Retour vers UQTR
Cahiers du Séminaire québécois en philosophie moderne / Working Papers of the Quebec Seminar in Early Modern Philosophy

Présentation et droits d'auteur

Logo_anime

Depuis l'automne 2009, Sébastien Charles et moi-même avons co-organisé chaque année des colloques en philosophie moderne, que nous avons appelés les Séminaires québécois en philosophie moderne. Cette formule, tout comme le nom de ces événements, est inspirée par les Seminars in Early Modern Philosophy qui ont fleuri partout en Amérique du Nord, et désormais en Europe, depuis les célèbres Midwest Seminars organisés dès les années 1990 par Steven Nadler (Université de Wisconsin à Madison) et Daniel Garber (qui était alors à l'Université de Chicago). L'idée de ces colloques est foncièrement différente des colloques traditionnels, qui portent normalement ou bien sur un auteur, ou bien sur une thématique, mais pas sur une période sans spécification supplémentaire. Pourtant, une idée très pertinente est à la base de cette structure : celle d'une « famille », d'une communauté d'intérêts entre les philosophes modernistes; qui plus est, une famille qui existe déjà mais dont les membres ne se connaissent pas encore suffisamment.

En effet, les Séminaires font appel à quiconque se spécialise dans l'histoire de la philosophie moderne (fin XVIe-fin XVIIIe siècle) pour faire une proposition de communication sur le sujet de son choix. Les Séminaires sont toujours très sélectifs dans le choix des propositions, et les taux d'acceptation varient entre 10 et 30 %, selon les endroits ou les années. L'idée est de retenir, sur la base de résumés longs, les propositions qui paraissent les plus novatrices pour la recherche en philosophie moderne. De plus, un ou deux conférenciers invités de grand prestige s'ajoutent toujours au programme, composé de chercheurs de tout horizon.

L'idée d'assurer une publication à ces textes de grande qualité a germé dès les premières éditions du colloque, mais il a semblé important à tous que l'organe de diffusion possible de ces articles très novateurs ne soit pas de simples « actes » de colloque. La formule de cette nouvelle revue est donc résolument hybride :

1) Seuls les auteurs ayant présenté une communication à une édition ou l'autre des Séminaires québécois en philosophie moderne peuvent y soumettre un texte. Il y a donc une continuité réelle avec notre colloque annuel;

2) Cependant, le texte soumis n'est pas nécessairement celui présenté et, surtout, il est évalué par des experts avant d'être accepté pour publication.

Il est à noter que cette publication se veut un organe très ouvert de diffusion des idées :

1) Elle s'inscrit ainsi dans le courant des publications en accès libre : il n'y a aucun coût relié à la consultation et au téléchargement des articles;

2) La reproduction et la diffusion des articles est autorisée librement, sans limite du nombre de pages, dans le cadre d'un usage personnel ou académique (notamment à des fins d'enseignement);

3) Les auteurs conservent un droit d'auteur limité sur les articles : ils peuvent soumettre les textes pour publication dans d'autres revues ou les republier dans des ouvrages individuels ou collectifs. La re-publication devra néanmoins impérativement faire part de la publication initiale de ce texte dans notre revue, référence à l'appui. De plus, un texte publié dans un volume de Studia de philosophia moderna ne pourra pas être retiré du volume électronique auquel il appartient, ni être modifié après-coup.

Il est interdit à un tiers d'utiliser le contenu de notre publication pour le republier sous son nom, ou de republier des articles sans avoir obtenu le consentement écrit des auteurs.

 

Syliane Charles (Université du Québec à Trois-Rivières), 

Co-rédactrice en chef