier, ne cesse d’évoluer, de se modifier, du même pas que le langage dont il a        mission de suivre, de contrôler et d’ordonner la croissance. »

« À chaque difficulté, Grevisse opère le miracle de la lever sans effort, à chaque interrogation, il répond sans hésiter, savamment, mais avec une simplicité rafraîchissante. Avoir Le bon usage à portée de bras, c’est partir rassuré à la conquête du langage. C’est se découvrir brusquement architecte hardi, tribun de la plume, à la prompte éloquence. Le bon usage est plus et mieux qu’une grammaire : c’est le guide infaillible en toutes matières : phonétique, sémantique, linguistique. La jetée qui nous entraîne toujours plus loin à travers les arcanes de la langue et simultanément le garde-fou qui nous évite de choir dans ses pièges. »

 Haut

 

Marie Cardinal

Les mots pour le dire

« Dans le Grevisse, il y a beaucoup de portes ouvertes sur la liberté et la fantaisie, beaucoup de clins d’œil vers ceux qui ne s’enferment pas dans l’orthodoxie. »

 

  Jacques Cellard,        

Le Monde 

« M.Grevisse est le moins gendarme de nos grammairiens, modernes y compris (…). On s’étonne qu’un seul homme ait entrepris et mené à bien cette tâche prodigieuse. »

« C’est l’honneur de la terre wallonne de l’avoir vu naître et vivre. Et c’est aussi l’honneur de notre langue. »

Encyclopaedia universalis

« À la question d’hier : « Qu’en dit Vaugelas? » répond aujourd’hui la question : « Qu’en dit Grevisse? »

 

 

Michel Cournot

« Depuis bientôt trente-cinq ans, chaque fois qu’on se tâte, c’est chez Grevisse qu’on va frapper… Il dénoue une situation fausse, il désenchaîne l’homme qui écrit… Grevisse ne tranche pas, il stimule. On lit Le bon usage comme Les trois mousquetaires, pas comme le code pénal. »

 Haut

  Fernand Desonay (1899-1973), essayiste, critique, auteur de récits, ancien professeur à l’Université de Liège:         

« ...Le principal mérite de M. Grevisse est de se tenir, greffier vigilant et diligemment informé, aux écoutes des meilleurs écrivains contemporains, de ceux-là qui, par leur consentement sur tel point de lexicologie ou sur telle difficulté de syntaxe, fixent provisoirement le français dans un miraculeux état d’équilibre instable, menacé, mais qui doit être défendu [...] C’est ce qui vaut au Bon usage le crédit nonpareil dont il jouit à l’étranger autant qu’en Belgique. Un crédit dont nous aurions le droit de nous enorgueillir. « La meilleure grammaire française » : le jugement pourrait paraître hasardeux. Ce jugement n’est pas de moi; il est – je l’ai rappelé maintes fois – d’André Gide, dans une lettre qu’il a bien voulu m’adresser... »                 

Hommage à Grevisse

«… Son embarras quand je lui fis visite avec l’air du chercheur d’or qui vient de découvrir une fabuleuse pépite… je le sentais encore plus confus que ravi. »    

« Je vous retrouve partout : dans la bibliothèque de mon Collège américain de Hollins, sur la table de mon bureau de la Société européenne de culture, place Saint-Marc, à Venise, à Lovanium comme à Coïmbre, à Göttingen comme à Berne.      »               

Mélanges Maurice Grevisse

« Une typographie claire à souhait qui épouse strictement les indications du manuscrit… »    

     

        
 

Jacques Franck

La libre Belgique

« Décidément, la Belgique – marche septentrionale de la francophonie – continue de produire des grammairiens qui poursuivent avec intelligence et brio dans la voie tracée par Vaugelas, Condillac ou les Messieurs de Port-Royal. On pourrait ajouter plus familièrement : tel peau-père, tel beau-fils !         »

 Haut

 

André Goosse  

Façons de parler

« Les vrais maîtres, ce sont les maîtres d’école : eux seuls agissent en profondeur, par le contact de tous les jours, par les corrections répétées, par les sanctions. »

Réflexions d’un réviseur

« Mon but est de garder à l’ouvrage son caractère principal : un inventaire systématique et clair du français        d’aujourd’hui dans ses usages réels. »

« Le serviteur fidèle de l’Évangile n’est pas celui qui se borne à maintenir, qui restitue tel quel le talent qu’il a enfoui en terre, mais celui qui fait fructifier ce qui lui avait été confié. Vous devinez où va mon espérance. »               

