Membres associés

audy-trottierAndréane Audy-Trottier

Professeure associée, Lettres et communication sociale (section Lettres), UQTR

Andréane Audy-Trottier est enseignante de français à l’école secondaire Nikanik, stagiaire postdoctorale au Laboratoire sur l’histoire et la pensée modernes (UQTR) et membre du Centre interuniversitaire de recherche sur la Première Modernité (CIREM 16-18). Elle a soutenu, en février 2015, une thèse de doctorat intitulée « De l’usage de la fiction : le rôle de l'imagination dans les traités pédagogiques et les récits de formation au XVIIIe siècle » dont elle prépare l’édition. Elle a codirigé, en collaboration avec Myriam Bacon et Elizabeth Marineau, l’ouvrage collectif Éthique et esthétique dans la littérature pour la jeunesse, paru chez Tangence éditeur en 2014. Son projet en cours, « Enseigner aux jeunes filles : les ursulines de Québec, entre tradition et modernité (1639-1846) », s’intéresse à la permanence de l’héritage français de l’Ancien Régime dans l’enseignement des ursulines de Québec.

bachandMarise Bachand

Professeure d’histoire américaine à l’UQTR depuis 2011, Marise Bachand est une spécialiste de l’histoire socioculturelle du Sud esclavagiste. Ses premiers travaux documentent dans une perspective comparative les pratiques spatiales des femmes anglophones et francophones de l’Amérique du Nord au XIXe siècle. Récipiendaire en 2016 du prix A. Elizabeth Taylor de la Southern Association for Women Historians pour son article « Gendered Mobility and the Geography of Respectability in Charleston and New Orleans, 1790-1861 » publié dans le Journal of Southern History, ses recherches en cours financées par le CRSH et le FRQSC portent sur la circulation d’idées whig dans le salon de Madame Le Vert à Mobile en Alabama à l’époque de la guerre civile et sur les femmes de l’élite créole et l’américanisation de la Louisiane. Elle mène également un projet de recherche collaboratif avec l’historien Maxime Raymond-Dufour intitulé Le collage comme catégorie utile d’analyse historique : explorations de la culture imprimée et de ses emprunts au XIXe siècle.

as.ballyAnne-Sophie Bally

Linguiste spécialisée en morphosyntaxe, Anne-Sophie Bally est professeure au Département de lettres et communication sociale à l’UQTR depuis 2021. Créoliste de formation, sa thèse de doctorat abordait la genèse du saramaka, une langue parlée au Suriname et en Guyane française, qui a émergé dans la population esclave au 17e siècle. Ses travaux actuels portent principalement sur la langue française, qu’elle examine à divers points de vue. Elle s’intéresse à la description grammaticale du français et à ses outils d’analyse dans la perspective de leur enseignement. Récemment, elle a entamé des recherches sur l’histoire de la grammaire scolaire au Québec. Elle s’intéresse notamment à l’aspect culturel de l’ouvrage de grammaire, qui transparait à travers les choix des exemples et des exercices, mais aussi à son aspect théorique, intimement lié aux courants de pensée de l’époque où il est publié. À l’interface syntaxe-sémantique, elle analyse l’expression de l’aspect en diachronie longue. Pour ses recherches, elle s’appuie sur des corpus linguistiques variés, incluant les corpus de communication médiée par ordinateur (les SMS en particulier), ainsi que des corpus écrits, allant du 9e siècle jusqu’à aujourd’hui.

ma.croftMarie-Ange Croft

Professeure associée, Lettres et communication sociale (section Lettres), UQTR

Marie-Ange Croft est docteure en Lettres (UQAR et Université Paris-Nanterre) et récipiendaire de la Médaille d’Or du Gouverneur général du Canada (2014). Ingénieure de recherche, elle devient, en 2017, coordonnatrice du Centre interuniversitaire de recherche sur la première modernité (CIREM 16-18), regroupement stratégique dirigé à l’UQTR, ainsi que du groupe de recherche en patrimoine Archipel (UQAR). En 2017, elle fait paraître une monographie tirée de sa thèse, Edme Boursault, de la farce à la fable (1661-1701) et, avec Françoise Gevrey, l’édition et le dossier critiques Écrire l’actualité : Edme Boursault, spectateur de la cour et de la ville. Elle a aussi codirigé trois numéros de revue, dont récemment « L’Amérique française dans le Mercure galant » (Revue d’histoire de l’Amérique française), publié plus de 25 articles scientifiques et présenté une trentaine de communications. Le rayonnement dont jouissent ses travaux à l’échelle nationale et internationale lui a permis de créer des liens forts avec de nombreux chercheurs et partenaires, réseaux qu’elle mobilise ensuite au profit de projets interdisciplinaires audacieux qui contribuent au dynamisme du CIREM 16-18. Elle travaille actuellement à un projet intersectoriel portant sur le naufrage de la flotte Walker (1711), financé par le FRQNT et le Réseau Québec Maritime.

