Cette synthèse met de l’avant la diversité des langues autochtones que l’on retrouve sur les territoires que l’on désigne aujourd’hui par les noms Canada et Québec. Elle vise à sensibiliser les futurs enseignants à la richesse des langues autochtones et aux enjeux liés à leur vitalité. Elle débute par une présentation des différentes familles linguistiques autochtones sur ces territoires, puis aborde la situation sociolinguistique des communautés autochtones au sein du Québec d’aujourd’hui. Enfin, elle se termine par une réflexion sur les enjeux des langues en contact en donnant la parole à des Autochtones.
Cette synthèse met de l’avant les différents pas ayant mené à la reconnaissance politique des langues autochtones sur les territoires que l’on nomme aujourd’hui « Canada » et « Québec ». Elle vise à sensibiliser les futurs enseignants à l’importance accordée par les Premières Nations à leurs langues et à leurs démarches visant la reconnaissance de ces dernières par les différents paliers gouvernementaux ou organisations internationales.
Cette synthèse thématique propose une lecture historique de la place des langues autochtones dans les pratiques éducatives à leur égard. Elle vise à rendre visibles les pratiques éducatives traditionnelles des communautés autochtones, les tentatives d'assimilation dont elles furent l'objet et les pratiques de résistance mises en œuvre pour les contre.
Cette synthèse thématique propose de donner la parole à des personnes autochtones afin qu’elles nous partagent les liens qu’elles voient entre leurs langues et identité. Elle vise à sensibiliser les futurs enseignants à la diversité de ces liens.
Au cours des dernières années, la question des thèmes dits sensibles semble être devenue un enjeu récurrent et préoccupant pour de nombreux membres du personnel scolaire. L’école étant un lieu à la fois de scolarisation et de socialisation, il n’est effectivement pas rare que des sujets qui nous touchent, nous bouleversent, nous choquent ou nous fâchent s’y invitent inopinément. À certains moments, ce sont les élèves qui les font émerger tandis qu’à d’autres, ils constituent des contenus prescrits par le programme à enseigner. En tant que membres du personnel scolaire, nous nous interrogeons parfois à savoir s’il faut ou non aborder certains thèmes dits sensibles avec nos élèves. Lorsqu’il le faut, de quoi devons-nous parler? Quelle posture devons-nous adopter? Comment nous assurer de composer avec les différents points de vue formulés? Comment éviter les dérives, contourner les écueils? Quelles précautions faut-il prendre pour prévenir les débordements?
Dans l’optique de proposer quelques éléments de réflexion à ce sujet, Sivane Hirsch a collaboré avec le Centre d’intervention pédagogique en contexte de diversité, pour préparer ce guide pédagogique.
Le guide pédagogique L’appropriation culturelle, élaboré par Annie-Claude Piché et Sivane Hirsch avec le Centre d’intervention pédagogique en contexte de diversité, propose de réfléchir sur ce thème et les défis qu’il peut poser au personnel enseignant. Il présente 3 sections. Un préambule permet d’exposer pourquoi l’appropriation culturelle devrait être abordée avec les élèves. La section suivante propose une définition opérationnelle permettant au personnel enseignant de mieux comprendre le défi d’enseignement sur l’appropriation culturelle. Le guide discute ensuite les façons d’éviter de faire ou de reproduire de l’appropriation culturelle, avant de proposer des pratiques adaptées pour aborder l’appropriation culturelle en classe, notamment dans le domaine des arts et le programme de Culture et citoyenneté québécoise.
Depuis quelques années, le milieu universitaire se heurte de temps à autre au défi du traitement des thèmes sensibles en classe. Certains « incidents » ont pris une ampleur politique importante; certains ont semé la confusion, d’autres la contestation, notamment au sein des universités, mais aussi des cégeps. Alors que le débat tendait à s’éloigner de la question pédagogique, pour mettre de l’avant des enjeux juridiques de « liberté d’expression » et « liberté académique », nous avons voulu au contraire y revenir pour mieux comprendre ce que sont ces thèmes sensibles pour les professeur.e.s d’université et comment ils et elles font pour les aborder dans leurs classes, peu importe leur discipline ou leur contexte d’enseignement.
Il faut dire que nos recherches dans les 10 dernières années portaient déjà, d’une manière ou d’une autre, sur l’enseignement des thèmes sensibles. Au moment où éclatent ces débats sur le contexte universitaire, nous étions en train de recueillir des données sur ces mêmes enjeux dans les écoles secondaires (Hirsch et al., CRSH 2017-2020). Nous avons donc souhaité documenter cet aspect de la réalité sur le terrain et auprès de nos collègues professeur.e.s, pour mieux réfléchir notre définition, mais aussi pour mieux connaître les démarches pédagogiques qu’on peut adopter pour bien vivre avec cette réalité qui est devenue omniprésente.
Dans cette capsule, plusieurs termes en lien avec la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique sont démystifiés. La reconnaissance de ces termes et de l’utilisation adéquate de ceux-ci permet de faciliter les discussions et d'outiller le personnel des milieux scolaires pour aborder les réalités liées à cette diversité.
Réalisée dans le cadre de la journée « Vivre ensemble à l'école : développer l'empathie et la bienveillance dans les milieux scolaires », cette capsule témoigne d’un panel, composé notamment de Sivane Hirsch et de Sabrina Moisan, chercheuses au LEDiR, abordant les thèmes sensibles en lien avec l'intervention et l’enseignement dans un contexte de diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique. Ce fut l’occasion de répondre à plusieurs questions que se posent les intervenant.e.s scolaires à partir de situations vécues.
Réalisée dans le cadre de la journée « Vivre ensemble à l'école : développer l'empathie et la bienveillance dans les milieux scolaires », cette conférence de Sivane Hirsch (LEdiIR - UQTR) et d’Élise Derome (Fondation Monique-Fitz-Back) présente les différents éléments qui caractérise la population de la région de la Capitale-Nationale. L’objectif de cette première activité était d’informer le personnel scolaire quant à la diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique qui caractérise cette région afin de mieux la reconnaître.
Réalisée dans le cadre du projet Le climat scolaire intercutlurel et la réussite éducative des élèves issus de l’immigration, dont Corina Borri-Anadon et Sivane Hirsch, co-directices du LEDiR ont fait partie de l’équipe de chercheuses, cette capsule permet de mettre de l’avant des résultats de cette recherche. Une présentation du projet de recherche, une définition du climat interculturel et des exemples de la mise en oeuvre du climat interculturel par différents acteurs de l’école sont proposés.