« Sur son lit de clinique, Maurice Grevisse s’inquiétait de la date où serait diffusée l’interview que Bernard Pivot avait prise   à Uccle quelques mois plus tôt. L’émission eut lieu juste sept semaines après la mort du grammairien. (…) J’avais des raisons personnelles d’être ému. Maurice Grevisse ne nous avait pas dit qu’il me désignait explicitement comme son continuateur, lorsqu’à la fin de l’émission Pivot l’interrogeait sur l’avenir du Bon usage après la disparition de son auteur. Grevisse m’avait déjà présenté comme « son dauphin » à plusieurs reprises, mais le caractère public, la date où l’émission avait été enregistrée, celle où elle était diffusée, tout cela donnait à cette conclusion une solennité particulière, la valeur d’un testament. »

« Pour moi, la fidélité est une fidélité à l’esprit, et non pas à la lettre. Je voudrais que Le bon usage réalise mieux encore, dans la douzième édition, le projet de son créateur. »        

« Toute transformation qui rend Le bon usage plus clair, plus efficace, plus utile, mieux adapté à la réalité linguistique d’aujourd’hui est dans la ligne même que Grevisse a suivie de 1936 à 1980. »        

 

 

Pierre Guiraud, professeur à Groningue, Pays-Bas

« Livre irremplaçable. C’est le véritable Littré du grammairien. »        

 Haut

 

Joseph Hanse,  Président du Conseil international de la langue française

« Il a tranquillement, sans fracas, rajeuni l’enseignement et la matière même de la grammaire française ».

Hommage à Maurice Grevisse

« Chacune des éditions suivantes allait être remaniée avec une conscience exemplaire. »

« Il convient de louer l‘éditeur qui, dès la première édition, a présenté très soigneusement ce Bon usage auquel il faisait confiance et qui en a fait un modèle de typographie. »

 

 

Michel Hansenne,  ministre

« Me trouvant l’autre jour à Dakar pour l’inauguration de la Semaine culturelle belge, j’ai eu un entretien d’un quart d’heure avec le président Senghor. Eh bien, nous avons surtout parlé de Grevisse. »

 

 

Jacques Jaubert,

Le Figaro 1973

« Le professeur timide sauvé par Duculot, quelle parabole!  -Depuis vous lui avez rendu au centuple ses bienfaits? - Je me le suis laissé dire, avoue Grevisse avec un sens charmant de la nuance. »

« Père tranquille de la grammaire, Maurice Grevisse a l’air effacé des érudits d’autrefois habitués à travailler dans le silence du cabinet. Il porte avec sérénité une septantaine sans rides, de doux cheveux blancs et une sorte de rondeur belge, sensible dans le visage comme dans l’accent. »

 

 

Frédéric Kiesel

Luxembourg Tourisme, 1980

« Il y a deux ans, à Dundu, dans la forêt équatoriale, un jeune journaliste angolais, noir d’ébène, me disait : « Vous êtes belge. Alors vous êtes du pays de Monsieur Grevisse. »

 Haut

 

Prof.  H.W. Klein, Giessen. R.F.A.

« Vous savez combien j’estime cet ouvrage vraiment magistral et je m’en sers presque tous les jours. »

 

        
 

Alf Lombard,  Professeur à Lund, Suède

« Je continuerai à dire et à redire que votre grammaire est la meilleure. »

 

        
 

Alexandre Lorianprofesseur à l’Université hébraïque de Jérusalem

« Je vous remercie au nom de nous tous, linguistes et pédagogues d’Israël, pour cet incomparable instrument de travail. »

 

 

Luigi Lostro,  Bari, Italie

Culture Française

« Il Bon Usage di M. Grevisse è ormai un testo assolutamente indispensabile allo studio della lingua francese contemporanea. »

 

 

Félicien Mars

La Croix

« Avec l’assurance que me donne une pratique de plus de vingt années, je redis à tous mes lecteurs : Ayez toujours votre Grevisse à portée de la main. »

 Haut

 

Jean Mergeai

Luxembourg belge

« Aux environs de 1900, le Luxembourg était, de toutes les provinces belges, celle où l’instruction primaire était la plus répandue. C’était aussi celle qui envoyait à l’Université la plus grande proportion de ses enfants. »

 

 

Jacques Pohl  

« Le « phénomène Grevisse » c’est cela aussi : une modestie charmante et sans calcul, une simplicité pleine de        bonhomie fine et bienveillante, mais un peu craintive devant les « relations publiques » et « la foire sur la place »…

