La Politique s'applique à l’ensemble de la communauté universitaire, à savoir toute personne qui :
Elle touche toute activité ou situation vécue en contexte universitaire, non seulement sur le campus, mais également dans les autres lieux où s'accomplit la mission de l'UQTR et où les personnes sont liées entre elles par leur appartenance à la communauté universitaire ou leur relation avec l'UQTR.
Elle s'étend aux médias sociaux et aux autres plateformes numériques. La politique s'applique donc notamment à l'occasion des stages, compétitions universitaires, rencontres de comités, congrès, des conférences, des activités d'accueil, sociales, sportives et culturelles.
Tout membre de la communauté universitaire assumant des fonctions de direction, qui est témoin ou informé d'une situation de harcèlement, de discrimination ou d'incivilité doit prendre les moyens raisonnables pour intervenir dans les limites de ses responsabilités. Il soutient toute personne s'adressant à lui dans la recherche de solutions, dans l'application de ladite Politique et collabore aux actions visant la résolution d'une situation.
Les membres de la communauté universitaire doivent contribuer à rendre les relations harmonieuses et le milieu exempt de toute forme de harcèlement, de discrimination et d'incivilité, en signalant de telles conduites au Bureau de prévention et de traitement des plaintes. Lorsqu'il y a une enquête administrative, les membres de la communauté universitaire doivent y collaborer avec diligence et discrétion, tout en respectant le caractère confidentiel de la procédure d'enquête.
Dans la mesure du possible, toute personne qui s'estime victime de harcèlement, de discrimination ou d'incivilité devrait faire savoir à la ou les personne(s) concernée(s) que leur comportement est inacceptable et qu'il doit cesser.
Le Vice-rectorat aux ressources humaines agit à titre de ressource conseil auprès des membres du personnel et des membres de la communauté universitaire assumant des fonctions de direction. Il dirige les personnes concernées par une possible cause de harcèlement ou de discrimination vers le Bureau de prévention et de traitement des plaintes. S'il s'agit d'incivilité, il dirige les personnes concernées vers le Service des ressources humaines. Il s'assure de la promotion de la Politique et de l'organisation d'activités de formation et de sensibilisation en matière de prévention.
Les syndicats, les associations d'employé(e)s et les associations étudiantes collaborent à l'application de la Politique, notamment en appuyant les activités de sensibilisation et en informant leurs membres de la présente Politique et des mécanismes qui y sont prévus.
Mandat du vice-recteur aux ressources humaines ou de la personne qui le représente :
Mandat du directeur du Service aux étudiants ou de la personne qui le représente :
Les procédures informelles correspondent aux démarches de premier signalement des faits et aux approches préventives pour identifier les risques d’escalade et aider à corriger le problème à la source. Les procédures informelles ne constituent pas un préalable aux procédures formelles.
L'initiative personnelle
Certains conflits ont pour origine des problèmes de communication. Des clarifications peuvent contribuer à résoudre les différends rapidement et à la satisfaction des parties. Les personnes concernées s'expliquent avec ouverture et respect afin de clarifier la situation.
L'aide d'une personne assumant une fonction de direction
Lorsque l'initiative personnelle est infructueuse, l'une ou l'autre des parties peut demander l'aide d'un membre de la communauté universitaire assumant des fonctions de direction. Celui-ci tentera, dans les limites de ses responsabilités, de faciliter la communication entre les parties. Dans le cas des membres du personnel, une personne désignée par la direction du Service des ressources humaines peut également appuyer les parties afin de les aider à clarifier la situation.
Quant aux situations potentielles d'incivilité, le membre de la communauté universitaire qui assume des fonctions de direction doit, avec le soutien du Service des ressources humaines, tenter de rectifier la situation et prendre les moyens raisonnables pour éviter qu'elle ne se reproduise.
Lorsque les circonstances le requièrent, et qu'un membre de la direction en formule la demande, le Service des ressources humaines pourra offrir son appui sous forme de conseils ou d'interventions visant à mettre en place une démarche de résolution de problèmes.
Dans les situations où les parties concernées sont des membres de la communauté étudiante, celui ou celle qui croit vivre du harcèlement, de la discrimination ou de l'incivilité doit s'adresser à la direction du Service aux étudiants pour obtenir l'assistance et le soutien nécessaires. Les étudiants et étudiantes sont référé(e)s au Bureau de prévention et de traitement des plaintes lorsqu'il y a dépôt d'une plainte, ou si la direction des Services aux étudiants estime que les circonstances le requièrent.
L'appui du Bureau de prévention et de traitement des plaintes
À l'exception des situations d'incivilité et des membres de la communauté étudiante qui doivent d'abord s'adresser aux Services aux étudiants, la personne qui s'estime victime de harcèlement ou de discrimination sollicite les services du Bureau de prévention et de traitement des plaintes, qui peut
Les procédures formelles correspondent aux démarches découlant d'une plainte formelle, à la suite d'une situation présumée de harcèlement ou de discrimination.
Enquête administrative
L'enquête administrative vise, entre autres, à recueillir des éléments de preuve et à identifier les personnes mises en cause. Des recommandations sont émises aux instances concernées à la fin du processus.
