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Département de psychologie

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Pertinence

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Reconnu devant tous les tribunaux du système judiciaire, le psychologue-expert est appelé à offrir des témoignages tant en matière pénale que civile. Les progrès réalisés par cette discipline scientifique depuis 30 ans permettent désormais de lui reconnaître maturité et crédibilité. L'expertise psycholégale est un service apprécié par les avocats et les juges, et son utilisation est en croissance. Ainsi, l'éclairage fourni par la psychologie scientifique est désormais incontournable pour les tribunaux. Par ailleurs, la pratique de la psychologie légale nécessite une formation de pointe et un encadrement professionnel rigoureux qui doivent être assumés par les milieux universitaires et les ordres professionnels.

Diversité

Les professeurs impliqués en psychologie légale sont très actifs sur le plan de la recherche. Leurs projets sont très près des préoccupations contemporaines et abordent de nombreux domaines de la psychologie légale.

  • Troubles mentaux graves et comportements violents
  • Délinquance sexuelle
  • Violence familiale et conjugale
  • Expertise psycholégale liées à l'enfance et l'adolescence
  • Violence, impulsivité et évaluation du risque
  • Responsabilité criminelle
  • Profil et comportement criminel
  • Applications de la réalité virtuelle en psychiatrie légale

Offre unique

Une pénurie de psychologues-experts est déplorée et l'offre de formation universitaire en en ce domaine est très limitée au Canada. Afin de combler cette lacune, le département de psychologie de l'UQTR a mis en place en 2008 un programme court de deuxième cycle en psychologie légale. Actuellement, l'UQTR est donc identifiée comme étant l'une des quatre universités canadiennes à proposer à ses étudiants un programme spécifique en psychologie légale.

Dynamisme

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Au cours de l'année 2014, plus de vingt projets de recherche liés au domaine psycholégal sont réalisés par des professeurs du département de psychologie de l'UQTR. Ces mêmes professeurs dirigent les travaux de recherche assumés par des étudiants des programmes de 3e cycle, avec 41 essais et 15 thèses en cours de réalisation. Dans les 5 dernières années, la production scientifique des chercheurs dans le domaine psycholégal se traduit par la publication de 59 articles scientifiques dans des revues avec comité de pairs, 17 chapitres de livres et 2 livres, de même que par l'obtention de 4 subventions individuelles (82 000$), 12 subventions d'équipe (3 471 832$) et 3 subvention d'infrastructure (3 110 880$).

Succès

Les cours du micro-programme en psychologie légale sont populaires tant auprès des étudiants au doctorat en psychologie, qu'auprès de professionnels et intervenants recherchant une formation surspécialisée. Il y a plus de 10 nouveaux étudiants inscrits au micro-programme chaque année. Étant la seule université québécoise à offrir ces cours, plusieurs ont été proposés en formation continue notamment au centre Pierre-Janet de Gatineau et aux instituts universitaires en santé mentale de Montréal et de Québec. Les étudiants proviennent de diverses régions du Québec, de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick.

Rayonnement

Le micro-programme en expertise psycholégale est reconnu par les cliniciens et par divers organismes tels que le Service correctionnel du Canada, l'Institut Philippe-Pinel de Montréal, l'Institut universitaire en santé mentale de Québec, le Centre de Recherche en Défense Sociale de Tournai et l'Université de Mons en Belgique. Les collaborations de recherche proviennent du Canada (Québec, Ontario, Colombie Britannique), des États-Unis (Ohio) et de l'Europe (France, Belgique).