Le français moderne

« À notre époque de publications rapides, sinueuses ou brusques, de théories audacieusement proposées, mais souvent abandonnées ou modifiées, le Bon usage offre un exemple rare de longue patience. S’il y a un « phénomène Grevisse », c’est là qu’il faut en chercher le secret : dans cette volonté calme et droite, dans cet élargissement régulier, concentrique, continu, apparenté aux forces naturelles qui font mûrir le fruit ou se développer le buisson de corail.(…) »

 

  Paul Robert (1910-1980), auteur des dictionnaires Le petit Robert et Le grand  Robert

« ...Le    grammairien Robert Le Bidois, qui fut mon collaborateur dans la révision de mon Dictionnaire, n’hésitait pas à proclamer que l’ouvrage de Maurice Grevisse est, de notre temps, la meilleure grammaire de la langue française. Partageant cette opinion, je ne  manque aucune occasion de l’affirmer publiquement. C’est ainsi que j’ai tenu à aller à Namur, le 22 octobre 1966, pour m’associer au solennel hommage rendu par ses amis à Maurice Grevisse, lors du trentième anniversaire de la publication du Bon usage. Je rencontrais l’auteur pour la première fois, mais j’appréciais son oeuvre de longue date. L’estime que j’ai pour celle-ci n’est pas née en 1966; elle a simplement été renforcée par l’affection que, depuis, je porte à l’homme... »    

« Maurice Grevisse emprunte de nombreux exemples au Grand et au Petit Robert de même que nous citons abondamment le Bon usage… C’est la    preuve que les trois ouvrages sont complémentaires. »   

Haut 

                                     

 

Marcel Thiry

Hommage à Maurice Grevisse

« De ce que le bruit de son œuvre s’est étendu jusqu’aux dimension de la légende, son personnage même a été gagné par le légendaire. »

« C’est toujours un enrichissement d’apprendre à connaître un homme; connaître un auteur enrichit d’autant plus que l’œuvre s’en explique. »

« Un traité de grammaire qui s’arrêterait aux consécrations de  l’avant-veille ne nous intéresserait que comme ouvrage d’histoire.  Ce qui fait à la fois la difficulté pour ainsi dire héroïque de votre entreprise et son incomparable séduction, c’est que cette entreprise accepte et recherche de choisir presque au jour le jour le fait grammatical qui vient de percer et le risque de décider s’il est viable et s’il vaut d’être admis. Le plaisir de cette grammaire, c’est qu’elle initie à la langue en marche… »

 

 

Henri Troyat, de l’Académie française

« Depuis longtemps déjà votre Bon usage est un de mes livres les plus chers et les plus souvent consultés (…) je vous dois de grandes joies et de beaux enseignements. »

                                                                             

 

S. Ullman, professeur à Leeds, Grande-Bretagne

« J’y admire surtout la largeur de vues, l’extraordinaire richesse de la documentation et la finesse des observations sur l’usage contemporain. »

 

 

Pierre Usigny

Actuels – Livres

« La onzième édition du Bon usage atteint sans doute une perfection inimitable mais à moins que le français cesse    d’être une langue vivante, la méthode de Grevisse reste perfectible et c’est le testament que recueillent ensemble André Goosse et les éditions Duculot. »

 Haut

 

Marcel Vermeulen

Le Soir

« Maurice Grevisse, ce fils de forgeron gaumais, a ciselé une grammaire française qui a fait le tour du monde. »

 

 

Henri Villars

Vers l’Avenir, 1977

« Sini, notre guide finlandaise, s’exprime parfaitement en français. « C’est dans la grammaire de Grevisse,  nous confie-t-elle, que j’ai appris le mécanisme de votre langue et dès que je suis saisis du moindre doute, je consulte le Bon usage. »

 

 

« Courrier de la Bourse », 27.3.76

« Grevisse et sa bonne tête de participe bien accordé prouvait par l’encerclement de son stand combien la langue français    et ses subtilités intéressaient jeunes et vieux. »      

 

 

« Journal de Genève »,  1963

« La précieuse, l’irremplaçable, la passionnante grammaire Grevisse »

 

 

« La Libre Belgique ».

« On ne lit pas Grevisse comme un manuel, on le consulte comme un ami; c’est un guide sûr et passionnant qui permet de s’élancer sans crainte dans la luxuriance du français vivant. »

« …Et c’est ainsi que l’artisan devint un jour le grammairien et conserva, en grammairien, les qualités de l’artisan. Le monde est plein de gens qui ne sont pas si sages… »

 

 

« La liberté », Lille

          « Une grammaire française qui est la plus consultée parce que la plus passionnante de notre époque. »

Haut 

Nombre d'accès : 27846
Énoncé de confidentialité