c.deharbeCharlène Deharbe

Professeure associée au Département de lettres et communication sociale à l’UQTR et membre associé du Centre interuniversitaire de recherche sur la première modernité (CIREM 16-18), Charlène Deharbe s’est d’abord intéressée aux rapports entre roman et théâtre au XVIIIe siècle (Du théâtre au récit de soi dans le roman-mémoires du XVIIIe siècle, Brill, 2016). Elle a aussi publié la première édition critique de Dolbreuse (1783) de Loaisel de Tréogate (STFM, 2015) et a fait paraître, en 2022, avec la collaboration de Françoise Gevrey, l’édition des Nouvelles et contes (tome I) de ce même auteur chez Classiques Garnier ; elle poursuit ce travail éditorial avec ses œuvres romanesques (tome II). Par ailleurs, elle vient d’achever avec Nicholas Dion un ouvrage collectif sur les rapports entre fiction et morale sous l’Ancien Régime (Hermann, 2023) et mène, avec Hervé Guay (UQTR) et Hélène Jacques (Cégep Lionel-Groulx), un projet de recherche destiné à élaborer un outil numérique d’analyse des captations théâtrales au Québec et en Europe au cours des vingt dernières années (CRSH, 2021-2023). Enfin, elle codirige Lumen, la revue de la Société canadienne d’étude du dix-huitième siècle.

gladuKim Gladu

Kim Gladu est professeure associée à l’Université du Québec à Rimouski et chercheure associée au Centre interuniversitaire de recherche sur la Première Modernité (CIREM 16-18). Ses intérêts de recherche portent sur l’esthétique galante, les rapports entre les arts et l’écriture des femmes aux XVIIe et XVIIIe siècles. Un ouvrage tiré de sa thèse de doctorat, intitulé La grandeur des petits genres : l’esthétique rococo à l’âge de la galanterie (1670-1760), est présentement sous presse aux Éditions Hermann. Elle a également codirigé un ouvrage collectif sous le titre Imager la Romancie. Dessins de Clément-Pierre Marillier pour le Cabinet des fées et les Voyages imaginaires, 1785-1789 (Éditions Hermann, 2013) qui offre une édition moderne et critique des gravures ornant les deux anthologies. Elle poursuit actuellement un projet de recherche (CRSH-Savoir) portant sur les « Jeux et enjeux de la parole des femmes : l’énonciation féminine en question (XVe-XVIIIe siècles) », avec des collègues de l’Université McGill, de l’UQAR, de Brock University et de l’Université d’Ottawa.

i.pichetIsabelle Pichet

Professeure associée, Département de philosophie et des arts, UQTR

Après une expérience de travail riche et formatrice dans le monde muséal, Isabelle Pichet a soutenu une thèse en histoire de l'art avec une codirection en histoire à l'Université du Québec à Montréal en décembre 2009, dont le titre est Expographie, critique et opinion : Les discursivités des Salons de l'Académie de Paris (1750-1789). Elle a par la suite complété un premier stage postdoctoral au Clark Art Institute, Massachusetts, et des recherches sur Le Fonds de la collection Deloynes : la critique d'art et ses modes opératoires avec l'appui du Fonds de recherche du Québec – Société et culture. Elle vient de terminer un deuxième stage postdoctoral à la Chaire de recherche du Canada en histoire des loisirs et divertissements (16e-début 19e siècle) où, en tant que chercheure, elle s’est intéressée au thème Exposition et musée : lieux de démocratisation et de commercialisation du savoir artistique (1700-1800) ? Chargée de cours et de plusieurs projets d'exposition sur des artistes québécois (Paul-Émile Borduas et Ozias Leduc), ses recherches portent plus spécifiquement sur les activités du tapissier et l'histoire des expositions publiques parisiennes aux XVIIe et XVIIIe siècles. Elle a entre autres publié aux éditions Hermann en 2012 l'ouvrage Le tapissier et les dispositifs discursifs au Salon (1750-1789), ainsi que Le Salon de l'Académie royale de peinture et sculpture. Archéologie d'une institution en 2014, actes du colloque international éponyme qu'elle a organisé en 2012 à Québec. Son projet le plus récent, Le Corps sensoriel dans les expositions d’art au 18e siècle (subventionné par le CRSH), propose une nouvelle voie de recherche dans le domaine de l’histoire des sensibilités : celle de l’histoire des sens et des sensations qui émerge lors de la visite des expositions – plus précisément celle du Salon de l’Académie royale de Paris – durant le long XVIIIe siècle.

toureFadel Touré

Professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières depuis 2013, Fadel Touré est aussi chercheur dans le domaine du génie logiciel et spécialiste des applications mobiles et web. Titulaire d’un DEA de mathématiques appliquées en 2003 dans le domaine des modélisations numériques, il s'est réorienté en informatique pour faire une maîtrise et un doctorat à l’Université Laval. Il s’intéresse dans ses recherches aux problématiques liées à la prédiction des tests à partir des artéfacts objectifs que sont les métriques logicielles. Il a à son actif une vingtaine de publications dans des journaux et des conférences avec comité de revue depuis 2009. Dans le secteur privé, il a été développeur, ingénieur et architecte de logiciels mobiles et web.

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