Contexte
L’implication des membres de l’entourage dans le traitement est l’une des stratégies reconnues pour améliorer l’efficacité de nos interventions auprès des personnes présentant une dépendance
Objectif de l'étude
Comparer l’efficacité de deux modalités d’intervention (habituelle vs conjugale) auprès de personnes vivant en couple et présentant des difficultés avec leur consommation de substances/jeux de hasard et d’argent.
Population cible
Ce projet s’adresse aux personnes adultes habitant en couple depuis au moins 6 mois (ou dont la relation dure depuis 2 ans), dont l’un des membres du couple présente un diagnostic de trouble d’usage de substance ou de jeux de hasard et d’argent accompagné d’un problème de sévérité moyenne à élevée avec l’alcool/drogue (si le trouble principal est le jeu) ou le jeu (si le trouble principal est lié aux substances). Le/la partenaire de cette personne peut consommer des substances (alcool/drogue) ou s’adonner à des jeux de hasard et d’argent, mais sans que soit considéré comme un problème de niveau de sévérité élevée.
Procédure
Les participants seront répartis au hasard dans l’une des deux modalités de traitement. 1) Habituelle : intervention individuelle et parfois de groupe, pour la personne aux prises avec un trouble d’usage de substance/jeux de hasard et d’argent, avec une offre de service pour les membres de l’entourage en individuel ou en groupe pour son/sa partenaire. 2) Conjugale : traitement conjugale intégratif des dépendance se déroulant entre 12 et 16 rencontres de 1h30. Ce modèle repose sur l’intégration des approches cognitivo-comportementales et de la thérapie conjugale centrée sur les émotions où nous proposons de travailler les questions de dépendance en présence du/de la partenaire, de même que l’augmentation des moments de plaisir partagé, les renforçateurs de la consommation et de la sobriété/réduction ainsi que la réparation de blessures relationnelles liées à la problématique de dépendance.
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