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Histoire de l'iconographie botanique
en Amérique française du 17e au 19e siècle
LOUIS NICOLAS

15. Conclusion (suite 4.)

Chacune des dix plantes du Codex est placée dans une suite iconographique qui s'étend généralement du XVIe siècle à la fin du XVIIe. Cela permet de trouver quelques sources iconographiques précises et de dater la classification de certaines plantes.

Le dessin des figures de plantes laisse comprendre une classification dérivant d'une iconographie du milieu du XVIIe siècle qui copie celle du XVIe, et non d'une iconographie qui s'intéresse à rendre méticuleusement la réalité de toutes les parties d'une plante pour mieux l'identifier et la classer dans un système.

L'entreprise de Louis Nicolas fait donc figure de transition entre la classification artificielle de Fuchs, de Matthioli, de Césalpin, de Dalechamps et de Bauhin qui est proche des Histoires, des Commentaires, des Théâtres et la classification naturelle de la botanique de Ray, de Malpighi, de Grew et de Tournefort qui est fondée sur la description de l'anatomie des plantes et de certaines parties de la fleur pour classer.


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