Si la médiation n'a pas permis aux parties concernées d'en arriver à une entente ou si une des parties a refusé la médiation, le Bureau de prévention et de traitement des plaintes enclenche la procédure d'enquête administrative et choisit un enquêteur externe. L'enquête vise notamment à identifier les circonstances entourant les allégations, à permettre la reconstitution des événements, à obtenir les éléments de preuve, à identifier les éléments des allégations et à identifier les personnes mises en cause.
Le rapport de l'enquêteur externe doit indiquer si la plainte est jugée fondée ou non fondée et appuyer cette conclusion sur les éléments constitutifs du harcèlement ou de la discrimination au sens de la Politique et de la loi, ainsi que de la preuve recueillie en cours d'enquête.
Recommandations du Bureau de prévention et de traitement des plaintes
Le Bureau de prévention et de traitement des plaintes soumet son rapport au vice-recteur aux ressources humaines ou au doyen des études et au directeur des Services aux étudiants, lorsqu'une des parties est un membre de la communauté étudiante. Il en informe la personne plaignante, la personne mise en cause et toute personne qu'il juge utile.
Si la plainte est non fondée, le Bureau de prévention et de traitement des plaintes fait rapport au vice-recteur aux ressources humaines ou, le cas échéant, au doyen des études et au directeur des Services aux étudiants, en informe la personne plaignante, la personne mise en cause et toute personne qu'il juge utile.
Si la plainte est fondée, et selon la gravité des comportements reprochés, le Bureau de prévention et de traitement des plaintes peut suggérer de faire appel à la médiation ou recommander les mesures réparatrices et correctives pertinentes.
Lorsqu'une plainte est jugée fondée après l’enquête, le Bureau de prévention et de traitement des plaintes remet son rapport au vice-recteur aux ressources humaines ou, le cas échéant, au doyen des études ainsi qu'au directeur des Services aux étudiants. L'UQTR prend alors les dispositions nécessaires afin de faire cesser la conduite visée par la présente Politique et de réparer, s'il y a lieu, le préjudice subi par la personne plaignante et sanctionner la conduite répréhensible.
La personne mise en cause qui est reconnue comme ayant commis du harcèlement ou de la discrimination est passible de mesures disciplinaires pouvant aller jusqu'au congédiement, dans le cas d'un membre du personnel, et jusqu'à l'expulsion d'un programme d'études ou de l'UQTR, dans le cas d'un membre de la communauté étudiante.
La mise en application et la contestation des mesures prises par l'UQTR se font conformément aux règlements, politiques, conventions et protocoles en vigueur.
S’il est établi, à la suite de l’enquête, qu’une plainte formelle comporte un mensonge, qu’elle a été faite de mauvaise foi ou avec l’intention de nuire, la personne plaignante est passible de mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’au congédiement, dans le cas d’un membre du personnel, et jusqu’à l’expulsion d’un programme d’études ou de l’Université, dans le cas d’un membre de la communauté étudiante.
La mise en application et la contestation des mesures prises par l’Université se font conformément aux règlements, politiques, conventions et protocoles en vigueur.
Toute situation de harcèlement ou de discrimination doit être signalée dans les 2 ans de la dernière manifestation.
Une personne syndiquée qui croit subir du harcèlement peut recourir au grief dans les délais prévus à sa convention collective.
Dans le cas d'une personne non syndiquée, celle-ci peut formuler une mésentente selon les règles et les délais prévus dans son protocole de travail. Une personne non syndiquée peut également acheminer une plainte écrite à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail dans les 2 ans de la dernière manifestation de la conduite de harcèlement ou de discrimination, conformément aux dispositions prévues à la Loi sur les normes du travail.
Dans l'application des diverses mesures visant à prévenir, corriger ou sanctionner des conduites reliées à du harcèlement, de la discrimination ou de l'incivilité, l'UQTR s'engage à assurer la protection des personnes impliquées. Toute personne a le droit de signaler une conduite répréhensible et de déposer une plainte formelle sans crainte de représailles, à moins que la démarche ou la plainte déposée ne soit faite dans l'intention de nuire, notamment par une fausse déclaration ou accusation.
Toute personne peut témoigner sans crainte de représailles, à moins que son témoignage ne soit fait dans l'intention de nuire par une fausse déclaration.
Il en est de même pour les personnes appelées à intervenir dans le processus d'enquête.
Tous les renseignements relatifs à une plainte ainsi que l’identité des personnes impliquées doivent être traités confidentiellement par les parties concernées. Un engagement de confidentialité doit ainsi être signé par les parties.
De même, le Bureau de prévention et de traitement des plaintes préserve la confidentialité des informations qui lui sont confiées sous réserve des informations qu’il doit divulguer pour permettre à l’UQTR de s’acquitter de son obligation de prévenir toutes formes de harcèlement et de discrimination et de les faire cesser, ainsi que celles utiles pour exercer son mandat.
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Consulter la politique intégrale :
Politique visant à prévenir et enrayer toute forme de harcèlement, de discrimination et d'incivilité (PDF)(nouvelle fenêtre)