L’analyse participative des besoins
de même que la planification participative
des actions pertinentes constituent
la porte d’entrée du programme.

C’est cette analyse qui permet de déterminer la forme et le contenu des autres activités prévues au programme.

Comme le PAPFC² s’inscrit dans une logique de développement et d’implantation de services intégrés en négligence, il est essentiel qu’il soit adapté aux procédures institutionnelles et au processus clinique en matière de prise en charge des demandes de services ou des signalements de sécurité et de développement compromis chez l’enfant.

Au Québec, des lois encadrent ces procédures et processus, notamment en ce qui concerne l’obligation de produire un plan d’intervention (PI) pour tout suivi requis par un professionnel de la santé et des services sociaux et un plan de services individualisés (PSI) lorsque la situation d’un enfant et de ses parents requiert l’implication directe de professionnels de deux établissements ou plus.

Le PAPFC² ne modifie évidemment pas ces obligations. Toutefois, le programme convie les professionnels assujettis à celles-ci à procéder à ces formes de planification des interventions et des services à partir d’une centration sur les besoins des enfants dont l’analyse est effectuée de manière participative avec leurs parents et les autres personnes pertinentes.

Une nécessité !

Une démarche d’évaluation, d’analyse et d’orientation qui se fait sans une participation vigoureuse des parents et des enfants ciblés représente un événement qui reproduit, dans la vie de ces personnes, les obstacles auxquels ils font face dans leur univers (imposition de normes extérieures vécue comme étant arbitraire, mise en relief de la distance sociale confirmant et renforçant la fracture dans le rapport de la famille à sa collectivité, etc.).

Une approche participative de l’analyse des besoins développementaux des enfants n’est pas seulement une idée séduisante, c’est une nécessité dans les situations de négligence.