Le Saint-Laurent et le commerce des fourrures

 

Résumé

Bref historique de la navigation sur le Saint-Laurent ainsi que sur le développement imposé par la traite des fourrures.

Référence

LASERRE, Jean-Claude, Le Saint-Laurent, grande porte d'Amérique, Montréal, HMH, 1980, Coll. Géographie.

Auteur

Sylvain Beaudoin

 

Au début de la colonie, le commerce des fourrures est la principale manière de gagner de l'argent au Québec.
Plusieurs villes importantes ont d'abord été des lieux où l'on vendait ou achetait des fourrures. Des guerres furent
déclenchées pour obtenir le contrôle de la traite.

La route principale pour le commerce des fourrures a été le fleuve Saint-Laurent. Trois peuples, les Anglais, les
Français et les Amérindiens, ont vécu de ce commerce. Jusqu'au moment de la construction des chemins de fer, vers
1860, le fleuve et les rivières qui s'y déversent ont été les voies de circulation les plus rapides. Le fleuve Saint-Laurent
a trois sections de navigation différentes.

Trois sortes d'embarcations font le transport des fourrures. Québec et Montréal sont les deux villes où on doit changer
de sorte de bateaux. De la mer jusqu'à Québec, naviguent les transatlantiques (les navires de mer). De Québec à
Montréal, on utilise les embarcations fluviales : barges, chaloupes ou canots. De Montréal aux Grands Lacs et à la
baie Georgienne, seuls les canots peuvent faire le trajet.

Pour les commerçants, le voyage commençaient en Europe. De la mer jusqu'à Québec, à cause des marées, des vents
et des vagues, il fallait de gros bateaux. Ces bateaux avaient 2 ou 3 mâts et ils pouvaient contenir une grande
quantité de marchandises. Quelques grosses barges s'y aventuraient, mais c'étaient surtout des bateaux comme
les pinasses, les bricks, les corvettes, les frégates, et les flutes qui allaient à la mer.

De Québec à Montréal, le voyage pouvait durer plus de 3 jours. De petits bateaux, mûs à la rame ou à la voile,
permettaient de transporter plusieurs passagers ou une bonne quantité de marchandises. On utilisait aussi une
sorte de pirogue appelée « canot de bois ». Cette pirogue était creusée dans le tronc d'un orme rouge.

À l'aller, les bateaux amenaient les objets donnés en échange des fourrures. Au retour, on rapportait les fourrures
jusqu'à Québec. Là, elles étaient échangées sur des transatlantiques pour être vendues en Europe.

Le nord du Québec et de l'Ontario moderne constituaient une partie importante des territoires de chasse pour le
commerce des fourrures. Pour s'y rendre, les trappeurs devaient franchir une multitude de rapides et de chutes en faisant
du portage. Il était donc nécessaire d'utiliser une embarcation légère comme les canots d'écorce.

 

 

 

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